Municipales 2020 à Aulnay-sous-Bois : Bruno Beschizza réélu dans un fauteuil selon Le Parisien

Publié le 16 Mars 2020

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un article du journal Le Parisien qui revient sur la réélection de Bruno Beschizza. En raflant presque 60% des voix, le maire a mis ses adversaires loin derrière, la gauche est à moins de 19%, LREM à moins de 15%.

Municipales 2020 à Aulnay-sous-Bois : Bruno Beschizza réélu dans un fauteuil selon Le Parisien

Il n'est pas encore 22 heures, dimanche soir, que les services de la ville installent pupitre, micro et projeteurs bleu, blanc, rouge sur le parvis de la mairie d'Aulnay-sous-Bois. Bruno Beschizza ne le dit qu'à demi-mot, car les résultats sont encore non consolidés, mais il vient de remporter les élections municipales au premier tour, avec 59,33% des voix. Devant la liste de gauche Aulnay en commun (18,33%) et LREM (14,87%). Derrière, loin dernière, arrivent la liste citoyenne d'Hadama Traoré, militant associatif, Lutte-Ouvrière et le POID. Ils ont tous été brassés par la vague Beschizza, l'ancien flic Sarkozyste.

Durant la soirée, au fil des bureaux de vote dépouillés, le coronavirus semble un lointain souvenir : les élus s'étreignent, les agents qui ont fait la campagne pour le maire se serrent la main, disent que ce soir, «ils sont immunisés contre tout». Émue, Séverine Maroun, la première adjointe, fidèle bras-droit de l'édile, prend son mari dans ses bras. «Merci », lui glisse-t-elle à l'oreille, les yeux rougis. Un mot pour résumer une campagne dure où, sur la fin, presque tous les coups furent permis.

« J'ai dit aux gens les yeux dans les yeux qui j'étais »

Exemple : le matin, un colistier d'Aulnay en commun a déposé une plainte, après, dit-il, avoir été agressé par des agents municipaux pro-Beschizza - le chauffeur du maire en premier chef. La semaine précédente, les camps se sont échangés des tracts anonymes sur la vie privée des uns, l'orientation sexuelle des autres, certains allant même jusqu'à se filmer devant le domicile d'un candidat à Paris, dénonçant un «faux habitant ».

Ce dimanche, après deux heures de dépouillement, la messe est dite. Beschizza souffle... en aparté. «J'ai fait 80 réunions d'appartement, je n'ai appelé aucun chapeau à plumes du parti à la rescousse, j'ai dit aux gens les yeux dans les yeux qui j'étais, ce que je voulais pour la ville », analyse le maire-sortant, qui a fait de «l'attractivité » et du «changement d'image » de la ville un thème phare de sa campagne.

«Beschizza il est de droite mais même des cocos votent pour lui»

En face, on accuse le coup. «Avec l'épidémie, ceux qui hésitaient à venir voter, ceux qui ne sont pas des militants purs et durs et qui auraient pu donner des voix à d'autres candidats que Beschizza sont restés chez eux », estime un sympathisant LREM. Pour beaucoup, l'abstention, qui a flirté avec les 65% dans le département, a joué. «On a vu qui est venu voter : les associations, les clubs sportifs, ceux qui doivent quelque chose à la ville », résume Evelyne Demonceaux, colistière de la liste de gauche.

Mais pour un pro-Beschizza croisé devant le centre-administratif, le bureau centralisateur d'un soir, cette victoire signe le début d'un long règne. «Beschizza il est de droite mais même des cocos votent pour lui : la gauche n'a fait que 18% alors qu'il y a plus de sympathisants de gauche que ça ici. Il a pas d'étiquette politique », analyse l'homme. De quoi plaire au maire réélu, qui s'est souvenu, ce soir-là, que le dernier édile à être passé au premier tour était Robert Ballanger, un... communiste.

Source article et photo : journal Le Parisien / Source vidéo : Aulnaylibre.com

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2020 !

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B
Un fauteuil ? Avec 8500 voix sur 46000 inscrits un tabouret devrait plus approprié
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