Aulnay-sous-Bois, CSL Aulnay : Mehdi Bouadla de retour à la cité des 3000

Publié le 13 Novembre 2012

Le 15 décembre à Nuremberg (Allemagne), Mehdi Bouadla défiera l’Allemand Arthur Abraham, qui mettra en jeu sa ceinture WBO des super-moyens. Chaque mardi, le boxeur du CSL Aulnay nous ouvre son quotidien. Quatrième round, aujourd’hui, avec Halim Chalabi, son ami d’enfance et coentraîneur.

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Entre eux, un simple regard suffit pour se comprendre. De retour sur le lieu de leur enfance, au cœur des 3000 à Aulnay-sous-Bois, Mehdi Bouadla (30 ans) et Halim Chalabi (31 ans) reprennent très vite leurs repères en replongeant, à la fois avec émotion et amusement, dans leur passé. « Je vivais là, au 5e étage, Mehdi était ici au 2e.  On rentrait l’un chez l’autre presque sans frapper. » Depuis leur première rencontre à la maternelle Jules-Ferry, ces deux-là ne se sont plus quittés. « Halim fait partie de ma famille, il a partagé tous les moments importants de ma vie », précise le boxeur. « Il est comme un frère, renchérit celui qui est devenu son coentraîneur. Mais à la salle, c’est différent, on met ça de côté. »

Les complices s’arrêtent au croisement des rues Tourville et Edgar-Degas. « On passait notre journée ici, les places assises étaient chères », sourit Halim. « Et c’est là qu’on jouait au foot », signale Mehdi en montant les restes du Tennis, ce petit carré de verdure qui a donné son nom à l’arrêt de bus. « Le quartier a bien changé », note Bouadla. « Les mercredis, on était là dès 8 heures du mat, jusqu’à 22 heures en été, résume Chalabi. On a fait des conneries de jeunesse, mais rien de méchant. » Jets d’œufs, courses sur les toits ou combats de boxe dans les ascenseurs constituent leurs principaux faits d’armes.

« Dans notre bande de potes, on a tous bien tourné. Grâce à nos parents et au facteur chance aussi », estime le duo. La salle de boxe est ensuite devenue leur autre terrain de jeu. « On mettait les gants et parfois Mehdi disait que je l’avais sonné, raconte Halim. Ça me faisait plaisir, mais je ne le croyais pas. J’aurais voulu être boxeur, seulement j’étais trop fainéant. » C’est désormais au bord du ring que l’entraîneur qu’il est devenu donne ses conseils. Et lorsque les deux amis évoquent le futur Championnat du monde, leurs regards se croisent. « Avant, on se disait qu’un Championnat de France était déjà bien… »

 Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

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