Le député d’Aulnay-sous-Bois Alain Ramadier interroge le gouvernement sur le plan Borloo pour les banlieues

Vous trouverez ci-dessous la vidéo de l’intervention du député de la 10^ième circonscription de Seine-Saint-Denis (Aulnay-sous-Bois, Les Pavillons-sous-Bois, Bondy-sud-est) Alain Ramadier, qui interroge le premier ministre Edouard Philippe sur le plan Borloo pour les banlieues.

Comme vous le verrez, monsieur Ramadier demande à l’Etat de débloquer des moyens financiers dans les villes de banlieue populaires qui ne sont pas des sous-quartiers d’une sous-République. Selon lui, la rénovation urbaine est à l’arrêt depuis 4 ans et il est temps que l’enveloppe de 10 milliards d’euros, prévue pour la relancer, soit enfin débloquée.

En conclusion Alain Ramadier réclame une politique globale d’aménagement du territoire soucieuse de donner enfin à nos communes et nos quartiers toute leur place.

C’est Jacques Mézard, le ministre de la cohésion des territoires qui a répondu au député. S’il partage le constat d’Alain Ramadier, il considère que des mesures ont déjà été mises en place par l’actuel gouvernement dans les banlieues. Il cite notamment les emplois francs, la sécurité au quotidien, le dédoublement des classes en REP ou encore l’augmentation de la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine) en faveur des villes populaires.

En prenant un peu de recul et de distance pour apprécier les choses, on se dit qu’en déclarant que la rénovation urbaine des banlieues est à l’arrêt depuis 4 ans, monsieur Alain Ramadier n’a pas tout à fait tort. Il suffit pour s’en convaincre de visionner le vidéo tournée par la rédaction d’Aulnaylibre ! le 6 janvier 2014 lors de la venue du ministre de l’Intérieur de l’époque dans le quartier du Gros Saule à Aulnay-sous-Bois.

A cette occasion, Manuel Valls était venu pour représenter l’Etat et défendre la Zone de Sécurité Prioritaire appliquée dans ce secteur de la ville. Il avait été relativement chahuté par les habitants du Gros Saule qui dénonçaient l’abandon de l’Etat. En 2018, ce sentiment d’abandon reste entier.

Robert Ferrand