Aulnay-sous-Bois aide la police nationale mais Bruno Beschizza veut un nouveau commissariat !

Publié le 7 Février 2016

Donnant, donnant ! Bruno Beschizza, maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois, vient de rencontrer le préfet de police de Paris — le patron de la sécurité dans la capitale et en petite couronne. Objectif : remettre sur la table le projet de création d’un nouveau poste de police nationale dans sa commune, pour remplacer les locaux actuels, vétustes. Entre autres arguments, l’édile rappelle que sa ville octroie des moyens conséquents aux forces de l’ordre.

16 000 € annuels… payés par la ville. De la part de la municipalité, les policiers d’Aulnay bénéficient de trois véhicules sérigraphiés et d’un quatrième banalisé, assurances et entretien compris. Mais aussi de dix lampes torches, de quarante gazeuses, d’un ordinateur, d’appareils photo et de mobilier. Au total, il en coûte plus de 16 000 € par an à la ville ! Et certaines de ses fournitures sont prêtées depuis 2012.

Un commissariat mal situé et vétuste.

Des locaux vétustes. Autre argument plaidé devant le préfet de police, la vétusté du site actuel, où travaillent 200 gardiens de la paix. Une salle d’accueil « saturée », des « problèmes de confidentialité » pour les plaignants, pas de locaux réservés aux fouilles et aux visites de médecins et avocats, selon les services municipaux. La localisation même de la structure, dans le secteur pavillonnaire sud de la ville, rallonge « les délais d’intervention ».

Une promesse de Valls. Ce projet de relocalisation du commissariat n’est pas nouveau. En 2013, Gérard Ségura, ex-maire PS, a obtenu un courrier de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur. Celui-ci stipulait que « la réalisation du nouveau commissariat de Sevran n’exclut pas la relocalisation du commissariat d’Aulnay ». Beschizza — qui avait dénoncé à l’époque un « effet d’annonce » dans le contexte des municipales — voit dans ce courrier un « engagement de Valls », devenu Premier ministre.

« L’Etat doit respecter son engagement, d’autant que nous avons trouvé un terrain qui convient à tout le monde ». La parcelle en question est située avenue du Maréchal-Juin. « La région passée à droite pourrait prendre part au financement », ajoute Beschizza. Du côté de la préfecture de police de Paris, on reste muet. « C’est à l’étude », jure une porte-parole.

Source article : Le Parisien / Vidéo d’illustration : Aulnaylibre !

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

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