sante

Publié le 25 Novembre 2011

quoi-de-neuf-docteur.jpgAulnay-sous-Bois est une ville jeune avec plus de 31 % de moins de 20 ans et une proportion relativement importante de personnes âgées, 15 % de plus de 60 ans. La ville présente des inégalités sociales et territoriales fortes entre le Nord densément peuplé, constitué de quartiers populaires fortement impactés par le chômage et des conditions de vie souvent difficiles, trois foyers pour travailleurs migrants, et le Sud plus pavillonnaire avec une population globalement plus âgée ayant des revenus en moyenne plus élevés. Sur le plan médical la situation globale plutôt satisfaisante cache des disparités très fortes. 4 fois moins de médecins généralistes dans le canton Nord de la ville par rapport au canton Sud, 7 fois moins de dentistes et 10 fois moins de spécialistes.

Autre caractéristique notable, la ville a fortement investi sur les questions du handicap. Plusieurs associations gèrent des structures prenant en charge des personnes handicapés. Aulnay-sous-Bois dispose d'un service municipal, la mission handicap, guichet unique pour les personnes handicapés. Il faut cependant noter un manque de structures accueillant des personnes handicapées vieillissantes et un problème crucial concernant la prise en charge des enfants et adultes autistes ou présentant des troubles du développement.

Deuxième caractéristique,  la place particulière du bien vieillir. La ville a beaucoup investi avec l'aide de l'Etat et du département dans les actions en faveur des personnes âgées. Elle dispose ainsi d'un service maintien à domicile, un service soins infirmiers à domicile, un centre de liaison, d'information et de coordination pour les personnes âgées. Mais il manque de places en EHPAD, seulement 75 étant disponibles pour les personnes dépendantes. Enfin il n'existe qu'un accueil de jour de 15 places pour un suivi des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer

Pour remédier à ces situations un contrat local de santé c'est à dire une convention entre l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile-de-France, la ville d'Aulnay-sous-Bois et la préfecture de Seine-Saint-Denis va être signée... Nous en développerons les axes prioritaires dans une seconde partie...

Source information : séance Conseil municipal du 20 octobre 2011

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Publié le 10 Octobre 2011

forumbienvieillir.jpgIssue d'une réflexion collective sur un thème qui touche chacun, la seconde édition du "Forum Bien vieillir" se déroulera les 14 et 15 octobre prochains au Foyer-club André Romand et l'Espace Gainville.

L'idée de ce forum est d'aborder la santé, les loisirs, les services à la personne... Bien vieillir est le fruit d'une hygiène de vie tout au long de la vie, aussi les professionnels et exposants présents distilleront des clefs pour prévenir les problèmes inhérents au vieillissement, mais aussi expliquer comment y remédier quand ils sont installés.

L’entrée du forum est libre, gratuite et tout public. Il s’adresse aux personnes âgées, aux familles, aux aidants familiaux et professionnels, ainsi qu’aux professionnels médicaux, sociaux et paramédicaux.

Vous pouvez consulter l'intégralité du programme en cliquant ici.

Forum Bien Vieillir : les 14 et 15 octobre de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h, Foyer Club André Roman, rue André Romand et Espace Gainville 22 rue de Sevran

Source information et programme : www.aulnay-sous-bois.fr

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Publié le 17 Juin 2011

Sur le site de la mairie on peut lire que les problèmes respiratoires des plus bénins aux plus graves touchent chaque année des milliers d'aulnaysiens. De nombreuses enquêtes montrent que la fréquence des rhinites saisonnières (le "rhume des foins") mais aussi l'asthme et d'autres maladies respiratoires augmente chaque année. Les responsables : le tabac bien sûr mais aussi de nombreux facteurs environnementaux (pollution/ pollens / acariens etc).

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A l'initiative d'une association de professionnels de la santé, RESPI 93, et en partenariat avec la ville, plusieurs médecins et infirmières vous proposent le 18 juin sur le marché du Vieux-Pays de venir tester votre souffle. Toute la matinée, ils se relaieront pour vous aider à tester votre souffle mais aussi répondre à toutes vos questions sur les maladies respiratoires.

En s'inspirant du même principe, on aurait pu éventuellement plancher sur une journée du défibrillateur puisque la place de l'Eglise, qui accueille également le marché du Vieux-Pays, en dispose d'un exemplaire. En théorie, puisqu'en pratique la boîte censée l'abriter est vide depuis des mois. Elle l'était encore ce matin après avoir fait l'objet d'une utilisation en tant que mini-bar. Une forme plutôt inattendue d'utilité publique, vous en conviendrez...

Stéphane Fleury  

Source journée du souffle : aulnay-sous-bois.com

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 23 Mai 2011

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Source : Le Parisien du lundi 23 mai 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 19 Mai 2011

ballangerLa quasi-totalité du service pneumologie de l'hôpital d'Aulnay-Villepinte a démissionné hier pour dénoncer des méthodes de management trop brutales.

C’est clairement le signe d’un malaise. Alors qu’une assemblée générale est convoquée ce matin par la CGT à l’hôpital intercommunal Robert-Ballanger (Aulnay - Villepinte), hier, la quasi-totalité du personnel de pneumologie a présenté sa « démission collective ». Quatre médecins, dont le chef du service, 7 infirmières et 6 aides-soignantes ont signé cette démission symbolique pour attirer l’attention de leur direction sur leur « souffrance au travail ».

Ils mettent en cause des « méthodes de management ». Et tout particulièrement l’attitude d’une cadre supérieure qui supervise une dizaine de services de l’hôpital, dont la pneumologie. « Elle en veut à ce service qui avait réclamé des moyens supplémentaires », affirme une infirmière. Les pressions, du « harcèlement » selon certains, s’exerceraient surtout sur la cadre de santé, en poste dans ce service de 25 lits. En un an et demi, trois personnes se sont succédé à ce poste, et la dernière en date est actuellement en congés après un arrêt maladie.

Bientôt une réunion sur la souffrance au travail

Au sein du service, on évoque un quotidien difficile : « On est angoissé par les plannings. A ce jour, on n’a pas encore ceux de cet été, contrairement à d’autres services! C’est difficile de s’organiser », confie une ancienne. Une aide-soignante décrit un « stress permanent » : « On passe notre temps à courir après nos plannings, notre matériel, nos heures, dans un service où par moments, on compte un décès par jour. » Pour Patrick Vétéran, responsable CGT, ces pressions sur le personnel sont directement liées à une « logique comptable d’économies sur le budget de personnel ».

Les plaintes ont déjà donné lieu à la tenue de deux réunions du comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) en novembre 2010 et en mars dernier. « Si le directeur de l’hôpital a pris des mesures, le personnel n’en voit pas encore clairement l’impact. Il faut que leur souffrance soit prise en compte », indique le chef de service, le docteur Marc Mathieu. Pour alerter la direction, il avait déjà présenté symboliquement sa démission l’an dernier.

Le directeur de l’hôpital, Jean-Michel Toulouse, a annoncé hier qu’il recevrait le personnel et les syndicats jeudi prochain, et qu’un CHSCT extraordinaire sera convoqué autour de la souffrance au travail. « Nous sommes en train de régler les problèmes d’effectifs et de travaux », assure-t-il. Les locaux du service vont être rénovés, à partir de juin ou de septembre. Jean-Michel Toulouse s’est engagé à recruter pour que le service passe de 9 infirmières à 12.

Quid des accusations portées contre la cadre supérieure? « On n’est pas plus maltraités à Aulnay qu’ailleurs! Mais le mode de management n’est peut-être pas tout à fait adapté. Si les choses n’évoluent pas, j’en tirerai les conclusions. » Le directeur a dû récemment intervenir dans au moins deux services de l’hôpital, pour d’autres « problèmes de management ».

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du 19 mai 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 8 Décembre 2010

RobinetEau.jpgLes informations ci-dessous relatives à l'eau distribuée à Aulnay-sous-Bois proviennent d'une note de synthèse jointe avec la facture habituelle et intitulée : Qualité de l'eau distribuée à Aulnay-sous-Bois (Nord et Sud). Synthèse de l'année 2009. Je ne sais pas si tout le monde y prête attention mais il m'a paru intéressant de les lire et de les publier. On remarque comme cela après une simple première lecture qu'il existe des différences entre le Nord et le Sud de la commune bien que globalement l'eau distribuée en 2009 reste conforme aux valeurs limites réglementaires.Premier constat étonnant, à priori, sur l'origine de l'eau. Le Nord est alimenté par de l'eau des forages situés sur la commune. Rien de plus n'est précisé. Alors qu'au Sud on explique clairement que ce secteur est alimenté par l'eau de la Marne traitée à l'usine de Neuilly-sur-Marne... Pourquoi le même niveau de détail n'est-il pas donné pour le Nord ? Ensuite on remarque que les résultats obtenus sur l'analyse bactériologique ont été réalisés sur 81 échantillons prélevés dans le Nord contre 185 dans le Sud. Pourquoi une telle disparité dans le nombre des prélèvements effectués  ? Enfin derniers constats : plus de nitrates au Sud et quelques traces de pesticides (0,03 micro gramme par litre maximum). Plus de calcaire et de fluor au Nord.

Peut-être en saurons-nous davantage après la soirée-débat sur l'eau et sa gestion proposée par l'association Aulnay, ville ouverte (AVO). Ce soir à 19h30 salle du parc Dumont face au RER B... ?

En attendant voici le détail de l'analyse 2009, que je vous laisse le soin d'apprécier.

Stéphane Fleury

Origine de l'eau :

Nord : votre secteur est alimenté par de l'eau des forages situés sur la commune. La gestion est assurée par : Véolia Eau-Compagnie Générale des Eaux Banlieue.

Sud : votre secteur est alimenté par l'eau de la Marne traitée à l'usine de Neuilly-sur-Marne. La gestion est assurée par : Véolia Eau-Compagnie Générale des Eaux Banlieue.

Bactériologie : micro-organismes indicateurs d'une éventuelle contamination des eaux par des bactéries pathogènes. Absence exigée.

Nord et Sud : eau de très bonne qualité bactériologique. Tous les prélèvements sont conformes. La DDASS (Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales), qui est réglementairement parlant chargée du contrôle sanitaire de l'eau potable, a pris en compte pour cette synthèse 2009 les résultats de 7 échantillons prélevés en production et de 74 échantillons prélevés en distribution dans le Nord. Dans le Sud ce sont les résultats de 145 échantillons prélevés en production et de 40 échantillons prélevés en distribution qui ont été pris en compte pour la même synthèse.

Nitrates : éléments provenant principalement de l'agriculture, des rejets domestiques et industriels. La teneur ne doit pas excéder 50 milligrammes par litre (mg/l).

Nord : eau ne contenant pas de nitrates. Aucune valeur n'a été supérieure au seuil de détection de 3 mg/l. Moyenne : 0,1 mg/l. Maximum : 0mg/l

Sud : eau contenant peu de nitrates. Moyenne : 17,1 mg/l. Maximum : 28mg/l.

Dureté : teneur en calcium et en magnésium dans l'eau. Il n'y a pas de valeur limite réglementaire de dureté.

Nord : Eau très calcaire. Moyenne : 36,5 °F. Maximum : 37,7 °F. Une eau calcaire n'a aucune incidence sur la santé.

Sud :Eau calcaire. Moyenne : 26,8 °F. Maximum : 32,2 °F. Une eau calcaire n'a aucune incidence sur la santé.

Fluor : Oligo-éléments présents naturellement dans l'eau. La teneur ne doit pas excéder 1,5 milligrammes par litre (mg/l).

Nord : eau moyennement fluorée. Moyenne : 0,75 mg/l. Maximum : 0,8 mg/l. Le fluor a un rôle efficace pour prévenir l'apparition de caries. Avant d'envisager un apport complémentaire en fluor (comprimés, sel...) chez l'enfant, il convient de consulter un professionnel de santé.

Sud :Eau très peu fluorée. Moyenne : 0,2 mg/l. Maximum : 0,3mg/l. Le fluor a un rôle efficace pour prévenir l'apparition de caries. Avant d'envisager un apport complémentaire en fluor (comprimés, sel...) chez l'enfant, il convient de consulter un professionnel de santé.

Pesticides :

Substances chimiques utilisées pour protéger les cultures ou désherber. L'exposition de la population s'apprécie en trois Classes : Classe A = La teneur ne dépasse jamais 0,1 micro gramme par litre ; Classe B1 = La teneur dépasse la norme mais faiblement ou sur une période inférieure à 30 jours, aucune restriction d'usage n'est nécessaire ; Classe B2 = La teneur dépasse la norme de façon importante ou sur une période supérieure à 30 jours, des restrictions d'usage d'eau sont imposées.

Nord : Eau conforme à la norme. Aucun dépassement de la limite de qualité n'est observé. Classe A Valeur maximale inférieure au seuil de détection.

Sud :Eau conforme à la norme. Aucun dépassement de la limite de qualité n'est observé. Classe A Maximum : 0,03 micro gramme par litre (Déséthylatrazine).

Avis sanitaire global : l'eau distribuée en 2009 est restée conforme aux valeurs limites réglementaires fixées pour les paramètres bactériologiques et physico-chimiques analysés.

Source : Synthèse de l'année 2009, Délégation Territoriale de Seine-Saint-Denis/Agence Régionale de Santé Ile de France

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 21 Juillet 2010

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Lundi soir, quatre lettres à poster, une baguette à acheter (quelle vie trépidante) et un constat en passant : le défibrillateur du Vieux-Pays, place de l'Eglise, a disparu... J'ai beau scruter la boîte métallique de fond en comble elle est désespérément vide... L'appareil est-il cassé et donc en réparation ? S'agit-il d'une maintenance annuelle ou bien le défibrillateur est-il en congé d'été ? Peut-être est-il parti sans laisser d'adresse... Je n'en sais rien. Et c'est bien là que le bât blesse...  

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... car je n'ai pas l'info. Je ne sais pas moi, une petite affichette genre celle de l'escalier mécanique de la gare d'Aulnay aurait été la bienvenue... histoire d'avoir un peu de visibilité...

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Si vous aussi vous constatez la disparition de votre défibrillateur de quartier, n'hésitez pas à le signaler...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 8 Juillet 2010

Trois questions au Professeur Christian Cabrol, chirurgien cardiaque.

Le nombre de dons d'organes a baissé au niveau national en 2009 par rapport à 2008, y a-t-il un tabou dans la société à ce sujet ?

Il n'y a aucun tabou mais un manque d'information. Les gens n'en parlent pas parce qu'ils n'y ont jamais pensé. Le plus important c'est d'en discuter avec ses proches, de leur faire part de notre volonté. Avoir une carte de donneur ne suffit pas, il faut absolument que les proches soient convaincus du souhait de la personne décédée. Quand elle n'est plus là, ils sont les seuls à pouvoir donner l'accord final.

Durant votre carrière, avez-vous senti que les perceptions des gens évoluaient concernant le don d'organe ?

Les premières greffes ont été considérées comme un miracle. Du coup les personnes concernées avaient l'impression de participer à ce miracle. Mais dés les années 1990, quand les greffes sont devenues beaucoup plus banales avec les traitements anti-rejets, les gens ont pensé que les autres allaient donner. Le nombre de dons a donc beaucoup baissé, il a fallu lancer une campagne nationale pour informer la population sur l'importance de ces dons. Une seule personne peut parfois sauver sept vies !

Que faire pour améliorer la sensibilisation des populations ?

L'exemple de l'Espagne est très intéressant. C'est le pays d'Europe où il y ale plus de dons parce qu'il y a trente médecins chargés de l'information sur le don d'organes auprès de la population. Il n'y en a que cinq en France. Il faudrait créer quinze postes de plus. C'est vraiment quelque chose qui vaudrait le coup d'être essayé, cela a fonctionné pour l'Espagne pourquoi pas chez nous.

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Le témoignage d'une greffée d'un rein il y a 24 ans.

Nicole n'aime pas forcément se raconter. Elle a peur de ne pas savoir le faire, de trop en dire ou pas assez, avec des mots qui ne seraient pas les bons. Mais Nicole a une motivation qui dépasse toutes ses craintes. "Sensibiliser au don d'organes. Je veux que mon histoire serve le don d'organes". Son histoire, c'est celle de nombreux greffés. La maladie, la douleur, l'attente et puis la renaissance. Nicole a 35 ans en 1976, quand elle apprend, alors qu'elle est soignée pour tout autre chose, que ses reins ne vont bientôt plus fonctionner. "Je n'y croyais pas, je me sentais bien, je n'avais mal nulle part."

Le calvaire ne fait que commencer. Examens sur examens, le diagnostic se confirme, l'insuffisance rénale est même très avancée. Nicole sait qu'à terme, seule une greffe pourra la sauver. Sa vie bascule. Coûte que coûte, elle continue à travailler en tant qu'agent spécialisé dans une maternelle. "Il ne faut absolument pas se marginaliser quand on est malade". Deux années passent, la maladie avance, la fatigue se fait de plus en plus grande. Ses reins se sont autodétruits, ils ne font plus leur travail, il faut leur venir en aide.

Arrive le moment tant redouté par tous ceux qui ont une insuffisance rénale, la dialyse. Cette machine, avec ses longs fils à travers lesquels passe son sang va devenir son véritable cauchemar. Elle y est reliée 6 heures par jour. Six heures passées dans sa chambre à attendre que le dialyseur fasse le travail de ses reins défectueux. S'il n'y avait que ça. "La dialyse demande un régime hyper draconien. On ne fait plus pipi donc il faut quasiment ne rien boire, seulement pour avaler les médicaments. Il faut faire bouillir trois fois les légumes pour éjecter tous les sels minéraux". C'est tout un quotidien qui est bouleversé pendant huit longues années.  

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Puis un jour de vacances, quand on ne s'y attend pas, le téléphone sonne. C'est l'hôpital qui pour une fois annonce une bonne nouvelle. Un nouveau rein est disponible. Le stress monte, l'excitation avec. "Je n'allais plus dépendre de cette machine." Après la greffe, c'est le début d'une nouvelle vie, une renaissance, dix ans après avoir appris sa maladie. "C'est extraordinaire. Je ne remercierai jamais assez la personne qui a fait ce don. Il m'a rendu la vie." Cela fait 24 ans que ce nouveau rein ne forme plus qu'un avec Nicole.

Cela fait aussi 10 ans que l'une de ses filles, atteinte de la même maladie qu'elle, vit aussi avec un greffon. Et bientôt deux ans maintenant que son petit-fils, Benoit, lui-même malade, a reçu "ce don de vie" comme l'appelle Nicole. "On vit normalement grâce à ça, il faut parler du don d'organes et pourquoi pas prendre la décision de ne pas s'enterrer avec ses "trésors" et surtout le dire à ses proches".

Source : Stéphanie Clopin, Ouest-France Edition Caen du 5 juillet 2010.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 24 Juin 2010

 Je ne suis pas sûr que tous les aulnaysiens soient au courant, mais notre ville dispose de sept défibrillateurs  automatisés externes (DAE) répartis un peu partout sur la commune. Vous trouverez leur localisation précise en cliquant (ici) sur l'article paru en mars dernier sur MonAulnay.com. A titre personnel en regardant la carte, je m'interroge sur la couverture des extrémités  sud d'Aulnay-sous-Bois notamment les zones pavillonnaires des quartiers Nonneville et Pont de l'Union, même si j'imagine que l'implantation a été savamment étudiée.

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Ce point n'est pas anodin car le facteur temps est primordial : une minute de perdue = 10% de chance de survie en moins. La défibrillation est un choc électrique administré pour resynchroniser l'activité électrique du cœur. C'est le seul moyen de remédier à un arrêt cardio-respiratoire dû à un dysfonctionnement de l'activité électrique du cœur. Les impulsions électriques du cœur deviennent subitement chaotiques, les cellules musculaires ne sont plus synchronisées, cela provoque l'arrêt soudain de la fonction de pompe du cœur. La victime s'effondre et perd très rapidement connaissance, la plupart du temps sans alerte préalable.

En France, l'arrêt cardiaque est responsable de 60 000 décès par an. Les professionnels de l'urgence sont équipés de défibrillateurs, mais hélas arrivent généralement trop tard pour améliorer cette situation. C'est pourquoi le décret n°2007-705 du 4 mai 2007 précise que toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe répondant aux caractéristiques définies par la loi. En résumé et c'est écrit sur le panneau placé à proximité du défibrillateur que j'ai pu voir sous les arcades de la place de la poste du Vieux-Pays et de l'église St Sulpice : maintenant tout le monde peut sauver une vie et l'utilisation du DAE ne peut vous être reprochée.

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En théorie, le modèle DAE est simple d'utilisation puisqu'un ordinateur à l'intérieur du défibrillateur détermine si un choc est recommandé pour sauver la victime. Ainsi le défibrillateur est en principe totalement sécurisé et l'utilisateur ne peut pas administrer un choc sans que le défibrillateur ne l'autorise.  Toutefois, en pratique, il me semble qu'il existe un certain manque d'information dans la ville sur ce sujet. Je n'ai rien vu sur le site de la mairie (c'est peut-être mes yeux) en cherchant à la rubrique santé, solidarité, séniors. Pas de carte d'implantation des appareils, pas de guide d'utilisation. La commune dispense-t-elle des formations régulières, si oui où et quand ? Si non pourquoi ?

L'installation des défibrillateurs est forcement une bonne chose, mais il est dommage de ne pas sensibiliser la population davantage sur la question il me semble... J'imagine que si cela m'arrivait, victime ou utilisateur, je serais bien content soit de tomber sur quelqu'un d'un peu familier avec l'appareil,  soit d'avoir reçu une formation adéquate me permettant d'aborder la situation avec un minimum de maîtrise...

Stéphane Fleury.

 

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