La détresse des pharmaciens encore ouverts dans des centres commerciaux fermés en Seine-Saint-Denis
Publié le 22 Février 2021
« Regardez, on est samedi matin et à cette heure, il devrait y avoir la queue… Là, il n'y a personne… » Michael Angel, propriétaire de la pharmacie des Arcades, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), multiplie les lapsus en parlant d'un « troisième confinement ».
Il fait partie de ces pharmaciens qui continuent à exercer, partout en France, dans des centres commerciaux fermés depuis les annonces du Premier ministre Jean Castex le 29 janvier, ciblant les surfaces non-alimentaires de plus de 20000 mètres carrés pour limiter la propagation du Covid-19.
Aux Arcades, seuls le Carrefour et la boulangerie Paul restent ouverts dans ce gigantesque centre commercial régional. « Mais Carrefour et Paul sont de grandes chaînes. Nous, on est les seuls indépendants à travailler et c'est une situation extrêmement violente, alerte le pharmacien. Quand le centre a été fermé, on est passé de 1500 clients par jour à 500. Dès le lundi, c'était -60 % de fréquentation, voire -70 %. »
Une cinquantaine de professionnels en grande difficulté
Sur les quelques centaines de pharmaciens encore ouverts dans ces centres, ils seraient une cinquantaine en grande difficulté financière. Le tout sur une profession qui compte 22000 professionnels. Les plus touchés se sont regroupés de manière informelle via un fil WhatsApp, où ils échangent afin de préparer la riposte. Une dizaine d'entre eux a déjà saisi un avocat pour négocier avec les services de l'Etat.
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Source article et photo : journal Le Parisien