Aulnay-sous-Bois, scions scions du bois...Place de la Gare
Publié le 14 Avril 2011
Une des choses les plus agréables lorsque vous animez modestement un blog c'est d'en rencontrer les lecteurs. C'est toujours une expérience très sympathique de mettre un visage derrière un clic. Que cela soit pour entendre les critiques ou les compliments d'ailleurs. Tout ceci pour écrire que je remercie Annie, une aulnaysienne toujours en quête d'informations, de réponses à ses questions, qui nous transmet régulièrement des documents pouvant servir d'inspiration à de nouvelles notes.
Cette fois-ci j'ai donc reçu, au même instant qu'un autre blog d'ailleurs, puisqu'Annie a bien compris que l'essentiel est que l'information circule librement et le plus largement possible, deux photos de l'abattage des arbres de la Place de la Gare, intervenu lundi matin.
A Aulnay-sous-Bois, comme chacun sait, on a l'habitude de couper du bois. Rue Séverine ou à la cité Arc en ciel par exemple... Les motifs sont divers mais en général c'est à la suite de maladies. Néanmoins, parfois, on laisse planer le doute. Ce fut le cas pour les désormais fameux quatre tilleuls de l'Arc en ciel, notamment. A un moment donné on a laissé entendre aux habitants que ces arbres étaient en mauvaise santé alors que c'était totalement faux.
En vérité, les tilleuls n'allaient pas si mal que cela. Information confirmée à l'époque par Alain Amédro, alors encore adjoint à l'urbanisme et l'environnement, ainsi que de la part d' agents du service des espaces verts croisés pendant la bien-nommée fête de l'arbre. L'objectif de cette petite manipulation était bien entendu de faire avaler un peu plus facilement aux riverains l'abattage des arbres en vue du projet immobilier actuellement en cours de réalisation à la cité Arc en ciel.
Certes, entre l'homme et l'arbre il faut parfois choisir. C'est un spécialiste du développement durable qui me l'a écrit. Mais la fin ne justifie pas toujours les moyens. Ces manières de procéder sont abominables et de nature à détourner le citoyen et/ou électeur des affaires publiques. Coupez les liens de la confiance et vous verrez qu'il est quasiment impossible d'à nouveau les tisser.
De là découlent la suspicion, la méfiance, la réaction, la colère, la manifestation et sans doute même l'abstention...
Stéphane Fleury