Qui est Jessy Miller ? Le travailleur social qui veut devenir maire de Sevran en 2026 !
Publié le 28 Mars 2025
2026 sera une année importante à l’échelon local à travers les élections municipales. Certains auront un bilan à défendre et voudront poursuivre leur action. D’autres espéreront incarner une alternance crédible. Quoi qu’il en soit, les candidats et les listes ne devraient pas manquer.
En dehors des candidatures dites classiques, qui mettent en avant des femmes et des hommes issus de partis politiques traditionnels, émergent parfois des citoyens aux profils atypiques. A Sevran, Jessy Miller s’inscrit indéniablement dans cette voie.
Dans le portrait qui lui est consacré ci-dessous, vous pourrez notamment découvrir son parcours, son attachement pour sa ville, son envie de faire de la politique autrement et une réponse à la question suivante : qui est Jessy Miller ? Le travailleur social qui veut devenir maire de Sevran en 2026 !
- Qui est Jessy Miller ? Le travailleur social qui veut devenir le maire de Sevran
Il est connu sous le nom de Jessy Miller sur les réseaux sociaux. Depuis plusieurs années, il anime un groupe Facebook intitulé “SEVRAN ma ville officiel”, suivi par plus de 8400 abonnés. Au fil des publications, il alerte, interroge, dénonce et propose.
Mais derrière cet engagement numérique se cache un homme de terrain, à la fois discret et déterminé. Un candidat aux élections municipales de 2026 à Sevran, décidé à transformer ses observations et son engagement en action concrète.
Certains connaissent son vrai nom. Mais il a choisi, pour l’instant, de conserver le pseudonyme de Jessy Miller, avec lequel il s’est fait connaître auprès des habitants. Par souci de cohérence, de discrétion, et par respect pour cette phase citoyenne qu’il considère comme précieuse avant toute officialisation.
- Une trajectoire hors des circuits politiques classiques
Jessy Miller n’est pas un homme politique au sens traditionnel du terme. Il n’a jamais été élu. Il ne vit pas de la politique. Son engagement vient d’ailleurs : du service public, de l’action sociale, de l’expérience du réel.
Formé en sciences de l’éducation et en droit, il est travailleur social depuis plus de 20 ans, spécialisé dans la protection de l’enfance.
Il est aujourd’hui cadre de la fonction publique en protection de l’enfance, où il encadre des équipes chargées de protéger les enfants en danger et d’accompagner les familles en grande difficulté.
Il a connu la rue, les foyers, les suivis familiaux, les situations les plus complexes.
Au fil des années, il a été confronté à la mort, à la violence, à la misère sociale, à la détresse psychologique, et surtout à la souffrance des enfants maltraités.
Des situations extrêmes, parfois insoutenables, qu’il a dû gérer avec humanité et responsabilité.
Une expérience du réel qui laisse des traces. Des cicatrices invisibles, mais aussi une force d’engagement ancrée dans le concret.
Il ne se présente pas pour une place ou un mandat. Il n’a jamais rêvé de carrière politique.
S’il est candidat, c’est pour servir l’intérêt général, comme il l’a toujours fait, dans le monde associatif comme dans le service public.
- Une implication ancienne et sincère à Sevran
Jessy Miller vit à Sevran depuis 2009. Il y a rencontré sa femme. Ils y ont fondé leur famille. Ils y ont acheté une maison.
Lui est métis guadeloupéen, elle est d’origine algérienne. Ensemble, ils forment un couple à l’image de Sevran : divers, ancré, uni.
Pour lui, Sevran n’est pas un tremplin. C’est sa vie, son ancrage, son territoire.
“J’ai un amour irrationnel pour Sevran. Je n’arrive pas à l’expliquer. J’aime ma ville, j’aime Sevran… probablement parce que j’ai connu ma femme ici, parce que j’y ai posé mes valises en 2009, et que j’y ai fondé ma famille.”
“Je ne peux pas voir cette ville se dégrader. L’amour que j’éprouve pour elle m’oblige à la défendre. Comme un bon père de famille protège sa maison.”
Il a été représentant des parents d’élèves, actif sur le terrain, attentif à la qualité des écoles.
Il s’est opposé en 2019 à l’installation de bâtiments préfabriqués sur les groupes scolaires Lamartine et Victor Hugo, et à la destruction du parvis face à l’école.
Il s’est également élevé contre des projets jugés absurdes comme la vague de surf artificielle sur les terres Montceleux, préférant y replanter 1000 arbres pour préserver la biodiversité locale.
Mais c’est surtout sur les réseaux sociaux qu’il s’est imposé comme une voix familière et libre.
Ses publications sont suivies, partagées, commentées. Il y parle d’urbanisme, d’éducation, de sécurité, mais toujours avec bienveillance, rigueur et détermination.
- Un programme centré sur trois priorités simples
Le cœur de sa campagne tient en trois axes :
L’éducation : priorité à l’avenir des enfants, plus de moyens, plus de sérénité, plus de respect.
L’environnement : stop au béton, préservation des arbres, de la biodiversité, et du vivant dans toutes ses formes. Replanter, protéger, apaiser la ville plutôt que l’asphyxier.
La tranquillité publique : retour à l’ordre républicain, égalité devant la loi, respect des règles pour tous.
À cela s’ajoute une ligne claire :
refus du clientélisme politique, des divisions identitaires, et des logiques de repli.
Jessy Miller veut une ville unie, fière de sa diversité, tournée vers l’avenir, où le nom de Sevran n’inspire plus la peur, mais le respect.
Il veut redonner à Sevran ses heures de gloire, sa réputation, sa fierté collective.
- Une équipe à son image : diverse, compétente, inclusive
Autour de lui, une équipe citoyenne se forme, en dehors des partis traditionnels. Des jeunes, des séniors, des commerçants, des éducateurs, des parents d’élèves, des fonctionnaires. Des profils mixtes, à l’image de Sevran.
- Et surtout, une exigence forte :
“Des colistiers en situation de handicap seront présents sur ma liste. C’est non négociable. Notre équipe doit refléter notre ville et notre société. On ne peut pas faire sans eux.”
Sa méthode ? Impliquer chaque colistier dans l’élaboration du programme, en fonction de ses compétences et de ses centres d’intérêt.
Chacun portera un dossier. Chacun devra rendre des comptes. Pas de figurants, pas de copinage. Il prévoit même une charte d’engagement à signer par chaque membre de sa liste.
- Un outsider, mais une dynamique solide
Face à une majorité municipale divisée et à un climat de défiance croissante, Jessy Miller incarne une alternative sérieuse, apaisée, enracinée.
Il ne fait pas de promesses en l’air. Il parle vrai. Il travaille. Il écoute.
Il croit qu’un autre Sevran est possible. Et il est prêt à tout donner pour y parvenir.
Peut-être est-ce justement cette sincérité, ce calme, cette constance, qui feront de lui la surprise de 2026.