Lutte contre les rixes en bandes : Valérie Pécresse veut des polices municipales armées
Publié le 16 Mars 2021
Valérie Pécresse estime que les réseaux sociaux ont contribué à renforcer le phénomène des règlements de compte entre bandes. Elle veut renforcer tous les maillons de la chaîne d'autorité dans les territoires franciliens.
Un conseil interministériel sur la violence des bandes s'est tenu ce vendredi matin. Qu'en attendez-vous ?
Cela fait des années que je tire la sonnette d'alarme. Le Covid et le confinement ont renforcé ces tensions. Mais cette violence est surtout liée aux réseaux sociaux où les bandes peuvent se regrouper, se lancer des défis. Je propose un plan global de démantèlement de ces bandes qui repose sur trois piliers, la sécurité, la responsabilité et la sanction.
Concrètement, que proposez-vous ?
Il faut renforcer tous les maillons de la chaîne d'autorité dans tous les territoires. La région a créé cinq brigades de sécurité dans les lycées, qui ont procédé, depuis septembre 2020, à 400 interventions pour ramener le calme. Il en faudrait huit, une par département. Je pense que les départements devraient créer des brigades sur le même modèle pour intervenir dans les collèges.
La police municipale serait un maillon essentiel ?
Il faut rendre obligatoire les polices municipales dans toutes les villes de plus de 10000 habitants. Des polices municipales qui soient armées d'armes à feu. On a vu leur efficacité lors de l'attentat terroriste de Nice l'année dernière. La région a financé l'équipement de 300 polices municipales, mais si on les rend obligatoires l'Etat devra transférer des moyens supplémentaires aux villes.
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici