Ecole du Bourg d'Aulnay-sous-Bois : un audit technique et sanitaire enfin prévu
Publié le 22 Décembre 2011
Dans un petit encart du journal Le Parisien daté d'aujourd'hui, on apprend que le maire PS d'Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura, a demandé à un cabinet extérieur d'effectuer "un audit technique et sanitaire" des locaux de l'école du Bourg, installée provisoirement dans des préfabriqués depuis six ans suite aux travaux de dépollution de l'ancienne usine d'amiante. L'élu indique qu'il rendra les résultats de cette étude le 7 janvier 2012. Il a, par ailleurs, demandé au sous-préfet du Raincy, Thierry Queffelec, de venir visiter l'école.
Si l'on peut indiscutablement se réjouir de la nomination d'un expert indépendant pour examiner l'état réel des préfabriqués, on ne pourra en revanche que déplorer l'arrivée tardive de cet audit. En effet, cette demande avait été faite lors d'une réunion en mairie, en présence de Gérard Ségura, par les représentants des parents d'élèves FCPE de l'école du Bourg dés le printemps dernier ! Ce timing avait, à l'époque, tout son sens puisque l'objectif était de mettre à profit la fenêtre ouverte par les vacances d'été pour réparer sérieusement les algecos ou bien les remplacer le cas échéant.
Or, malgré les promesses faîtes lors de cette rencontre, la situation est restée en l'état. Dans ces conditions, les parents d'élèves et les enseignants auront donc la désagréable impression d'avoir attendu neuf mois pour rien ! La tournure des événements tend donc à prouver que, décidemment, le temps des élus n'est pas celui des habitants. De ce point de vue, nos représentants municipaux avaient le devoir de réagir beaucoup plus rapidement pour rassurer tout le monde sur ce sujet sensible.
Ainsi, plutôt que de surfer sur les petites rivalités supposées de deux listes de parents d'élèves théoriquement concurrentes ou même de crier à la manipulation lors du concert de casseroles orchestré par des parents pour briser le silence des élus, ne suffisait-il pas simplement de faire preuve de bon sens et d'informer clairement tous les intéressés en temps voulu pour les rassurer face à l'inquiétude grandissante ?
Car, en vérité, seule prévalait la sécurité des enfants et des enseignants. Avant toute autre considération. Fallait-il attendre neuf longs mois pour s'en rendre compte ?