Le Billet de Veritis : Du féminin et du masculin…

Publié le 8 Mars 2011

La date du 8 mars, retenue pour célébrer la journée internationale de la femme, me fournit ici un prétexte pour aborder ces fameuses notions de masculin et de féminin.

 

XX ou XY ? A quoi cela tient ? A très peu de choses en vérité….On l’oublie trop souvent : les hommes ont grosso modo 50, 1 % de masculin et 49, 9 % de féminin, alors que les femmes ont 50, 1% de féminin et 49, 9 % de masculin. Mais ces petits 0, 2 % d’écart changent bien des choses !...

 

Dans son récit de la Genèse, la Bible fait référence à Adam, le premier homme, qui, bien qu’il soit au paradis, à l’air de furieusement s’ennuyer. Alors pour briser cette solitude, Dieu, dans sa grande sagesse, lui a adjoint une compagne Eve, directement sortie de la cote d’Adam. On notera que Dieu n’a pas cru nécessaire de lui donner un nom, un prénom suffit…Il est vrai qu’à cette époque l’état-civil n’existait pas ! On notera aussi  que la cérémonie du mariage n’était pas obligatoire. Adam a pris femme sans se sentir obligé d’entrer dans une église, une synagogue ou une mosquée…

 

Mais alors là, je vous le dis tout net : Dieu me paraît un peu macho ! Pourquoi ne pas avoir choisi une femme en premier ? N’est-il pas vrai que seules les femmes mettent les enfants au monde ? Certes, il y faut la semence de l’homme pour que tout cela devienne possible ! Mais, entre nous, après, qui fait tout le travail ? Je ressens donc cela comme une sorte d’injustice…

 

Il y a donc tout lieu de penser que ce sont des hommes qui ont écrit la Bible. Sinon, très probablement la femme serait apparue en premier… Car, de plus, comme il est dit, dans la Bible, la femme est une redoutable séductrice…au point d’entraîner ce pauvre Adam dans le péché originel qui les a expulsés, tous deux, du paradis ! Depuis, à de rares exceptions près, nous vivons en enfer…et la politique est née !

 

A vrai dire, Il y a un bon et un mauvais usage, tant du masculin que du féminin. Lorsque le masculin symbolise la force et le courage, sans être accompagnées d’un esprit de domination et d’agressivité, il joue pleinement son rôle. Lorsque le féminin signifie l’écoute, la réceptivité et l’accueil, il se déploie dans ce qu’il a d’essentiel.  Il s’agit là bien sûr d’archétypes qui montrent bien qu’ils ne sont l’apanage d’aucun genre masculin ou féminin.

 

Alors trop souvent, les hommes, (et parfois aussi les femmes d’ailleurs) se mettent à singer les « hommes » dans ce qu’il peuvent avoir d’excessif et de caricatural !

 

Ce n’est pas par hasard qu’Aragon, repris par J. Ferrat, considérait que la  Femme devait être l’avenir de l’Homme. Il ne voulait pas dire que la femme allait prendre la place de l’homme ou vice-versa. Il signifiait seulement que l’homme sans renoncer à sa part masculine -  dans ce qu’elle peut avoir de positif - devait aussi accueillir sa part féminine.

L’inverse étant tout aussi vrai, pour la femme.

 

L’application d’un tel précepte nous conduirait alors sur des rivages bien éloignés de ce que nous constatons assez souvent dans la vie de tous les jours. En politique ou ailleurs…mais à coup sûr en politique…assurément ! A de rares exceptions près…

 

 

Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

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