Aulnay-sous-Bois : un cinéma UGC bientôt de retour à O'Parinor ?
Publié le 27 Septembre 2011
Le 11 octobre prochain la commission départementale d'équipement examinera le projet de multiplexe qu’UGC souhaite ouvrir à Aulnay-sous-Bois en septembre 2013, au sein du centre commercial O’Parinor. L’enseigne reviendrait ainsi en force sur un terrain qu’elle a déjà occupé.
Les vieux clients des boutiques d’O’Parinor s’en souviennent : jusqu’en 2004, ils pouvaient se faire une toile au sein d’une des quatre salles UGC. Cédé à un repreneur, le petit cinéma avait ensuite définitivement fermé en 2008.
Cette fois, UGC voit les choses en grand : 14 salles modernes, soit 2614 places, avec un ciné-café, et une programmation mêlant « films familiaux et art et essai ». « Nous avons toujours cru au potentiel de cet endroit, cela fait plusieurs années que nous y réfléchissons », indique Florent Dumont, responsable des études chez UGC. Un autre emplacement avait été envisagé, sur le terrain de l’ancien garage Renault, près du carrefour de l’Europe, puis abandonné.
Objectif : 750 000 spectateurs par an
Jérôme Charbonneau, directeur du centre commercial, est ravi : « Il y a une vraie attente, les clients viennent régulièrement nous demander : Quand est-ce que vous ouvrez un cinéma? C’est un complément dans notre offre de loisirs. » Pour accueillir les grands écrans, une extension va être construite, à côté de l’une des locomotives du centre commercial : le futur magasin d’équipement Boulanger (qui ouvrira mi-octobre dans les locaux occupés auparavant par l’enseigne Saturn).
Au total, l’arrivée d’UGC doit permettre de créer environ 120 emplois, dont près de 80 au sein d’un pôle de restauration qui doit s’installer à proximité du cinéma. UGC espère attirer 750000 spectateurs par an, comptant sur les 12,5 millions de clients drainés par le centre.
Sans attendre le feu vert de la commission départementale, UGC, le groupe Hammerson et la ville d’Aulnay ont mis sur pied une charte, offrant quelques garanties au cinéma municipal Jacques-Prévert. Ce dernier pourra notamment accepter les spectateurs munis de cartes d’abonnement à UGC. Quid des inquiétudes exprimées à Sevran, ou dans d’autres villes alentour, où les salles de proximité risquent aussi de perdre une partie de leur public? « Nous sommes prêts à discuter avec d’autres cinémas », insiste Florent Dumont.
Source : G.B. Le Parisien du mardi 27 septembre 2011