60 millions d’euros pour le Colisée, salle sportive et culturelle de 8000 places à Tremblay-en-France

Publié le 13 Avril 2021

François Asensi (FG) a de la suite dans les idées. Le maire de Tremblay-en-France, député de 1981 à 2017, plaide depuis des décennies pour la création d’une vaste enceinte sportive et culturelle sur ce territoire situé aux confins de la Seine-Saint-Denis, du Val-d’Oise et de la Seine-et-Marne.

Le projet a été revu à la baisse au fil des années : la jauge initiale était de 20 000 places et le coût s’élevait à plus de 100 millions d’euros, contre 60 millions d’euros désormais. « Ce redimensionnement nous a permis de rendre le projet attractif pour un exploitant car c’était bien cela notre pari : trouver un exploitant sur le long terme qui nous assure de la rentabilité de cet équipement avant même de le construire », expose le maire de Tremblay.

60 millions d’euros pour le Colisée, salle sportive et culturelle de 8000 places à Tremblay-en-France

Un projet «tout à fait vertueux»

L’ancien député tient à ce Colisée car il estime que le nord-est de l’Ile-de-France manque cruellement d’enceintes de ce type. « Personnellement, je n’ai pas besoin d’une salle de cette taille à Tremblay, expose-t-il. C’est un projet de territoire qui tient compte de la faiblesse des équipements dans notre secteur. »

À ces deux salles s’ajoutera une « grande bodega » destinée aux spectateurs du Colisée les soirs d’événements… et aux salariés de la ZAC. « On ne veut pas d’une zone qui se vide le soir à 18 heures », précise François Asensi. Face au Colisée s’élèveront deux hôtels et un espace de balnéothérapie.

Si le président de Paris Terres d’envol, le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza (LR), soutient l’initiative, le maire du Blanc-Mesnil, lui, votera contre la délibération. Déplorant une « acrobatie juridique » et « une fuite en avant », Thierry Meignen (Libres !) critique l’opacité du dossier et redoute un coût pour le territoire bien plus élevé que les 60 millions d’euros annoncés.

Il souligne aussi l’ouverture attendue pour 2023 porte de la Chapelle à Paris d’une salle « concurrente » dont la jauge sera équivalente à celle du Colisée. Les élus écologistes de Tremblay-en-France pointent le même argument et annoncent déjà « une ruine romaine ».

François Asensi s’en défend et met en avant un projet « tout à fait vertueux, et qui s’inscrit totalement dans le territoire ». Au-delà du recours à des panneaux photovoltaïques sur plus de 6 000 m2, le gros œuvre du Colisée sera constitué de briques en terre crue produites par l’usine sevranaise Cycle Terre à partir des terres excavées lors des chantiers du Grand Paris Express.

Insistant sur le « large consensus » qui entoure le projet, l’ancien député rappelle que la métropole du Grand Paris (11 millions d’euros), l’Etat (6 millions), la région (3 millions) et le département (2,5 millions) participent aussi à son financement.

Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici

Source information : journal Le Parisien / Source photo : ville de Tremblay-en-France

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

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