Semaine de quatre jours et demi : le mode d’emploi à Aulnay-sous-Bois et dans le 93

Publié le 1 Septembre 2014

rentree_scolaire_A.jpgC'est parti pour la semaine de quatre jours et demi ! Alors que cinq villes* seulement s'étaient lancées dans l'aventure l'an passé, toutes les communes du département sont désormais tenues d'organiser les cours des écoliers le lundi, mardi, jeudi, vendredi et mercredi ou samedi matin. Si la plupart ont opté pour la demi-journée du mercredi, Aulnay-sous-Bois, Gagny et Montfermeil ont obtenu des dérogations pour faire venir les élèves plutôt le samedi matin. Du côté des parents d'élèves, on est globalement satisfait de cette nouvelle réforme. « Pour nous, c'est une chance pour les enfants, notamment si les communes proposent des ateliers périscolaires, précise Rodrigo Arenas, le président de la FCPE-93. Si la réforme est bien mise en place dans les villes, cela va permettre aux élèves de tester des activités nouvelles et enrichissantes. »

La FCPE crée un observatoire


Mais la FCPE reste tout de même sur ses gardes. Et précise d'emblée, qu'il risque d'y avoir une réforme à plusieurs vitesses dans le département. Car certaines communes ne proposent pas d'ateliers (Bagnolet, Le Blanc-Mesnil, Epinay, Livry-Gargan, Saint-Ouen, Rosny, Les Pavillons-sous-Bois) et préfèrent miser sur les centres de loisirs (Aubervilliers, Saint-Denis) ou sur des cours supplémentaires de soutien scolaire (Bobigny, Drancy).

D'autres assument un surcoût trop important et vont facturer les activités aux parents (Coubron, Le Pré, Sevran, Villemomble, L'Ile-Saint-Denis pour les maternelles et probablement à Montreuil, même si cela n'est pas encore tranché). « Nous allons donc créer un observatoire des rythmes scolaires dans le département, poursuit Rodrigo Arenas. Nous avons déjà envoyé un courrier aux quarante maires pour le leur proposer. L'idée est que les professeurs et les élus puissent échanger pour améliorer les choses. »

Mais ce n'est pas tout. Pour favoriser au maximum la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, la FCPE-93 va lancer une pétition pour demander au 
gouvernement la pérennisation du fond d'amorçage, cette aide de l'Etat qui permet de financer en partie les activités périscolaires. « Si l'Etat laisse tomber les communes au bout d'un an ou deux, elles arrêteront les ateliers et cette réforme n'aura pas de valeur ajoutée pour les enfants », poursuit-il.

Dans les 29 villes qui se sont engagées à proposer des ateliers périscolaires aux écoliers, on s'est donc relevé les manches pendant tout l'été. Recrutement d'animateurs et d'associations, choix d'activités, planning compliqué à peaufiner... Le tout avec un seul objectif : apporter un « plus » aux écoliers qui n'ont pas toujours la chance de pouvoir exercer une activité artistique ou sportive en dehors de l'école.
 *Aubervilliers, Bondy, Le Pré-Saint-Gervais, l'Ile-Saint-Denis et Romainville.

Source article : Le Parisien / Image : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

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