Mohamed du Blanc-Mesnil demi-finaliste du meilleur pâtissier sur M6

Physique de déménageur et sourire timide de gamin, il nous attend sur le pas de la porte de son pavillon, pareil à ceux d’à côté, dans cette avenue passante du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). L’intérieur est à l’image du bonhomme : charmant et modeste, sans prétention. Depuis le début de la saison 10 du « Meilleur pâtissier » ces qualités ont fait de Mohamed, qui est, ce jeudi 23 décembre à 21h05, l’un des quatre prétendants à la finale, l’un des chouchous du public de l’émission gourmande de M 6, animée par Cyril Lignac, Mercotte et Marie Portolano. Surtout depuis que ce grand costaud a fondu en larme à l’évocation de ses enfants qui lui manquaient trop…

Pourtant, rien ne prédestinait vraiment ce père de famille de 34 ans, crâne rasé, barbe bien taillée, biceps saillants dans le tee-shirt à manches courtes, à réaliser une charlotte ou un praliné sous l’œil des caméras. Né dans l’Essonne de parents algériens, il se passionne d’abord pour la moto et assez peu pour l’école. « Ce n’était pas pour moi. Je n’aimais pas ça. Et puis j’étais très turbulent… Au collège, je n’ai pas eu mon brevet. Alors j’ai fait un CAP carrelage mosaïque. Après j’ai enchaîné pleins de boulots : magasinier, coursier, chauffeur… Ensuite, j’ai monté une boîte de conseil aux entreprises », détaille-t-il, attablé dans le salon, pas très loin de sa petite cuisine.