Couac autour de la réservation d’un Charlie Hebdo chez le marchand de journaux du Vieux-Pays à Aulnay-sous-Bois
Publié le 14 Janvier 2015
Ce matin, en écoutant la radio, j’entendais plusieurs personnes raconter leurs aventures pour se procurer l’hebdomadaire Charlie Hebdo. Beaucoup sont revenus bredouille sauf ceux qui l’avaient réservé et qui ont été servis par un marchand consciencieux, respectant les commandes. Cela n’a pas été le cas partout et sans chercher trop loin, arrêtons-nous chez le marchand de journaux du Vieux Pays qui, lui, n’a pas respecté la commande de certains de ses clients. Et pourtant le nom et même l’heure de passage pour récupérer l’hebdomadaire avaient été notés dès lundi. Et bien non, il n’y avait plus de Charlie Hebdo pour ces gens-là ! Comment s’est fait le choix du commerçant ? Qui a été servi ? Apparemment, cette personne s’est fait déborder – manque d’organisation et surtout d’amabilité (un peu trop virulent) – au détriment de ses clients, actuels ou potentiels.
Imaginons un peu la même scène dans d’autres magasins :
Bonjour, j’ai réservé un gigot pour 10 : ah, désolé, quelqu’un est passé avant, je le lui ai donné.
Bonjour, je viens chercher mes baguettes : ah, désolé, je n’en ai plus ; quelqu’un est passé avant, je les lui ai données.
Bonjour, je viens chercher les 500€ commandés : ah, désolé, quelqu’un est passé avant, je les lui ai donnés.
Nous communiquons dans Aulnaylibre sur les magasins de notre ville qui vont de l’avant, qui accueillent tous les nouveaux clients avec le sourire, qui les soignent, qui participent à l’amélioration de notre image, alors quand certains ne suivent pas cette voie, nous communiquons aussi, afin que personne ne soit déçu. Nous soutenons les commerces de proximité, mais les vrais.
Anne-Marie