L’UMP et l’UDI unis pour la conquête de la Seine-Saint-Denis en mars 2015

Publié le 4 Février 2015

L’UMP et l’UDI unis pour la conquête de la Seine-Saint-Denis en mars 2015

Une marseillaise entonnée à pleins poumons sous la toiture bardée de métal de la halle Chanteloup. Hier soir, à Aulnay, le maire et secrétaire départemental de l'UMP Bruno Beschizza est officiellement entré en campagne pour les élections départementales : « Quelle fierté de vous retrouver et mesurer le chemin parcouru ! », a-t-il lancé aux militants rassemblés pour l'occasion. A ses côtés, Séverine Maroun, première adjointe et également candidate, a donné le ton, un rien gouailleur : « Grâce à nos valeurs de droite, nous avons reconquis nos territoires, nos villes. Et demain notre département et notre région... Nous sommes fiers d'être à droite, fiers de ne pas être un chamallow à la Hollande ! »

Ce premier meeting de campagne a donné tous les signes apparents d'une unité UMP-UDI sans faille. C'est d'ailleurs le centriste Jacques Chaussat, conseiller général sortant, qui a pris la parole le premier : « Pour la première fois en quarante ans, nous sommes en capacité de diriger ce département », a lancé l'élu, lequel a donc accepté, pour la cause, de s'effacer devant le maire-candidat et de ne pas briguer un nouveau mandat. L'unité UMP-UDI existe donc à Aulnay, et dans les autres villes du 93... Mais que ce fut difficile. A moins d'une semaine de la date officielle du dépôt des candidats pour les élections départementales (du 9 au 16 février), les deux formations ont enfin fini par se mettre d'accord sur tous les cantons. Enfin presque, puisqu'il reste un ou deux noms à désigner. Retour sur les principaux points de cette négociation.

Cinq sortants sur onze ne se représentent pas

Il s'agit de Michel Teulet (UMP), Raymond Coënne (UMP), Pierre Facon (UDI), Jacques Chaussat (UDI) et Elisa Carcillo (DVD). Des choix réfléchis et logiques selon Philippe Dallier, président départemental UMP. « Certains comme Coënne et Teulet voulaient arrêter, d'autre ont dû se soumettre au nouveau redécoupage et aux accords entre nos deux partis, justifie-t-il. Cela participe aussi au renouvellement de la classe politique. » Ces choix étaient indispensables pour aboutir à un accord global. « C'est la première fois qu'une alternance est possible, il a donc fallu faire très attention à la sélection des candidats », confirme Jean-Christophe Lagarde, patron de l'UDI.

Les maires incités à se lancer

Plusieurs maires, élus ou réélus en 2014, font campagne pour la première fois au niveau départemental : Bruno Beschizza, Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, Thierry Meignen, maire UMP du Blanc-Mesnil, Pierre-Yves Martin, maire UMP de Livry-Gargan ou encore Laurent Rivoire, maire UDI de Noisy-le-Sec. « L'élection départementale mobilise peu, rappelle Philippe Dallier. Il y a un nouveau redécoupage et des nouvelles règles. Pour des questions de visibilité, nous avons demandé à tous nos maires qui le pouvaient de se lancer dans la bataille. »

Les accrocs qui vont laisser des traces

Sur le canton de Saint-Ouen, le maire UDI William Delannoy va être opposé au maire DVD d'Epinay Hervé Chevreau. Le premier estime qu'il est légitime puisque à la tête de la plus grande ville du canton, le second est le conseiller général sortant. Autre ambiance tendue : Thierry Meignen, au Blanc-Mesnil, a imposé sa compagne comme binôme. « Il devait y avoir une candidate UDI mais le maire du Blanc-Mesnil ne nous a pas laissé le choix, ce manque de souplesse est regrettable » tacle Jean-Christophe Lagarde. En compensation, l'UDI a pu obtenir un candidat à Noisy-le-Grand.

Source : Le Parisien

 

Rédigé par Aulnaylibre !

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F
bonjour on chante bien et je suis fier de mon maire , mais contre les personnes qui sont harcelé et que la situation de victime devient coupable cela est grave et que la mise au placard avec d'autre personne. et que vous êtes la seul personne a rester on se demande qui faut connaître mais moi je n'ai pas d'amie au placée.
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