Le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza tient ses promesses : ne pas augmenter les impôts locaux

Publié le 5 Novembre 2019

A l'approche des élections municipales de mars 2020, Le Parisien a passé au crible la gestion de 41 villes clés en Ile-de-France et dans l'Oise, dont cinq en Seine-Saint-Denis. Nous avons analysé trois promesses de campagne de 2014. Ont-elles été tenues ? Qu'en pensent les habitants ? Que dit l'opposition ? Que répond la municipalité ? Focus sur Aulnay-sous-Bois.

Dirigée par l'ancien policier Bruno Beschizza (LR), l'équipe victorieuse en 2014 à Aulnay-sous-Bois avait axé sa campagne sur la sécurité, la reconversion de la friche PSA - désertée par l'usine automobile de 3 000 ouvriers - et la stabilité des impôts.

Le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza tient ses promesses : ne pas augmenter les impôts locaux

1. Ne pas augmenter les taux d'impôts locaux : promesse tenue

« Je ne demande pas grand-chose de plus au maire : qu'il ne s'enflamme pas avec mes impôts ! » Croisé à la sortie du Franprix de la Rose-des-Vents, Hamid, quadragénaire employé dans un garage, se félicite que les taxes locales n'aient pas augmenté. Comme la plupart des habitants. « C'est le plus important : le coût de la vie est tel qu'on ne peut pas se permettre de payer plus d'impôts, même 50 € », résume une mère de famille.

Mais d'autres habitants, dans le sud pavillonnaire, tempèrent. « Pas plus d'impôts, ça oblige la ville à rogner sur certains services, ou en augmenter d'autres. Le coût du périscolaire, par exemple, a explosé », regrette Jérôme, papa de deux ados.

C'est ce que dénonce l'opposition. « Les impôts n'ont pas augmenté depuis 2003 », grince Guy Challier (PS), maire adjoint sous la précédente équipe socialiste, battue en 2014 par Bruno Beschizza, qui avait récolté 60 % des voix au second tour. Pour lui, la stabilité des impôts est un leurre : « Cantine, périscolaire, structures culturelles : tout a augmenté ! »

Côté LREM, le candidat Benjamin Giami (LREM) ajoute que « si l'impôt n'augmente pas, la dette est toujours en hausse ». Dans son dernier rapport, la Chambre régionale des comptes (CRC) souligne que si la dette augmente moins vite depuis 2014, elle a toutefois atteint un niveau critique : 129 M€ en 2017. « Cela se transformera en impôts pour nos enfants ! », critique Benjamin Giami.

La réponse du maire (LR) Bruno Beschizza : « Promesse tenue, alors que les conditions se sont aggravées, avec la baisse des dotations d'Etat, soient 26 M€ en moins pour Aulnay en trois ans », insiste l'édile. Qui assure : « Si l'on veut installer des classes moyennes dans nos villes de banlieue, il faut éviter à tout prix le matraquage fiscal ! »

Source article : journal Le Parisien / Source photo : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

 

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Finances

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article