Le 93 tente de préserver les jeunes de la radicalisation djihadiste
Publié le 15 Février 2016
/image%2F1454484%2F20160215%2Fob_ed2085_radicalisation-93.jpg)
La radicalisation de ses jeunes est un sujet sensible en Seine-Saint-Denis. Samy Amimour, terroriste du Bataclan, a grandi à Drancy, Hasna Aitboulahcen, tuée dans l’assaut du Raid à Saint-Denis, vivait à Aulnay, tout comme les frères Belhoucine, complices présumés des attentats de janvier, et probablement tués dans les rangs de Daech en Syrie.
Sur les 156 jeunes Français morts dans les rangs des djihadistes, une trentaine viendrait du 93. Et près d’un quart des signalements en Ile-de-France émanent de ce département (420 sur 1700). Les chiffres datent de l'automne 2015 et le 93 est, de loin, le département de la région Ile-de-France où les signalements de radicalisation sont les plus nombreux. Deux fois plus qu'à Paris, par exemple. Ceux qui appellent le numéro vert* —mis en place, en novembre 2014, par le ministère de l’intérieur pour signaler précisément ce type de situation— sont le plus souvent des parents inquiets d'un changement brutal de comportement de leur enfant, converti dans la moitié des cas. Les jeunes signalés sont majoritairement âgés de 15 à 21 ans. «On note aussi une hausse significative du nombre de jeunes filles », ajoute une source départementale.
Article complet à lire en cliquant : ici
Source article : Le Parisien