La boutique déco Libellule à Aulnay-sous-Bois se prépare pour Noël !
Publié le 22 Décembre 2020
« Heureuse de vous retrouver ! » L'affiche, placardée par Patricia devant sa vitrine, résonne comme un cri du cœur. Elle semble héler le badaud, l'inviter à passer le pas de la porte de cette petite boutique baptisée « Libellule », où l'on trouve des articles déco, des senteurs et des idées cadeaux, en plein cœur du coquet centre-ville d'Aulnay-sous-Bois.
Des clients, Patricia, comme plusieurs milliers de commerces dits « non essentiels » en France, n'en a pas vu durant deux confinements. Rouverte depuis le 28 novembre, et désormais dans la dernière ligne droite avant Noël, elle doit sauver sa saison.
Période « ultra-stratégique »
« Je réalise 30 % à 40 % de mon chiffre d'affaires avant les fêtes de fin d'année. C'est une période ultra-stratégique pour moi, eu égard à la nature de ce que je vends : des idées cadeaux, de la décoration de table, des bougies, des senteurs… Typiquement ce que l'on peut retrouver au pied du sapin pour des adultes », résume Patricia, presque sexagénaire blonde platine, qui s'est installée il y a cinq ans.
Elle a dû, ces dernières semaines, réapprendre à faire son métier, user du système D, pour préserver son activité. « Je suis ouverte 7 jours sur 7, j'ai étendu mes horaires d'ouverture pour m'adapter totalement à la clientèle. Par exemple, il y a désormais des clientes qui, par crainte du Covid-19, ou par habitude d'être seule dans les boutiques, préfèrent désormais le rendez-vous. Alors, j'ai dédié des plages horaires, certains soirs, à des rendez-vous pour ceux qui le souhaitent », explique Patricia.
Les réseaux sociaux en appui
Ainsi, certains soirs, elle « traîne » jusqu'à 21 heures passées dans son magasin, au gré des desiderata de clientes venues, par exemple, pour une bague personnalisable. « Ce n'est plus possible avec le couvre-feu jusqu'à 20 heures », regrette tout de même Patricia, qui ferme boutique parfois « à la dernière minute autorisée ».
La commerçante a aussi appris à présenter la totalité de son catalogue sur les réseaux sociaux — héritage du click and collect qu'elle avait mis en place durant le reconfinement. « J'ai pris moi-même les photos de mes articles, soit plusieurs centaines de clichés, et j'ai tout listé sur ma page Instagram que j'utilisais très peu jusqu'ici. C'est… un autre métier ! »
Une dernière ligne droite en guise d'épilogue d'une période « harassante, instable » pour tous les petits commerces non-essentiels, sans que les chiffres ne montrent pour l'instant d'augmentation de dépôts de bilan, au contraire.
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici
Source article et photo : journal Le Parisien