Thomas Lilti : de réalisateur d’Hippocrate à urgentiste à l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois
Publié le 25 Janvier 2021
« Je pensais tout ça définitivement dernière moi… » Mars 2020. En pleine réalisation de la très attendue saison 2 de la série « Hippocrate », dont la diffusion est prévue à partir de mars sur Canal +, le cinéaste Thomas Lilti, 44 ans, est rattrapé par la crise sanitaire. Confinement, tournage suspendu. Et finalement retour à son passé de médecin : le metteur en scène de « Première année » se porte volontaire pour soulager bénévolement les urgences de l'hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où il tournait jusque-là dans un secteur désaffecté.
Un aller-retour troublant entre fiction et réalité que le réalisateur raconte dans « Le Serment », disponible depuis quelques jours en librairie.
Dans la saison 1 d'« Hippocrate », certains de vos personnages étaient confinés à cause d'un mal étrange…
THOMAS LILTI. Quand elle est sortie, la série a été très bien accueillie mais certains trouvaient ce point de départ pas très vraisemblable et romanesque par rapport à l'image réaliste de mon travail. On était finalement très très en-deçà de la vérité !
C'est un vrai virus qui a interrompu le tournage de la saison 2. La réalité a dépassé la fiction ?
Cette nouvelle saison commence par un service des urgences inondé à cause d'une rupture de canalisation, obligé de déménager et de continuer à accueillir des patients dans des conditions délabrées. C'est exactement ce que nous avons vécu en vrai : un hôpital débordé, incapable de faire face à une situation imprévue. L'hôpital tient tellement sur des pieds d'argile que dès qu'il y a un dysfonctionnement non prévisible — le covid étant le summum en la matière —, il coule.
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Source article et photo : journal Le Parisien