Aulnay-sous-Bois : les élèves du collège Pablo Neruda sont des pros des robots

Publié le 30 Mai 2012

Cybertech vient d’atteindre la majorité. Ce concours de robotique, créé par Dominique Nibart, un professeur de technologie du collège Pablo-Neruda d’Aulnay-sous-Bois, a en effet vu sa 18e super-finale se dérouler en fin de semaine dernière. « Au départ, j’avais la volonté de prouver que les élèves de Seine-Saint-Denis étaient capables d’inventivité, qu’ils n’étaient pas là que pour brûler des voitures », explique l’enseignant. La première année était donc réservée aux élèves de Seine-Saint-Denis.

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Toutes les équipes récompensées

Mais le concours s’est rapidement nationalisé et même internationalisé. De la Savoie à la Tunisie en passant par les Antilles, le tournoi attire des jeunes du monde entier. Ils étaient plus de 600, âgés de 11 à 17 ans, à surveiller l’avancée de leurs robots dans le gymnase Pierre-Scohi d’Aulnay. Car lors de l’épreuve, la règle est stricte : les participants n’ont pas le droit de les toucher ni celui de les commander à distance.

Au collège Neruda, la robotique est maintenant une option. Les élèves volontaires passent un entretien, pour la forme, puisque « s’ajouter une heure en plus par semaine, ça prouve déjà qu’on est motivé », estime Khaled. Le jeune homme de 15 ans, en 3e dans le collège, explique : « Tous les mardis après-midi, pendant une heure on se réunissait tous dans une salle remplie de matériel. Nous, on était quatre à travailler sur le robot. On est à fond dans le projet, depuis le début! » Trois classes de Neruda ont participé au tournoi, soit dans l’organisation, soit en créant des robots rigolos, comme ce bateau orange ou ce Bart (le personnage de la série « les Simpsons ») sur un skate à grandes roues.

Le concours, amical, a récompensé toutes les équipes d’un prix, qu’il soit esthétique ou encore technique. « Le but premier, c’est la convivialité. Il ne s’agit pas de mettre la compétition au cœur de l’action », explique Dominique Nibart. « C’était vraiment bien, on a appris des choses. Plus tard, je serai ingénieur aéronautique », conclut Khaled, sûr de lui.

Source information et photo : Amandine Liard. Le Parisien du 30 mai 2012.

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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