Aulnay-sous-Bois plus fière, plus forte mais moins respectueuse avec Benjamin Giami ?

Publié le 4 Mars 2020

Ce sont les partisans de Benjamin Giami (LREM) qui ont porté en premier cette polémique sur les réseaux sociaux locaux. Selon les supporters du candidat de La République En Marche, leur champion aurait été victime de tags et d’arrachages d’affiches sur les panneaux libres de la ville.

Sans porter d’accusations formelles, Leïla Abdellaoui, sa nouvelle amie politique (sourires gênés) avait même posté un « Aulnay respectueuse ? », slogan utilisé par Bruno Beschizza en 2014, laissant la porte ouverte à cette interprétation subliminale possible : les soutiens du maire abimeraient les affiches de monsieur Giami.

Aulnay-sous-Bois plus fière, plus forte mais moins respectueuse avec Benjamin Giami ?

Les deux photos que nous postons aujourd’hui semblent démontrer que les affiches du maire d’Aulnay-sous-Bois peuvent elles-aussi subir des dommages. Ce fut le cas par exemple sur les panneaux d’affichage libre du stade du Moulin Neuf. Du côté de monsieur Beschizza, personne n’a pourtant jugé utile de sur-réagir vis-à-vis de ce fait de campagne dérisoire en criant au scandale et en pointant du doigt un potentiel responsable.

Aulnay-sous-Bois plus fière, plus forte mais moins respectueuse avec Benjamin Giami ?

Fait de campagne dérisoire est, du reste, l’expression qui convient. Car, en effet, une élection ne se gagne pas avec sa tête sur des panneaux d’affichage libre. Il s’agit davantage d’une guerre psychologique entre militants. Elle est plus symbolique qu'autre chose. Et ce n’est un secret pour personne. Un scrutin s’emporte avant tout avec un bilan, un projet, une mobilisation de tous les instants pour aller convaincre, une crédibilité, une stature, une manière d’incarner ses idées.   

Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler qu’en 2014 on ne voyait que la figure de Jacques Chaussat (UDI) partout sur les panneaux d’affichage de la ville. Une équipe se relayait en effet H24 pour aboutir à ce résultat. Et pourtant, malgré un score honorable, le centriste n’avait réuni que 14,36 % des voix, loin derrière Bruno Beschizza et Gérard Ségura.

Alors restons calmes ! Parce que la bataille de l’affichage n’aura qu’une influence minimale sur le résultat de la prochaine élection municipale…  

Source : contribution externe.

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2020 !

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