L’élection présidentielle de 2022 débute à Aulnay-sous-Bois avec Hadama Traoré !
Publié le 7 Juin 2020
Bien que visiblement très déçu par son score à l’élection municipale d’Aulnay-sous-Bois le 15 mars dernier (3,90% des voix), Hadama Traoré n’a, semble-t-il, pas renoncé à s’engager en politique. Ainsi, le journal Le Parisien annonce aujourd’hui que le leader de « La Révolution est en marche » compte se lancer dans la course à la présidentielle de 2022. Première étape, et non des moindres la collecte des fameuses 500 signatures…
Il a revêtu un tee-shirt rouge barré du nom du collectif « La Révolution est en marche », qu'il a contribué à fonder. Et ouvert les portes de son jardin, à Aulnay, pour un barbecue aux allures de QG de campagne.
Hadama Traoré, militant associatif de 35 ans, ex-candidat aux élections européennes puis aux municipales (sur la liste conduite par l'ancien élu PS Raoul Mercier, qui a recueilli 3,90 % des voix), songe désormais… à la présidentielle de 2022.
Ce samedi, une trentaine de militants du collectif sont là, brochettes à la main. Certains sont venus de Rouen, Toulon… pour parler campagne électorale. « Si on se présente… », débute l'un d'eux. « Il n'y a pas de si, le coupe Hadama Traoré. On va y aller. »
Face à son auditoire, l'Aulnaysien plante le décor. Avant, il avait « une vie de capitaliste du ghetto, une vie aisée ». Puis il a eu « une prise de conscience ».
Parmi les présents, on trouve un ancien syndicaliste, ou encore Sabrina Bousekkine, ex-élue du Blanc-Mesnil (dans l'équipe de l'ancien maire PCF Didier Mignot, et candidate autonome cette année aux municipales). Pourquoi cette petite équipe veut-elle se lancer à l'assaut de l'Elysée ?
Il mise « sur les réseaux » de ses soutiens pour obtenir les 500 signatures d'élus
« La présidentielle est un outil, assure un participant lors des échanges. On ne veut pas rentrer dans le système, mais présenter un modèle de société totalement alternative, avec des assemblées populaires. »
Hadama Traoré plaide pour un mouvement « créant ses propres emplois » : « Les nationalistes ont le droit d'exister, les capitalistes aussi. A nous, les humanistes, de créer notre propre mouvement économique et politique. »
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici
Source information et photo : journal Le Parisien