Des radars pour stopper les accidents à Aulnay-sous-Bois
Publié le 31 Mai 2017
Stopper la spirale mortelle des accidents de la route. C’est l’objectif de deux radars pédagogiques en passe d’être installés à Aulnay-sous-Bois, à deux endroits qui furent le théâtre d’accidents dramatiques. L’an dernier, cinq collisions en moins d’un mois ont fait un mort et treize blessés, dans les rues de la ville dirigée par le maire (LR) Bruno Beschizza. Au total, 26 800 € d’aménagements nouveaux sont prévus pour freiner les chauffards, en attendant, espère-t-on au cabinet de l’édile, l’installation d’un « vrai radar ».
Un premier « système d’asservissement des feux à la vitesse » est prévu sur la Route de Mitry, à proximité de la cité des Mille-Mille. Le principe de ce radar est le suivant : « Si vous dépassez la vitesse autorisée, le feu passe au rouge. Cela doit inciter à ralentir car quand on brûle un feu rouge, c’est quatre points de retrait et une amende de 750 € maximum », précise-t-on en ville. Il doit être placé au niveau du feu de la sortie du nouveau cimetière. Pas anodin : c’est sur ce long tronçon tout droit que, le 23 septembre dernier, une maman enceinte et son fils de 5 ans en poussette ont été percutés par une voiture de luxe, qui venait de traverser la ville à grande vitesse. Un an plus tôt, un piéton était mort au même endroit.
Un radar similaire doit être installé à l’angle du boulevard Chagall et de la rue Eugène-Delacroix, dans les deux sens de circulation. Une fillette de 10 ans avait été tuée par un chauffard, un soir d’octobre, tandis que son frère, lui aussi percuté, avait été gravement blessé.
Enfin, quatre ralentisseurs ont été récemment mis en place sur la très passante rue du 8 mai 1945.
La sécurité routière est devenue un axe de réflexion majeur à Aulnay. Ainsi, en début d’année, la ville avait lancé une campagne d’affichage sur la prévention des mauvais comportements sur la route, en mettant en scène des habitants. De son côté, Guy Challier, conseiller municipal d’opposition (PS), avait écrit au maire pour lui demander « une réponse publique forte » à propos de « la fréquence et la gravité de ces accidents ».
Source article : Le Parisien / Photo d’illustration