Vidéo. Selon le premier ministre Jean Castex le variant Omicron est plus dangereux mais moins sévère !
Publié le 23 Janvier 2022
Dans la trentaine de minutes qu’a duré l’intervention du premier ministre Jean Castex annonçant la fin progressive des restrictions sanitaires s’est glissée une contradiction de taille à propos du variant Omicron.
En effet, au passage situé à la 4ème minute et la 19ème seconde, monsieur Castex déclare avec une assurance insolente « la troisième nouvelle rassurante, c’est enfin la confirmation que ce variant Omicron est certes beaucoup plus dangereux mais clairement moins sévère que ces prédécesseurs… ».
Comment un variant peut-il être à la fois moins sévère mais plus dangereux ?! S’agit-il d’un raté dans la rédaction de cette intervention ? Y-avait-il une volonté de dramatiser la dangerosité d’Omicron afin de maintenir un climat anxiogène avant le début programmé de la fin des restrictions sanitaires en février et la déclaration concomitante d’Emmanuel Macron candidat à sa réélection ?
Quelles que soient les réponses à ces questions, cette contradiction entre plus de dangerosité et moins de sévérité est troublante car elle pourrait remettre en cause l’intérêt et la pertinence de la mise en place du passe vaccinal.
Sauf bien entendu si la sortie de crise est déjà écrite par le président de la République et son gouvernement en suivant un scénario bien huilé. Il pourrait consister d’abord à durcir au maximum la pression sur les non-vaccinés en leur imposant une vaccination obligatoire déguisée alors qu’elle ne figure même pas dans la loi. Le passe vaccinal, ayant été largement voté à la fois par les parlementaires de la majorité et de l’opposition, est l’instrument parfait.
Dans le même temps, il faut continuer à inonder les chaînes d’information avec le nombre de testés positifs au Covid-19 et des débats sans fin entre les scientifiques et les politiques sur d’hypothétiques risques d’apparition de nouveaux variants dans le futur, histoire de maintenir un climat de peur et d’incertitude mais surtout d’empêcher d’aborder d’autres thèmes essentiels dans la campagne présidentielle comme le pouvoir d’achat, la dette publique, la sécurité, l’immigration, l’éducation, l’emploi, l'énergie nucléaire, le rôle de l'Europe, l'environnement, la faillite de notre système de santé…
Enfin, cerise sur le gâteau, une fois les restrictions sanitaires levées en février, Emmanuel Macron pourrait se déclarer et se poser en sauveur des Français. Les vaccinés se diront qu’ils ont participé à l’effort de guerre aux côtés du président de la République. Et si le passe vaccinal est levé avant le premier tour de l’élection présidentielle programmé le 10 avril prochain, les non-vaccinés le vivront comme une libération et ne se déplaceront peut-être même pas pour aller voter contre Macron.
Si le 24 avril 2022, Emmanuel Macron est réélu président de la République, on pourra vraiment dire que Macron est magique !