La rentrée scolaire s’annonce difficile. A Aulnay-sous-Bois : ouverture maternelles Ambourget et Solbes. Fermeture élémentaires Merisier, Petits Ormes 1 et Perrières.
Publié le 29 Juin 2013
1 700 élèves supplémentaires attendus dans les écoles en septembre, 61 classes ouvertes, 40 fermées. Pour les syndicats, le compte n’y est pas. Ils craignent des classes surchargées. A Aulnay-sous-Bois, il faut signaler les ouvertures des maternelles Ambourget et Solbes et les fermetures des élémentaires Merisier, Petits Ormes 1 et Perrières.
Les jeux sont faits. Après des mois d’occupations régulières, des pétitions par dizaines et plusieurs grèves pour tenter d’obtenir une classe supplémentaire ou éviter une fermeture redoutée, les parents d’élèves et les professeurs sont désormais fixés. Hier, lors d’un comité technique paritaire, la direction académique a annoncé les ouvertures et fermetures de classes dans les écoles maternelles et élémentaires du département. Et si la validation officielle de ces ajustements est prévue le 2 juillet prochain, puisque les syndicats se sont symboliquement opposés au projet hier, rien ne devrait changer d’ici là. Au final, 61 classes ouvriront à la rentrée prochaine et 40 autres fermeront. « Pour nous, ce n’est pas satisfaisant, lance Martine Caron, la responsable du SNUipp-93. Nous savons qu’il faut 75 classes de plus à la rentrée scolaire pour accueillir les 1700 nouveaux élèves. »
Ce qui inquiète les syndicats? Le sureffectif. Car si globalement le nombre d’enfants par classe restera stable dans l’ensemble du département, une quarantaine d’écoles devraient être particulièrement surchargées à la rentrée. « Les effectifs de classes seront bien au-delà de ce qui se fait normalement dans le département, estime Martine Caron. Les seuils départementaux qui étaient pratiqués jusqu’ici n’ont visiblement plus lieu d’être. »
Les parents d’élèves prévoient de manifester
Les parents d’élèves et les professeurs des établissements impactés ne comptent pas baisser les bras. Certains ont déjà prévu de multiplier lesactions dès la rentrée pour, peut-être, profiter du « deuxième tour ». « Il reste encore une soixantaine d’écoles où les décisions seront prises en septembre, reprend Martine Caron. Dès les premiers jours de la rentrée, en fonction du nombre d’élèves présents, la direction académique décidera ou non d’ouvrir une classe. Elle puisera alors dans le vivier des remplaçants. » Sur les 150 postes supplémentaires obtenus par la direction académique, 16 seront affectés à la très petite section (l’accueil des enfants avant trois ans), 74 aux ouvertures de classes et 60 autres à l’équipe de remplaçants. Le hic? Cela ne suffira pas. A la rentrée 2012, 250 postes étaient restés vacants. « Cela devrait être à peu près la même chose cette année, constate David Giri, représentant de l’Unsa-Education. Cela n’augure rien de bon pour la rentrée. »
Source : Le Parisien