Europe-Ecologie-Les-Verts maintient la pression sur Bercy pour financer le supermétro du Grand-Paris

Publié le 4 Octobre 2012

articlesupermetroLes réactions ont continué de pleuvoir après la décision du gouvernement de ne pas inscrire le milliard d’euros nécessaire au lancement du projet Grand Paris Express dans le budget 2013-2016. Si la ministre (EELV) de l’Egalité des territoires, Cécile Duflot, a réaffirmé que « le Grand Paris se fera dans les temps », l’inquiétude des élus reste vive sur la réalisation du supermétro francilien. Grand absent du concert des réactions, le président (PS) de la région, Jean-Paul Huchon, doit s’exprimer en fin de semaine. Son vice-président (EELV) aux transports, Pierre Serne, précise d’ores et déjà les enjeux.


Les écologistes ont toujours été sceptiques sur le Grand Paris…
Pierre Serne
(vice-président EELV aux transports de la région Ile-de-France). Oui, depuis des années on a exprimé nos doutes sur son financement. A ce titre, la réflexion sur la priorisation annoncée par la ministre va dans le bon sens car on ne pourra pas tout faire en même temps. J’estime que certaines lignes du supermétro sont prioritaires, ainsi que le prolongement de la ligne 14. Mais pour autant, il y a des inquiétudes liées à la non-inscription du milliard d’euros.

C’est une mauvaise nouvelle ?
Evidemment, on espérait qu’il y ait ce milliard dans le budget triennal, même si on nous dit qu’il y a d’autres voies de financement possibles. Mais le mécanisme financier nous importe peu du moment qu’on permet à la Société du Grand Paris (SGP) d’emprunter grâce à une dotation d’Etat.

Mais la SGP a déjà 500 millions dans ses caisses…
En effet, mais le milliard d’euros supplémentaire permet d’emprunter dans de meilleures conditions. Il peut y avoir une tentation de Bercy — car on ne va pas se cacher, c’est le ministère des Finances qui freine sur le sujet — de dire que les ressources propres de la SGP suffisent. Le problème c’est que si on dit ça, on empêche la mutualisation des ressources de la SGP avec la région pour améliorer les transports existants.

Cette mutualisation est vraiment envisageable ?
J’en ai discuté avec Etienne Guyot (NDLR : le président de la SGP) et Cécile Duflot, ils n’étaient pas fermés sur le principe. Mais pour mutualiser, il faut qu’il y ait des sous. On va maintenir la pression sur Bercy pour obtenir un engagement de l’Etat.

 

Source : Le Parisien du 4 octobre 2012

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

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