A Aulnay-sous-Bois et dans l’ensemble de la Seine-Saint-Denis la police tourne au ralenti
Publié le 3 Août 2023
Le mouvement de grogne entamé la semaine dernière a été particulièrement suivi dans le département de la Seine-Saint-Denis. Certains commissariats ont dû composer avec la moitié de leurs effectifs. Si elle commence à s’essouffler, la mobilisation pourrait repartir ce jeudi 3 août.
La mise en code 562 est appliquée à la lettre dans ce département. Dans les commissariats, les fonctionnaires se cantonnent au service minimum, en lieu et place de la grève qui leur est interdite. « Nous ne sortons que sur les appels police secours, explique l’un d’eux. Nous ne faisons plus d’initiative. » Cela se ressent notamment sur les missions « stups ». « Il n’y a plus de contrôle sur les points de deal », explique Sébastien Agrebi. Les services judiciaires, de fait, fonctionnent aussi au ralenti.
En Seine-Saint-Denis comme en France, ce mouvement est inédit. « Nous avions déjà eu recours au 562, en revanche jamais aux arrêts de travail massifs », poursuit le syndicaliste. «
En trente-trois ans, je n’ai jamais vu ça », confirme un « ancien » de la maison police.
Certains commissariats ont été particulièrement affectés par cette mobilisation. Celui de Drancy s’est retrouvé sans brigade de nuit et sans brigade anticriminalité (BAC). « Ça a mis le service en croix », confie un policier. Même chose à Aulnay-sous-Bois. Depuis mercredi 26 juillet, le commissariat tournait sans BAC, ni brigade de nuit ni brigade territoriale de contact et avec la moitié des effectifs de police secours.
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Source information : journal Le Parisien / Source photo d’illustration : Wikipédia