Le corps d’un homme découpé en morceaux retrouvé dans des sacs poubelles à Villepinte
Publié le 3 Septembre 2014
ELLE N'EN REVIENT PAS. Cette habitante de Villepinte ne pouvait se douter, hier matin, que les sacs-poubelles qu'elle a aperçus devant la maison d'un voisin, dans le paisible quartier pavillonnaire voisin de la gare, contenaient... les restes d'un corps humain. « Je suis sortie vers 9 heures de chez moi, mais je dépêchais pour prendre le bus, et je n'ai pas fait attention, raconte cette riveraine du boulevard circulaire. Par contre, en revenant chez moi vers 11 heures, j'ai vu les sacs, de grands sacs noirs, posés sur le trottoir. J'ai juste pensé que les voisins venaient de sortir leurs poubelles... Et puis, dans l'après-midi, j'ai vu les policiers. Le voisin m'a dit qu'il y avait un corps. »
Et en effet, les sacs, au nombre de trois, contenaient bel et bien le corps démembré d'un homme. C'est un employé de la ville, intrigué par l'un des volumineux paquets, qui a ouvert l'emballage, découvrant un tronc humain. La police municipale, première à intervenir, a immédiatement alerté la police nationale. Les autres sacs, déposés à côté, ont été ouverts un à un. Les bras, les jambes et la tête de la victime se trouvaient à l'intérieur. « Toutes les parties du corps ont été retrouvées », assure une source judiciaire.
Selon nos informations, il s'agirait d'un homme blanc. Des examens vont être pratiqués pour tenter de déterminer son identité. Hier après-midi, les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris sont restés sur place durant plusieurs heures, sous le regard curieux des enfants et adolescents rentrant de l'école, tenus à distance par un périmètre de sécurité. L'enquête permettra sans doute de déterminer si le corps démembré a pu être déposé ainsi, sur le trottoir, sans attirer l'attention, dans cette voie étroite bordée de pavillons. Cette portion de rue n'était pas sous vidéosurveillance, mais la police s'intéressait hier aux bandes des caméras situées non loin de là dans le quartier, qui pourraient livrer quelques images utiles.
Source : Le Parisien