L’indécente tribune politique des élus PS, PRG et PCF à Aulnay-sous-Bois

Publié le 2 Avril 2020

Alors que le monde entier fait face à une crise sanitaire sans précédent depuis la grippe espagnole de 1918, que les familles endeuillées s’accumulent et que le confinement peine à ralentir le nombre de malades et de victimes du Covid-19 ou Coronavirus, certains à Aulnay-sous-Bois n’ont visiblement rien de mieux à proposer qu’une tribune politique pour ne pas sombrer dans l’oubli !

Ainsi, en l’absence de publication du magazine municipal Oxygène au mois d’avril, les représentants de la liste Aulnay En Commun ont publié sur leur blog de campagne (MonAulnay.com) quelques lignes pour le moins indécentes compte-tenu de la situation gravissime que traverse notre pays.

Tout d’abord, et c’est un premier enseignement, ils s’expriment en tant qu’élus PS, PRG et PCF, ce qui prouve ce que l’on savait déjà : la prétendue démarche citoyenne et participative de la liste Aulnay En Commun n’était qu’un leurre pour tenter un retour aux affaires après le fiasco de la gauche rassemblée autour de l’ancien maire Gérard Ségura. La France Insoumise (LFI) avait d’ailleurs compris très tôt la supercherie en quittant rapidement le navire.

Autre point à remarquer, la gauche Aulnaysienne se plaint du manque de moyens des hôpitaux. Une posture honteuse lorsque l’on songe que dès 2014, sous la présidence de François Hollande, la ministre de la santé Marisol Touraine lançait un plan d’austérité en demandant aux établissements hospitaliers de réaliser des économies d’au moins 3 milliards d’euros d’ici à 2017 ! (Voir article : ici).

La gauche est du reste la pire ennemie des services publics. Rappelons que François Hollande puis Emmanuel Macron ont torpillé les collectivités territoriales en les privant arbitrairement de 23 milliards d’euros de recettes. Dans cette opération, la ville d’Aulnay-sous-Bois a d’ailleurs perdu 26 millions d’euros de ressources qu’elle aurait pu investir dans l’intérêt des habitants de la commune.

Enfin, dernier point, en lien avec la thématique locale, la tribune de la liste Aulnay En Commun revient sur les dernières élections municipales, les qualifiant de simulacre. Il est important de rappeler que le 12 mars 2020, soit 3 jours avant le scrutin, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, expliquaient devant les micros qu’il n’y avait aucune raison de reporter le vote ! (Voir vidéo : là).

Dès lors, si la gauche locale rassemblée (PS, PRG, PCF, Europe Ecologie Les Verts) n’est pas satisfaite du résultat du premier tour des élections municipales, elle devrait s’en prendre d’abord à elle-même plutôt que de jouer les pleureuses. Il parait évident qu’au moment de glisser leur bulletin dans l’urne une majorité d’Aulnaysiennes et d’Aulnaysiens ne voulait pas revivre le traumatisme des années 2008-2014 marquées par un traitement brutal du personnel communal, un mépris des habitants et une gestion financière calamiteuse responsable de 70 millions d’euros de dette en seulement 6 ans !

La tribune politique précise finalement qu’un recours au Tribunal administratif a été déposé. Il ne fera pas oublier que le maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, est arrivé en tête dans la totalité des bureaux de vote de la ville, et qu’il l’a emporté avec près de 60% des suffrages et 6 000 voix d’avance…

Source : un électeur Aulnaysien / Source photo d'illustration : Wikipédia

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Humeur

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