Baromètre trimestriel de l’immobilier : vous êtes de plus en plus à pouvoir acheter en Ile-de-France !

Publié le 1 Août 2013

immobilieriledefrance.jpgEtonnant ! En dépit de la crise et de la hausse du chômage, la capacité des Franciliens à acquérir un bien immobilier continue à progresser. C’est le baromètre trimestriel Capacim (Capacité d’achat immobilier) de Dauphine Crédit Foncier qui le dit. Les résultats de cet indicateur pour le premier trimestre 2013, qui seront dévoilés aujourd’hui, révèlent en effet des hausses trimestrielles de 0,4 à 8% selon les villes.

Paris plus accessible. Dur dur d’acheter un appartement à Paris. Pourtant, un tiers des ménages habitant l’Ile-de-France seraient en capacité de le faire selon le baromètre. Ils étaient 33,4% au premier trimestre 2013 contre 32,7% un an auparavant.

Une moitié de propriétaires potentiels. Un ménage sur deux en Ile-de-France, 53,4% exactement, a la possibilité d’acquérir un bien immobilier dans l’une des vingt communes de la région étudiées par Capacim.

Des situations très contrastées. « L’Ile-de-France se distingue du reste de la France par des écarts extrêmement significatifs », souligne-t-on au Crédit Foncier. Ainsi, sur les 20 communes retenues par le Capacim pour son baromètre, 67,9% de ménages franciliens peuvent acheter à Evry dans l’Essonne contre seulement 28,4% seulement à Neuilly. Plus généralement, en dehors de ces deux extrêmes, ils sont plus de 60% à pouvoir acquérir un bien immobilier à Palaiseau (91), Meaux et Fontainebleau (77), Cergy et Argenteuil (95), Saint-Denis ou Bobigny, et moins de 45% à Saint-Germain-en-Laye et Versailles (78), Boulogne et Issy-les-Moulineaux (92) ou Saint-Mandé et Vincennes (94). Idem pour les progressions : depuis le premier trimestre 2012, la proportion de Franciliens susceptibles d’acheter à Fontainebleau (77) a augmenté de 8,4%, de 7% à Saint-Germain (78) ou de 6% à Nanterre (92).

Des prix de l’immobilier en baisse. C’est, avec la baisse des taux de crédit, l’explication principale de cette hausse de la capacité d’achat des Franciliens. Les prix baissent et donc, le nombre de foyers qui peuvent acheter augmente. CQFD. Mais cette capacité reste théorique. Car dans la réalité le nombre de transactions n’augmente pas en proportion. Bien au contraire. Les ménages pourraient théoriquement se lancer dans un achat mais, par manque de confiance dans l’avenir, ils préfèrent reporter cette acquisition.

Source : Le Parisien

 

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

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T
Ce que l'on peut constater, c'est que les ménages françaises commencent peu à peu à s'intéresser à l'immobilier, ce qui est déjà un bon début!
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V
La situation de l'immobilier est très contrastée c'est vrai, et ce cas, ce fut depuis longtemps. Il est ainsi important de toujours passer par l'étape de comparaison.
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