37 locataires sans toit après l’incendie au Gros Saule à Aulnay-sous-Bois. Personne n’a été blessé.
Publié le 31 Décembre 2013
Emmitouflés dans des couvertures de survie, les rescapés de l’incendie du 3, mail du Docteur-Pascurel (NDLR Pascarel), à Aulnay, ont trouvé refuge dans l’école située en face, à Sevran. Hier, trente-sept personnes ont tout perdu dans le sinistre qui a ravagé trois appartements et endommagé fortement deux autres, vers 7 heures du matin, cité du Gros-Saule. Trois familles sont plus lourdement touchées. A elles seules, elles représentent, vingt-neuf personnes. Au premier étage où s’est déclaré l’incendie, le père de famille raconte comment il a réveillé et sauvé un par un ses sept enfants, cinq filles et deux garçons, âgés de 8 à 18 ans. En cette semaine de vacances, tous dormaient profondément.
« J’ai été réveillé par une odeur de brûlé », explique-t-il. Quand il s’est levé, le F5 était déjà envahi par la fumée. « Je suis monté frapper chez mes voisins, j’ai dû toquer fort pour les réveiller », poursuit-il. En bas de l’immeuble, les familles n’ont pas eu le temps d’enfiler des vêtements chauds et les locataires sont alors pour la plupart vêtus de leur pyjama. Certains ont pu récupérer des doudounes prêtées par des voisins. On ne déplore aucun blessé. Seule une personne incommodée par la fumée a été conduite à l’hôpital.
La municipalité d’Aulnay a pu compter sur la solidarité de Sevran, sa voisine, pour héberger les sinistrés. Des boissons chaudes et un repas ont été servis. Puis avec le bailleur, Domaxis, elle s’est employée à trouver des solutions de relogement pour cinq familles. Le directeur territorial de Domaxis, qui a écourté ses vacances, précise : « Nous avons beaucoup de mal à trouver des solutions durables pendant cette période et à mobiliser des appartements, car notre patrimoine est réduit dans le secteur. »
Deux à trois logements ont été répertoriés sur Sevran. Une famille sera relogée à l’hôtel. Le bailleur a annoncé qu’il était prêt à prendre en charge une semaine de nuitées.
Source : Le Parisien. Vidéos : Aulnaylibre !