La cardiologie à l'hôpital Ballanger est maintenue
Publié le 23 Février 2011
A l'issue de sa rencontre avec la secrétaire d'Etat à la Santé, Nora Berra, le député Gérard Gaudron est en mesure d'annoncer que le maintien du service de cardiologie interventionnelle de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay lui a été confirmé par la ministre. Tels sont les termes du communiqué un brin triomphant envoyé hier en fin de journée par le parlementaire UMP. "J'avais sollicité un rendez-vous avec Nora Berra sur l'avenir du service de cardiologie, et elle m'a donné cette assurance", répétait-il hier soir. La semaine dernière, une délégation d'élus PS et PC et militants aulnaysiens avait été reçue par l'Agence régionale de santé (ARS) sur ce même sujet.
Fin 2010, l'ARS a en effet émis un avis défavorable au maintien de cette activité, mise en concurrence avec les hôpitaux voisins du Raincy-Montfermeil et de Gonesse (Val-d'Oise). L'annonce d'un possible transfert avait provoqué l'émotion dans le secteur, à commencer par celle du directeur de l'hôpital Ballanger. Jean-Michel Toulouse avait clamé haut et fort qu'il refusait la fermeture de son service de cardiologie interventionnelle, tout juste rénové, et qui a atteint en 2009 et 2010 le seuil requis de 350 interventions par an.
Le directeur, prudent, attend la confirmation de l'agence régionale de santé
Hier, il a accueilli prudemment l'annonce de Gérard Gaudron : "Je n'étais pas au courant. Tant que je n'aurai pas reçu une lettre signée de la main de Claude Evin (NDLR : directeur général de l'ARS) ou de la ministre, je n'oserai pas y croire. Mais si cela se confirme, c'est une excellente nouvelle !"
Gérard Gaudron indiquait encore hier qu'"un courrier de confirmation de l'ARS va prochainement être adressé aux différentes autorités locales". Mais attention, "le processus de décision n'est pas achevé", tempérait hier soir un porte-parole de l'ARS. La commission exécutive de l'agence doit se réunir lundi prochain pour rendre une série de décisions concernant "plus de cinquante dossiers en région parisienne". "Le directeur va notifier ses décisions dans les jours qui viennent, après un travail de concertation qui dure depuis plusieurs mois."
Alors, décision prise ou pas encore prise ? Hier soir, le secrétariat d'Etat à la Santé n'a pu être joint.
Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du 23/02/2011