RER B, A et D : malgré des investissements colossaux les performances en termes de régularité sont très dégradées !
Publié le 7 Novembre 2013
La régularité des trains, exigence numéro 1 des voyageurs franciliens… et motif de tension politique. Hier, les patrons de la RATP et de la SNCF étaient convoqués par Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, pour s’expliquer. Selon la région, si le bilan du métro est globalement satisfaisant, à l’exception des lignes 4 et 13, la situation est beaucoup plus préoccupante pour la SNCF. « Cinq des huit lignes de Transilien présentent des résultats moins bons qu’en 2012 sur la ponctualité » précise l’entourage de Jean-Paul Huchon, qui pointe notamment le mauvais résultat des RER, A, B et D « aux performances très dégradées en termes de régularité ». Une défaillance difficilement compréhensible pour la région, au regard des investissements colossaux réalisés ces dernières années.
6M€ de malus pour la RATP et 11M€ pour la SNCF
Face à ce mécontentement, Guillaume Pepy, patron de la SNCF, a promis d’apporter rapidement des réponses. « Et il a réaffirmé publiquement que l’amélioration de la situation en Ile-de-France était la priorité de son mandat ». Dès hier soir, avant même la fin des auditions des patrons de la SNCF et de la RATP, Valérie Pécresse, administratrice au Stif et principale opposante UMP de Jean-Paul Huchon, dénonçait dans un communiqué « la situation toujours aussi catastrophique vécue quotidiennement par les millions d’usagers des transports en commun franciliens » et exigeait « la mise en place d’un nouveau système de bonus-malus spécifique à la régularité des trains aux heures de pointe, priorité numéro 1 des usagers ». « Mme Pécresse fait des propositions pour mettre en place un système… qui existe déjà » ironisait hier soir l’entourage de Jean-Paul Huchon. En rappelant que, en 2013, le malus a été lourd, 6 M€ pour la RATP et 11 millions pour la SNCF. Au vu du bilan dénoncé par le président de région, le malus de 2014 devrait être encore plus salé.
Source : Le Parisien