Publié le 8 Mai 2014

Les travaux concernant le déploiement de la fibre optique à Aulnay-sous-bois avancent ! Le Conseil Municipal de la ville a signé une autorisation d’urbanisme en vue d’un détachement de parcelle dans le secteur du Gros Saule, suite à la demande formulée par SFR. L’opérateur, chargé de déployer la fibre optique, souhaite implanter un NRO (nœud de raccordement optique) pour la desserte des habitants de la Ville d’Aulnay-sous-Bois (la ville est placée en ZMD : Zone Moyennement Dense).

La Ville d’Aulnay-sous-Bois, propriétaire d’une parcelle référencée au cadastre section DL n°261 pour 1 430m² (située au 99 rue du Docteur Fleming) devrait très prochainement mettre à disposition de SFR, la place nécessaire pour l’implantation du NRO (ce dernier aura une emprise de 130 m² environ).

cadastre-DL261-aulnay-NRo-SFR.PNGAutorisations d’urbanisme pour le NRO signées ! Ca avance !

Le 18 avril 2014, le Conseil Municipal a autorisé le nouveau Maire, Bruno Beschizza, « à déposer et signer les autorisations d’urbanisme, les documents de division et l’ensemble des pièces administratives et techniques »nécessaires à l’implantation du NRO (déclaration préalable de division en vue de construire, document d’arpentage, bail emphytéotique administratif...).

Interrogé par la rédaction d’Univers Freebox, Olivier Attiori, Conseillé municipal, délégué aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, devrait « bientôt satisfaire votre curiosité » concernant le déploiement de la fibre optique à Aulnay-sous-bois, et notamment dans certaines zones très mal desservies par l’ADSL (Le Vieux-Pays, La rose des vents, le Gros Saule...). Ces zones devraient bénéficier des avantages de la fibre optique en priorité.

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Pour information, le 4 juillet 2013, la Ville a signé une convention de mise à disposition d’infrastructures de génie civil (plusieurs kilomètres de fourreaux, etc...) avec Debitex Télécom. La Ville loue ses fourreaux 0,30 € HT/mètre linaire/an, au titre des redevances d’occupation des domaines. La mission principale de Debitex Telecom : apporter le Très Haut Débit à l’ensemble des professionnels (ZAE) et aux secteurs publics.

Toutefois, pour gagner du temps, les infrastructures de Debitex Telecom (filiale de SFR Collectivité qui a répondu à la Délégation de Services Publics) pourraient également servir pour le déploiement "résidentiel". En juillet 2013, SFR avait d’ores et déjà commencé la phase d’études.

On peut très facilement voir le logo de Debitex à Aulnay-sous-bois en scrutant le sol. La photo a été prise le 6 Mai 2014 dans la rue Jacques Duclos (SFR utilise également le réseau en fibre optique de Debitex Telecom pour son réseau Dual Carrier).

NB : Carré rouge ou carton rouge ? Pour conclure, interrogé sur le déploiement de la fibre optique à Aulnay-sous-bois, SFR botte en touche et nous indique qu’il « ne dispose pas plus d’informations à ce sujet ».

Pour consulter la délibération n°38 du Conseil Municipal du 18 avril 2014

Source : http://www.universfreebox.com/

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Publié dans #Technologies

Publié le 8 Mai 2014

affiche-victoire-de-1945_image-central.jpg.jpgCe matin se déroulera la célébration du 69e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 au Nouveau Cimetière d’Aulnay-sous-Bois. Au programme à partir de 11h : dépôt de gerbes, discours des officiels et formation du cortège pour se rendre à la plaque du 8 mai 1945.

Source : site internet de la ville

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Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 7 Mai 2014

creche-toulouse.jpgDes murs de béton brut, percés de larges ouvertures, sans toit ni fenêtres, émergeant derrière des palissades de chantier. « Vous parlez d'un voisinage ! », maugrée une riveraine. En juillet, cela fera trois ans que les habitants de la rue de Toulouse, à Aulnay, cohabitent avec le bâtiment inachevé de ce qui devait être une crèche multi-accueil de 40 berceaux.   Sur le papier, l'édifice avait de l'allure. Dans les faits, l'équipement ne verra jamais le jour, c'est désormais une certitude. La semaine dernière, le conseil municipal a acté le fait que ce chantier ne reprendra... que pour démolir l'existant. « Il y a lieu de détruire l'actuelle construction y compris les fondations », précise la délibération.

La ville voudrait vendre la parcelle

L'épilogue se profile donc, pour un projet qui avait tourné au fiasco. Les travaux, engagés en janvier 2011 sous l'ancienne municipalité socialiste, avaient été brutalement interrompus au bout de cinq mois : un voile de béton s'était abattu sur un ouvrier, alors que celui-ci travaillait à deux mètres de hauteur. L'homme a eu la jambe arrachée. La ville avait alors demandé l'arrêt complet du chantier : « J'avais un doute sur la stabilité de l'ouvrage », confie Miguel Hernandez, ex-maire-adjoint (PC) au bâtiment, aujourd'hui élu d'opposition. Le doute était fondé. L'expertise judiciaire, demandée par la commune, a conclu en novembre dernier à « des erreurs de conception et de réalisation », indique-t-on au cabinet du maire. Ce qui mettrait donc en cause l'architecte et l'entreprise de travaux. En revanche, la commune, maître d'ouvrage, avait rempli toutes ses obligations, assure Miguel Hernandez : « Il n'y a pas eu de négligence. Un surveillant de chantier se rendait régulièrement rue de Toulouse, et faisait ses remarques. »

« J'hérite d'une situation mal gérée depuis trois ans », râle le nouveau maire UMP Bruno Beschizza. Celui-ci ne veut pas lancer la démolition tout de suite. « La délibération me laisse deux ans pour agir. Je veux rencontrer les habitants, discuter de l'avenir du terrain », indique-t-il. Mais l'édile espère surtout qu'un opérateur, intéressé par la parcelle, accepte de prendre en charge la démolition. La ville économiserait ainsi environ 80 000 €. Elle en avait déboursé 700 000 € pour ce projet (sur un coût annoncé de 2,1 M€), une somme qu'elle récupérera probablement via les assurances. Le projet de crèche est-il enterré ? « On n'en a pas fait le deuil, assure Bruno Beschizza. Mais il n'est pas sûr que ce soit dans ce quartier que les besoins soient les plus importants. » L'élu rappelle qu'une autre structure, privée, existe à quelques rues de là, et dispose encore de berceaux disponibles.

La ville, située dans un département parmi les moins bien dotés de France, compte aujourd'hui 1 400 demandes, pour 800 places existantes.

Source : Le Parisien

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Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 7 Mai 2014

demolition-psa-aulnay.jpgLA VUE APPARAÎT au tournant de la bretelle d'autoroute, saisissante. Des monceaux de débris là où se dressaient il y a encore quelques semaines les larges murs de l'atelier de montage. Au premier plan, un parking vide, là où s'alignaient autrefois les Citroën C3 rutilantes, tout juste sorties des lignes de production. Ici et là, les bras articulés des pelles mécaniques se déploient lentement. La démolition de l'usine PSA d'Aulnay est désormais lancée.

Les ouvriers du groupe EPC, en charge du chantier, ont attaqué l'immense site industriel par sa partie nord, le long de la voie de liaison entre l'autoroute A 1 et la Francilienne. Le terrain doit en effet être libéré pour accueillir ensuite la construction des entrepôts du groupe ID Logistics en 2015. Ce projet de plate-forme logistique fait d'ailleurs l'objet d'une enquête publique à Aulnay et Gonesse (Val-d'Oise), qui s'achèvera le 16 mai.

L'usine n'est toutefois pas totalement déserte. Près de 200 personnes (syndicalistes, salariés handicapés regroupés au sein d'un service multi-activités...), franchissent encore les portes à tourniquets, côté boulevard André-Citroën. Mais les uns après les autres, les ateliers vont progressivement disparaître du paysage au cours de l'année.

Au total, EPC devra déconstruire 180 000 m 2 de bâtiments, dont des toitures métalliques et des verrières contenant de l'amiante. L'entreprise a signé pour cela un contrat de plus de 6 MEUR avec le groupe PSA, et doit achever ses travaux au premier trimestre 2015. Quant à l'aménagement du site lui-même (d'une surface totale de 160 ha), il est encore en discussion, sous la houlette de Jean-Paul Bailly. Un schéma directeur, élaboré par les services immobiliers de PSA, pourrait être rendu public au début de l'été.

L'usine PSA d'Aulnay comptait plus de 3 000 salariés à l'été 2012, au moment où était annoncée sa fermeture. A l'issue du plan social, des lettres de licenciements ont été adressées à 188 personnes qui n'avaient pas trouvé de solution. Depuis, une quarantaine d'entre elles ont opté, à la mi-avril, pour un congé de reclassement d'une durée maximale d'un an.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié dans #Economie

Publié le 6 Mai 2014

Communiqué de presse du Collectif de Soutien aux Roms d’Aulnay

ARRETE ANTI-MENDICITE : UNE MESURE INUTILE ET AGRESSIVE

Aset-07.01.14---10.jpgLe maire d’Aulnay-sous-Bois vient de prendre un arrêté anti-mendicité. Les populations roumaines et bulgares, vivant dans des conditions indignes dans des bidonvilles, sont visées par cette mesure sécuritaire inutile et agressive. Cet arrêté ne pourrait que renforcer la stigmatisation des populations visées.

Le Collectif de soutien aux Roms d’Aulnay-sous-Bois déplore cette décision qui n’apporte aucune solution au problème, et évite de le traiter réellement. C’est un simple prélude aux expulsions déjà annoncées qui, depuis plusieurs années, n’ont fait que dégrader les conditions de vie dans les bidonvilles. Les familles expulsées s’établissent alors dans les communes alentour, se retrouvant à nouveau face à l’incompréhension des riverains.

Aux bidonvilles Chagall et Citroën d’Aulnay-sous-Bois, c’est plus de 6 mois d’un travail de médiation et de scolarisation patient et difficile mené par des collectifs de citoyens et de citoyennes en partenariat avec des associations de terrain, qui vont être anéantis.

Cet arrêté n’améliorera pas l’accès aux droits fondamentaux des habitants des bidonvilles : eau, hébergement, scolarité, santé. Des solutions plus humaines et plus dignes existent pourtant. C’est pourquoi notre Collectif appelle à des mesures concertées pour rompre avec l’impuissance des pouvoirs publics :

- Une table ronde régionale pour ne pas laisser les élus locaux seuls face à des situations

complexes qu’ils ne peuvent gérer

- La mise en oeuvre de la circulaire du 26 Août 2012 pour développer des solutions alternatives aux expulsions et aux autres mesures préliminaires

Le Collectif reste prêt à participer à des actions de droit commun ayant pour objectif l’insertion et l’accompagnement de ces citoyens européens, en partenariat avec les élus locaux et les associations de terrain.

Contact : François Siebecke 06.13.38.43.45

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Publié dans #Communiqués

Publié le 6 Mai 2014

twin.jpgDifficile de dire « non-non » quand on vous propose de jouer devant environ 350 millions de spectateurs. C'est d'ailleurs pour ça que les Twin Twin ont dit « oui-oui ». Le groupe, originaire de Montreuil, a été sélectionné pour représenter la France au Concours Eurovision de la chanson ce samedi. Une occasion formidable pour le trio qui vient de sortir son deuxième album le 10 avril*, un mélange hip-hop, pop et electro.  

Lorent-Idir et François-Djamel connaissent Montreuil sur le bout des doigts. Les jumeaux y sont nés il y a vingt-huit ans et, très tôt, ont voulu se lancer dans la musique. Ils autoproduisent un premier album en 2008, « Chimère », et écument toutes les salles de la ville. « A Montreuil, il y a une véritable énergie créatrice dont on se nourrit, souligne Lorent-Idir. C'est important de baigner dans cette ambiance. » Touche à tout, les deux frères se lancent dans le cinéma et réalisent un moyen-métrage produit par Why Not Production (qui s'occupe notamment des films de Desplechin, d'Audiard ou de Podalydès). « L'ancien directeur du Méliès, Stéphane Goudet, nous a proposé de jouer dans le cinéma et de faire un concert, détaille François-Djamel. Il nous manquait un beat boxer (NDLR : boîte à rythme humaine) et nous avons intégré Patrick, 29 ans, le troisième membre du groupe. » Au-delà de la musique, les Twin Twin, c'est surtout un style de vie. « J'habitais Villeparisis (Seine-et-Marne) et je voulais me rapprocher de Paris, les jumeaux m'ont proposé une colocation à Montreuil, raconte Patrick Biyik. Et là, j'ai eu un choc culturel. » Car leur maison, c'est un peu « l'Auberge espagnole ». Patrick a ainsi croisé une danseuse suédoise, une chanteuse américaine et, le fin du fin, un écrivain russe qui fût le chauffeur... de la famille Kalachnikov.

« Tout cela, ça concourt à notre créativité. Il n'y a qu'à Montreuil qu'on trouve une telle palette de talents », assure Patrick. Après leur premier album, le trio enchaîne les concerts. Des vrais stakhanovistes de la scène avec pas moins de 250 performances entre 2010 et 2013. Les premiers furent d'ailleurs réalisés avec une vieille sono cassée qui provenait... du conseil général. C'est dire si le groupe est attaché au département.

« Grâce à des endroits comme les Instants chavirés, le café la Pêche, la maison populaire, on a découvert des styles et enrichi le nôtre », s'emballe Lorent-Idir. Ils finissent par se faire repérer et assurent les premières parties de Shaka Ponk, Stromae ou Nina Hagen. En Espagne, ils jouent avec Gloria Gaynor. Ils partent en Allemagne, au Canada et même en Colombie. Puis le responsable de la partie France de l'Eurovision les appelle pour leur proposer de participer à l'émission. « Une expérience unique, un spectacle populaire et fun qu'on serait stupide de refuser », sourient les trois compères. Si le trio a fini par quitter Montreuil pour s'installer à Paris, il continue à répéter dans leur ville d'origine. « On sait où on a grandi et on ne l'oubliera jamais, analyse François-Djamel. Revenir ici, c'est vraiment naturel. »

Samedi au Danemark, leur titre « la Moustache », une chanson dance et colorée, devrait faire frémir le jury.

* Twin Twin, « Vive la vie », Edition Warner.

Source : Le Parisien

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Publié dans #93 Infos

Publié le 5 Mai 2014

Un jour un panneau d'entrée de ville a été déplacé et l'ancien démonté. Par mesure de sécurité quatre barrières avaient été posées afin que les piétons ne trébuchent pas. Le top.

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Sauf que tout cela se passe en octobre 2008 et que la photo a été prise le 24 avril 2014 !

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Averti de ce colossal problème municipal, le nouveau maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza, qui n'a pas peur des trous, a immédiatement trouvé une solution qui ne peut que nous satisfaire. Le top.

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Cette photo a été prise le 25 avril 2014.

Marc Masnikosa

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Rédigé par Marc Masnikosa

Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 5 Mai 2014

Abandonné et non entretenu depuis des lustres, notre château d'eau vient de se transformer en œuvre d’art grâce à la réalisation d'une fresque géante, venue de l'initiative de M. Philippe Mezac, entrepreneur local, gérant d’Idéal Pose installé sur le site de Chanteloup.

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Afin d’étouffer immédiatement toute polémique financière, c'est M. Mezac qui a prêté les nacelles, fourni la peinture et fait venir l'artiste. Cela n'a donc rien coûté aux contribuables Aulnaysiens puisqu’il s’agit d’une action bénévole.

chateau-eau-chanteloup-aulnay-2.jpgL'artiste, Kouka, a réalisé cette fresque entièrement au rouleau avec une contrainte de temps, 2 jours,  une quantité de peinture limitée, et un thème, l'eau. C'est donc avec une représentation de la déesse de l'eau, Pigmé, que l'expression de l'artiste s’est affirmée et organisée sur cet espace géant. Vous pouvez retrouver ses autres  créations sur son site www_kouka.me.

chateau-eau-chanteloup-aulnay-3.jpg

M. le maire Bruno Beschizza et Sébastien Morin, élu à la culture et critique d'art, ont salué l'initiative tout en se posant la question de savoir s’il fallait détruire ou non le château d'eau. Nous leur conseillons de sonder les riverains du quartier, et, si on le garde, pourquoi ne pas continuer de l'orner avec des représentations de poulbots et l’équiper d' un mur d'escalade.  Un peu de vie dans le quartier ne ferait pas de mal.

A noter que d’autres photos sont disponibles via l’office de tourisme d’Aulnay-sous-Bois en cliquant ici.

Marc Masnikosa

 

 

 

 

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Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 5 Mai 2014

trains.JPGLa décision de la SNCF et RFF risque encore de provoquer bon nombre de manifestations d'habitants de Drancy et du Blanc-Mesnil. Dans le cadre d'une future autoroute ferroviaire Atlantique, dont le but est de transporter des camions sur des wagons, des convois de plus d'1 km de long vont traverser plusieurs villes du département* en passant de nuit, notamment par la gare de Drancy. Le conseil municipal de la ville a d'ailleurs voté, mardi dernier, une motion contre le projet. L'enquête publique, elle, démarre ce lundi. Le ministère des Transports assure que le passage par Drancy n'est à l'heure actuelle qu'une hypothèse.

L'UDI Jean-Christophe Lagarde a lancé une pétition

Ce projet reliera en 2016, sur une distance de 1 050 km, les terminaux de Tarnos dans les Landes et de Dourges dans le Pas-de-Calais, proposant une alternative au transport routier sur un axe saturé. Par rapport à la route, cela réduira de 20 % les temps de transport avec un coût inférieur de 10 à 15 %. Cette liaison offre un lien direct entre le nord de l'Europe, la 
France et l'Espagne et vise un marché de 950 000 semi-remorques par an qui transitent actuellement par la route. Sur les voies circuleront donc des trains longs de 1 050 m, soit l'équivalent de 60 semi-remorques. Des wagons spécifiques seront construits et pourront rouler sur l'ensemble du réseau européen. Près de 150 emplois devraient voir le jour pour l'exploitation de la ligne. Dans le détail, les choses sont un peu plus compliquées. Car la gare de Drancy est déjà sous les feux de l'actualité concernant le stockage et la traversée du site par des wagons contenant des produits radioactifs. La préfecture a notamment pris un arrêté interdisant toute nouvelle construction autour de la gare. « Une fois de plus, on se fout complètement des populations, s'énerve Alain Ramos, président du collectif Corigat qui lutte contre la traversée des convois nucléaires. On a déjà les nuisances de l'A1, de l'A3, les convois toxiques et maintenant les convois de nuit ! La gêne sonore sera évidente. Et personne ne nous a avertis de ce projet alors qu'il existe une commission d'information et d'échange avec le préfet. La dernière réunion a eu lieu le 22 février. »

Le député-maire UDI, Jean-Christophe Lagarde, n'a pas tardé à réagir non plus. Il a fait voter une motion en conseil municipal et a lancé une pétition sur Internet. « On marche sur la tête, s'insurge l'élu. La gare de Drancy n'est pas faite pour accueillir des convois d'une telle longueur. Des plans de contournement existent à Lyon et à Montpellier, pourquoi pas en Ile-de-France ? Enfin, la ligne de la grande ceinture, qui sera empruntée par ces grands convois, est déjà l'une des lignes les plus saturées et les plus risquées de France. Ce choix est incompréhensible. » La colère de Jean-Christophe Lagarde est d'autant plus marquée qu'il évoque un projet de fret, datant de 2009, proposant de passer par la gare de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), un site pouvant accueillir de longs convois et moins urbanisé.

*Aulnay, Le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Drancy, Sevran, Tremblay, Villepinte, Stains. Le dossier de l'enquête publique est consultable jusqu'au 5 juin en préfecture à Bobigny et dans les mairies de Drancy et Tremblay.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Transports

Publié le 5 Mai 2014

molotov_cocktail.jpgUn homme a été arrêté, vendredi soir, rue Edgar-Degas, à Aulnay-sous-Bois, alors qu'il venait de jeter des projectiles sur un véhicule de police, brisant le rétroviseur droit. Il avait également lancé un cocktail Molotov, sans atteindre sa cible.

Source : Le Parisien

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Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 5 Mai 2014

AM.jpgLa police municipale applique le nouvel arrêté antimendicité, qui vise notamment les Roms. Ceux-ci sont invités à circuler. S’ils reviennent faire la manche, ils seront verbalisés.

Hier matin, jour de marché, dans le centre-ville d'Aulnay. Par équipe de deux, les agents de la police municipale patrouillent au milieu des étals des marchands. Objectif : prévenir les personnes qui ont l'habitude de faire la manche dans ce secteur de l'existence de l'arrêté municipal antimendicité, pris le 29 avril par le nouveau maire UMP, Bruno Beschizza*.

« Pour l'instant, nous menons un travail d'information, explique Laurent Chemin, chef de service des brigades de jour à la police municipale. Nous expliquons l'arrêté aux contrevenants et nous leur demandons de quitter les lieux. S'ils reviennent, nous les verbaliserons. Ils risqueront alors jusqu'à 38 EUR d'amende. » Le message est semble-t-il passé puisque, fait exceptionnel, hier en milieu de matinée, seul un homme mendiait devant le Monoprix. « Dès 9 heures, nous avons demandé à une jeune femme rom, avec un bébé dans les bras, de circuler. Nous avons également informé un autre membre de sa famille qui faisait la manche un peu plus loin. Ils ont compris puisqu'ils sont partis en direction de la gare où ils ont pris le train. » Un jeune homme qui vendait du muguet sur le parking du marché a également été prié de quitter les lieux.

« Cet arrêté n'a pas pour objectif d'engorger les tribunaux, martèle Bruno Beschizza, venu faire un tour sur le marché. C'est un outil juridique pour permettre aux polices municipale et nationale de lutter contre la mendicité. » Le nouveau maire ne s'en cache pas : cet arrêté n'est que le prélude à l'évacuation des trois bidonvilles roms qui abritent près de 2 000 personnes.

Annie, Josette, Claude et Gilles, un groupe de retraités, n'en attendaient pas moins du maire : « Des gens qui font la manche, il y en a toujours eu. Mais là, il y en a trop. Ils sont sur le marché, dans le souterrain de la gare, partout. Et c'est sans parler des bidonvilles... Alors, oui, cet arrêté, c'est bien. » Michaël, un des barmen du quartier de la gare, ne dit pas autre chose. « Vendredi, ils étaient encore à l'entrée et à la sortie du souterrain de la gare et près du Monoprix. Il y en a qui demandent un peu d'argent, d'autres qui jouent de la musique. Cette semaine, une Rom est entrée dans le bar. J'ai dû la chasser ! Elle importunait les clients. » Même écho chez une des fleuristes du marché : « Ils vendent du muguet, du lilas, pour rien du tout ! Moi, mes fleurs, je les achète aux Halles. Du coup, c'est plus cher et personne n'en veut ! Alors, oui, que le maire les chasse ! »

Pour autant, les habitants d'Aulnay ne sont pas tous, loin de là, favorables à cet arrêté. « Moi, je prends le train tous les jours à la gare et, honnêtement, les Roms ne m'embêtent pas du tout. Pour moi, cet arrêté, c'est de l'affichage politique », commente Anette, 52 ans. « C'est vrai qu'ils sont presque tous les jours dans le souterrain de la gare. Mais franchement, ils ne sont pas agressifs, estime Ayat, 29 ans, une pharmacienne du quartier. Personnellement, je leur donne régulièrement de l'argent. Et je ne suis pas la seule. A la pharmacie, on a des clients qui achètent du lait pour leurs enfants. » Attablé au comptoir d'un café, Dominique, 58 ans, s'avoue gêné par cet arrêté : « Moi, j'habite dans les quartiers nord. Ils sont tous les jours au carrefour de l'Europe. Mais, si on ne veut pas donner, on ne donne pas. Et puis, ce sont des êtres humains. Il faut un peu d'humanisme ! »

De fait, nul n'est dupe. Cet arrêté ne va en rien régler la question rom. « Je veux juste faire passer le message que si dans certaines villes du département, tout leur est permis, à Aulnay, ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent », conclut le maire UMP.

* Il est interdit de faire la manche de 8 heures à 20 heures dans six secteurs de la ville, jusqu'au 30 septembre.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié dans #Sécurité publique

Publié le 4 Mai 2014

Hamon.jpgRéforme. Le ministre de l’Education l’a encore martelé, avant-hier, dans un établissement de Seine-et-Marne. Les écoliers travailleront à la rentrée du lundi au vendredi, mercredi inclus.

Déminer sans « détricoter ». Pour son premier déplacement dans une école depuis l'annonce de l'assouplissement des rythmes scolaires, Benoît Hamon a de nouveau martelé que l'assouplissement promis de la réforme des rythmes scolaires n'empêcherait en rien son application. La visite dans cet établissement de Lieusaint (Seine-et-Marne) arrive à point nommé, trois jours après la démission de son directeur général de l'enseignement scolaire, interprétée par certains comme un désaveu alors qu'un décret présenté la semaine prochaine doit donner la possibilité aux maires d'aménager avec davantage de flexibilité le temps périscolaire.  

En clair, les communes pourront regrouper les activités en un après-midi pour une meilleure organisation (au lieu d'une heure par exemple chaque après-midi). Les cours devant le tableau noir se dérouleront bien du lundi au vendredi, mercredi matin inclus.

A l'école Ferme-de-la-Chasse de Lieusaint, c'est déjà peu ou prou la formule qui a été adoptée par parents, enseignants et mairie « dans la concertation ». « En une heure et demie le vendredi après-midi, on a le temps d'emmener les élèves faire du foot ou à la ludothèque », explique la directrice Emmanuelle Litwinski. « L'impact est plutôt négatif parce que la semaine est plus longue et les enfants sont plus fatigués. Avant, ils avaient une vraie coupure », oppose une enseignante. « Le moment où on apprend le mieux c'est entre 9 heures et 11 heures du matin » a insisté Benoît Hamon.

Frédéric, père de Romane, scolarisée en CP, opine du chef. Lui n'a guère remarqué de bâillements excessifs dès le jeudi matin ou une soudaine paresse devant les devoirs. « On amenait déjà notre fille au centre, car on travaille le mercredi », confie-t-il. Cet informaticien voit sa fille revenir « super contente » des cours de zumba ou des rencontres avec des personnes âgées en maison de retraite. Dans cette école modèle, le système « a mis un peu de temps avant de se roder mais fonctionne très bien », admet Chantal, représentante des parents d'élèves. « Et il n'y a pas eu de hausses des impôts locaux ni des frais de cantine », se réjouit-elle. « Ma fille a appris le foot et ça lui a beaucoup plu. Ça lui a permis de découvrir une activité qu'elle pensait réservée aux garçons. » Cette assistante de direction qui ne travaille pas le mercredi a initialement rechigné à régler son réveil plus tôt cet habituel jour de relâche mais s'est finalement « organisée ». « Je couche ma fille à la même heure le mardi soir et je profite du mercredi matin pour prendre du temps pour moi. »

Toutes les communes peuvent-elles connaître in fine cette application exemplaire ? En plein mouvement d'opposition aux nouveaux rythmes, de nombreux édiles avaient insisté sur les disparités entre mairies bien dotées et petites communes rurales. L'Association des maires de 
France a de nouveau interpellé le ministre de l'Education sur la question du financement, s'inquiétant de l'incapacité de certaines communes à assumer la réforme.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Education

Publié le 3 Mai 2014

3811637_11-1-40067018_545x341.jpgElles refusent d'être privées de sorties scolaires. Hier matin, une trentaine de mamans voilées se sont rassemblées devant l'école maternelle Maurice-Audin du Blanc-Mesnil pour dénoncer la stricte application, dans cet établissement, de la circulaire Chatel de 2012 qui interdit le port du foulard lors de sorties scolaires.

« La directrice de cette école refuse systématiquement les accompagnatrices qui portent le voile. C'est de la discrimination », accuse Feirouz, une mère voilée, membre du collectif « Sorties scolaires avec nous », créé à la rentrée 2013. « Dans les quartiers, nous sommes souvent les seules disponibles pour les sorties », affirme-t-elle. Selon les manifestantes, la directrice de l'école aurait préféré annuler la sortie poney des grandes sections de maternelle, parce qu'elle ne disposait que d'un accompagnant -- un papa -- en dehors des mamans voilées. Une décision parfaitement autorisée par les textes...

Elles écrivent au nouveau maire et à Benoît Hamon

Aujourd'hui, c'est en effet au directeur de l'établissement que revient le choix de tel ou tel accompagnant. L'application de la loi diffère donc selon les établissements. « Au Blanc-Mesnil, la plupart des groupes scolaires refusent de prendre les mamans voilées comme accompagnatrices », assure encore Feirouz. Contactée, la Direction académique est restée hier injoignable, de même que le rectorat de Créteil. Sa position, au dire des enseignants, est cependant très claire. « Elle assume les positions prises par les directeurs d'établissements », confie un instituteur sous couvert d'anonymat.

Dans un souci d'apaisement, le Snuipp, le principal syndicat des enseignants du primaire, refuse désormais de s'exprimer sur le sujet. Mais sa position n'a pas changé d'un iota : le pragmatisme doit prévaloir et c'est aux enseignants de décider au cas par cas.

A l'inverse, dans les rangs de la FCPE, principale fédération des parents d'élèves, on réclame une clarification des règles. « Nous voulons une législation claire qui autorise les mamans voilées à accompagner leurs enfants lors des sorties scolaires, martèle Michel Hervieu, président d'honneur de la FCPE 93. Les mamans ne sont pas des agents de la fonction publique, Il n'y a donc aucune raison de les obliger à une neutralité religieuse ».

Pour tenter de faire avancer leur cause, le collectif « Sorties scolaires avec nous » a écrit au nouveau ministre de l'
Education, Benoît Hamon, ainsi qu'au nouveau maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen (UMP). Ce dernier n'a pu être joint. Avant d'être élu, suite à une première mobilisation du collectif, il lui avait proposé de créer des écoles privées. « Ce n'est pas la solution, tranche Feirouz. Nous rejetons le communautarisme. Nous voulons que nos enfants restent à l'école publique ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 2 Mai 2014

BBSCOHYLes Roms dans le collimateur. Comme promis durant sa campagne, l’UMP Bruno Beschizza a interdit la mendicité dans six secteurs de la ville de 8h à 20h.

Cela faisait partie de ses promesses de campagne. Le nouveau maire UMP d'Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, vient de prendre un arrêté anti-mendicité (voir le texte officiel ici). Cette disposition n'avait semble-t-il encore jamais été prise en Seine-Saint-Denis.

« Durant la campagne, on m'a systématiquement parlé de ce problème. Je ne me voyais pas demander à ma police municipale d'agir, sans lui donner les moyens de le faire », indique l'élu, qui a notamment ciblé les zones proches des campements roms, établis dans le nord de la ville, et le long de l'autoroute A 3. Le sujet alimentera probablement le débat au conseil municipal qui se tient ce soir.

L'arrêté, valable jusqu'au 30 septembre prochain, évoque « le nombre croissant de personnes se livrant à la mendicité en différents endroits de la ville », « parfois de manière agressive ou avec enfants » ainsi que « les plaintes adressées par les administrés et les difficultés pour les forces de police de les gérer ».

Comme l'exige le droit, l'arrêté définit un périmètre et des horaires d'application. La préfecture de Bobigny indique n'avoir formulé « aucune objection ». Il proscrit donc les mendiants de 8 heures à 20 heures, dans six secteurs de la commune : le quartier centre-gare ; l'avenue Anatole-France ; la rue du 11-Novembre ; le secteur du Vieux-Pays ; les grands axes du nord de la ville, rues Duclos, Chagall, Cézanne, carrefour de l'Europe ; et enfin le marché du Galion, en lisière de la Rose-des-Vents. Polices nationale et municipale devraient donc concentrer leurs efforts sur ces secteurs, et en faire partir les quêteurs qu'on aperçoit aux feux tricolores ou aux portes des supérettes.

Pour Bruno Beschizza, la mesure, prise sur le modèle des villes comme Orléans ou Nice, sert clairement de prélude à l'évacuation des bidonvilles roms. L'élu a déjà pris, de concert avec le maire UDI du Blanc-Mesnil, un arrêté afin de démanteler le campement situé le long de l'autoroute A 3, qui pourrait avoir lieu prochainement.

« On n'est pas étonnés, la situation en Seine-Saint-Denis promet d'être violente », soupire François Siebecke, ancien élu Europe Ecologie et membre du collectif de soutien aux Roms d'Aulnay. L'arrêté peut faire l'objet d'un recours dans les deux mois à compter de sa publication.

Ailleurs, la disposition a parfois fait long feu. Certains arrêtés ont ainsi été annulés par le tribunal administratif, comme à la Madeleine, près de Lille (Nord). A Paris, la préfecture de police a renoncé en 2012 à reconduire plusieurs arrêtés anti-mendicité jugés peu efficaces -- avec des amendes restées largement impayées. Ils visaient notamment les quartiers des Champs-Elysées, des grands magasins et du Louvre.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 2 Mai 2014

RM.jpgLa réforme des rythmes scolaires ne s'appliquera pas à la rentrée à Aulnay. Le conseil municipal a délibéré en ce sens mercredi soir, sous la houlette du nouveau maire UMP. Bruno Beschizza a proposé de « différer » la mise en place des nouveaux rythmes, et a également obtenu des élus qu'ils l'autorisent « à saisir l'ensemble des recours possibles afin d'amener une révision du décret ». Dès son élection, l'édile s'était publiquement inquiété du coût de sa mise en oeuvre,« au minimum à 2,5 M€ », avec le recrutement de « plus de 150 agents d'animation ». Sa lettre, adressée au ministre de l'Education Benoît Hamon il y a trois semaines, est semble-t-il restée sans réponse. « C'est accorder bien peu de considération à une ville de plus de 80 000 habitants», a-t-il affirmé mercredi. « Va-t-on se mettre dans une impasse et priver les enfants aulnaysiens d'une demi-journée d'école supplémentaire ? », a réagi le député socialiste Daniel Goldberg, rappelant qu'un questionnaire adressé aux familles et un comité de pilotage avaient permis à l'ancienne équipe municipale de travailler sur des scénarios pour la rentrée 2014.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education