Boom du marché immobilier à Aulnay-sous-Bois : les achats de maisons en forte augmentation !
Publié le 8 Janvier 2021
C’est un signe qui ne trompe pas. Alors que l’image d’Aulnay-sous-Bois s’est fortement dégradée entre 2008 et 2014 sous la mandature du socialiste Gérard Ségura, de l’écologiste Alain Amédro et du communiste Miguel Hernandez avec un fort sentiment de déclassement des habitants, le maire Bruno Beschizza apporte depuis sept ans sécurité, calme et stabilité. Trois piliers essentiels pour restaurer la confiance et la sérénité en l’avenir, elles-mêmes génératrices d’une attractivité retrouvée.
Le dynamisme du marché immobilier en est l’une des preuves flagrantes. Comme vous pourrez le lire ci-dessous dans un article du Parisien paru ce jour, les pavillons, notamment, s’arrachent comme des petits pains ! Et oui désormais Aulnay-sous-Bois rime avec beau, bien et bon…
« C'est un marché de fou en ce moment. » Voilà comment Olivier May, patron de l'agence centrale May à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), réagit lorsqu'on lui demande s'il a plus de demandes en ce moment. « Les gens se battent pour un pavillon qui n'a rien d'exceptionnel. D'un autre côté, un bien plus qualitatif ne va pas trouver preneur. C'est vraiment l'affaire qui suscite l'intérêt… », commente-t-il.
Comme Aulnay, plusieurs villes de Seine-Saint-Denis attirent de plus en plus d'acheteurs extérieurs à la clientèle locale à cause de ses prix bas et de la possibilité d'avoir plus grand. Un mouvement de report qui n'est pas nouveau, mais qui semble s'accentuer selon plusieurs professionnels sur le terrain. « Les Parisiens intra-muros viennent à Romainville depuis quatre-cinq ans par choix pour avoir un extérieur, que ce soit une maison avec jardin ou un appartement avec terrasse. Ils veulent plus de mètres carrés, une pièce en plus pour un bureau par exemple », avance Anne Delaigue-Desgranges, responsable de l'agence Alexan immobilier.
Une demande accrue avec le développement du télétravail lié à la crise sanitaire. Du coup, les prix sur la ville sont à la hausse : 4958 euros/mètre carré pour les appartements, soit + 0,6 % sur trois mois, + 0,9 % sur un an et + 16,4 % sur trois ans, selon le site d'estimation Meilleurs Agents. Exemples : un rez-de-jardin de 72 mètres carrés dans le neuf avec trois chambres, deux petites terrasses et un parking s'est vendu 415 000 euros, un 42 mètres carrés situé au premier étage, avec parking et ascenseur, est parti à 300 000 euros. Le prolongement de la ligne 11 en 2023 et l'arrivée de futures gares du Grand Paris Express sur la ville et ses alentours jouent sur l'attractivité.
A Aulnay-sous-Bois, l'effet Grand Paris Express ne se fait pas ressentir, mais le marché est extrêmement dynamique, notamment pour les maisons qui partent comme des petits pains. « Ça se bouscule. Si ça rentre au prix du marché, c'est vendu très rapidement, confirme Arnaud Davy, responsable de l'agence ACA. Depuis le confinement, on a beaucoup moins vendu d'appartements que de maisons. On a beaucoup de gens qui sont à Paris ou aux portes de Paris qui vivent en appartement et veulent un pavillon. Ici, pour 350 000 euros, ils peuvent avoir trois chambres et un grand jardin. »
Aulnay sud, avec sa gare RER, est le quartier le plus demandé. Selon Meilleurs Agents, le prix au mètre carré des appartements de 3351 euros a évolué de + 0,6 % en trois mois, 2,1 % sur un an et 7,3 % sur trois ans. Celui des maisons s'établit à 2900 euros/mètre carré. Olivier May, de l'agence May, va même plus loin : il est parfois moins cher d'acheter une maison qu'un pavillon sur la ville. « Pour les appartements à plus de 200 000 euros, s'il n'y a pas les prestations, ça ne se vend pas… », reprend-il.
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici
Source article : journal Le Parisien / Source photo : Aulnaylibre.com