Trois actions en Seine-Saint-Denis lors de la journée internationale contre la violence envers les femmes
Publié le 25 Novembre 2014
Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, trois initiatives ont lieu en Seine-Saint- Denis.
Femmes sans voile à Aubervilliers. La première de ces manifestations est associative. Le collectif Femmes sans voile sera présent à 11 h 45 en centre-ville d'Aubervilliers. Ce collectif créé le 8 mars par des femmes d'origine maghrébine, à Aubervilliers, a décidé de se constituer pour faire entendre la voix de ces femmes de leur communauté qui estiment que le voile perpétue une discrimination sexuelle. Elles distribueront des tracts devant la brasserie Au Chien qui fume (situé 193, avenue Victor-Hugo) et échangeront avec les habitants.
Un court-métrage sur Internet. Par ailleurs le conseil général dévoilera de son côté sur son site Internet le court-métrage choc intitulé « Ligne de protection », qu'il a réalisé autour du téléphone portable d'alerte. Par une simple touche, ce téléphone permet à des femmes en très grand danger de prévenir la police que leur agresseur tente de les approcher. Cette aide, mise en place il y a cinq ans, a permis à 172 femmes d'en bénéficier. Fait nouveau, ce téléphone, destiné dans un premier temps aux seules victimes de violences conjugales, peut désormais être attribué à des victimes de viol.
Le film est en ligne sur le site du conseil général : www.seine-saint-denis.fr/ ligne-de-protection.
Une exposition à Bagnolet. Le maire (PS) Tony Di Martino inaugure aujourd'hui, à 17 h 30, l'exposition « l'Une et l'autre », dans laquelle sont présentées une centaine de photos réalisées par 25 femmes en détresse, hébergées par l'association Aurore (présente dans toute l'Ile-de-France), sous la houlette des photographes Sarah Moon et Flore-Aël Surun.
L'exposition est présentée dans la salle des pas perdus de l'hôtel de ville, jusqu'au 4 décembre, du lundi au vendredi de 9 heures à midi et de 13 h 30 à 17 heures, et le samedi de 9 heures à midi. Entrée libre.
Source : Le Parisien