Toujours plus d’accidents de la route en Seine-Saint-Denis

Publié le 27 Octobre 2014

samu-illustr-afp.jpgDavantage d'accidents mais aussi de blessés. Les derniers chiffres de la sécurité routière, que vient de rendre publics la préfecture de Bobigny, ne sont pas bons en Seine-Saint-Denis. Sur la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2014, et en comparaison avec la même période en 2013, seul le nombre de tués est en légère baisse : 30 en 2014 contre 31 l'an dernier.  

Pour tout le reste, les indicateurs sont au rouge : le nombre d'accident a augmenté de 4,6 % (de 2 146 à 2 245), celui des blessés de 1,8 % (de 2 551 à 2 596) et celui des hospitalisés de 5,5 % (419 à 442). En regardant dans le détail, les pouvoirs publics estiment qu'ils doivent, davantage encore, cibler leurs actions envers deux publics particulièrement vulnérables : les piétons (10 morts) et les conducteurs de deux-roues motorisés (14 morts). Ces deux catégories représentent les trois quarts des décès. En revanche, aucun cycliste ni chauffeur de poids lourds n'a été tué sur la route durant cette période.

Les responsables de la sécurité routière sont d'autant plus déçus de ces résultats que plusieurs campagnes de prévention ont été menées durant l'année, notamment à l'intention des jeunes conducteurs de motos comme ses trois actions d'alternative à la sanction sur le thème « Jeunes permis motocyclistes, soyons vigilants ». En lien avec le procureur du tribunal de Bobigny, une opération de sensibilisation des usagers de deux-roues motorisés, titulaires de permis récents et venant d'être verbalisés, a été réalisée sur le circuit Carole à Tremblay où les auteurs de petites infractions pouvaient choisir entre s'acquitter d'une amende ou suivre un 
stage de sensibilisation aux bonnes pratiques. Par ailleurs, dix-neuf actions inscrites au plan départemental d'action et de sécurité routière ont été réalisées et vingt et une autres sont en cours d'achèvement, pour un montant de 75 600 € de crédits engagés autour des cinq thèmes de l'addiction, la vitesse, les deux-roues motorisés, les jeunes et le partage de l'espace public.

Côté répression, la préfecture se félicite de sanctions plus lourdes. Par exemple, le samedi 30 août 2014, un contrôle vitesse mis en place sur l'A86 a permis l'interception d'un motard enregistré à 213 km/h à un endroit limité à 90 km/h. Le conducteur était porteur d'un bracelet électronique suite à une condamnation pour conduite sans permis ! Jugé en comparution immédiate il a été condamné à trois mois de prison ferme. Pour la seule CRS autoroutière Nord - Ile-de-France, les conduites en état alcoolique constatées de janvier à septembre 2014 en Seine-Saint-Denis ont augmenté de 72 % (94 en 2013, 162 en 2014), tandis que les infractions relatives aux stupéfiants passaient de 6 à... 32, soit + 433 %. Dernier chiffre : près de 263 400 infractions pour vitesse excessive ont été constatées sur le secteur depuis le 1er janvier... soit près de 1 000 par jour.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

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D
Je rajoute même que cette "violence routière" est exercée également par le stationnement anarchique sur le trottoir que de nombreux aulnaysiens pratique de manière pérenne pensant idiotement qu'il<br /> bénéficie d'un droit de préemption pour le stationnement sur la partie du trottoir au droit de leur domicile. Cet état de fait a encore une fois état signalé lors de réunions de quartier en<br /> présence de Monsieur le Maire et du nouveau directeur de la police municipale qui se sont engagés a traiter le problème : un seul moyen de le traiter est de prévenir les contrevenants et de les<br /> verbaliser, aux risques de les mécontenter. Le fait d'être contribuable et électeur sur le commune ne justifient en rien ce comportement égocentrique, incivique voire criminel : faudra t-il<br /> attendre qu'un piéton soit fauché par une automobile pour que cela évolue dans le bons sens? Dans ce cas là, la responsabilité de tous serait engagée ..... car nous pourrions pas dire qu'on ne<br /> savait pas.
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L
La violence routière est trop souvent négligée et sous-estimée y compris en milieu urbain. Pourtant, elle se traduit par des accidents corporels dont les piétons et les conducteurs de deux-roues<br /> sont trop souvent les victimes. Ces atteintes physiques aux individus mériteraient d'être mieux considérées.
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