Un enseignant attaqué au cutter à Aubervilliers : son agresseur invoque Daech
Publié le 14 Décembre 2015
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Un enseignant a été agressé au cutter et aux ciseaux ce lundi matin, peu après 7 heures, à l'école maternelle publique Jean Perrin d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), indique le parquet de Bobigny confirmant une information de TF1. L'enseignant a été hospitalisé à Lariboisière (Paris) pour des blessures à l'abdomen et à la gorge mais son pronostic vital ne serait pas engagé. Le suspect, activement recherché, aurait invoqué Daech lors de cette agression. Le parquet antiterroriste est chargé de l'enquête.
Selon les informations du journal Le Parisien, l'agresseur, cagoulé et ganté, portait des chaussures militaires de type rangers et une combinaison blanche de type peintre, lorsqu'il est entré dans l'établissement scolaire. Il s'en est pris à l'enseignant qui préparait seul sa classe entre 7h15 et 7h45. Il l'aurait frappé avec un objet tranchant au niveau de la gorge et de l'abdomen. Aucun enfant n'était présents dans la classe à ce moment. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur est arrivé sans arme et s'est saisi d'un cutter et d'une paire de ciseaux qui se trouvaient dans la salle de classe pour blesser l'enseignant.
«C'est pour Daech» a déclaré l'agresseur
Avant de prendre la fuite, à pied, l'agresseur aurait déclaré : «C'est pour Daech, c'est un avertissement, ce n'est que le début». Daech, acronyme arabe de l'organisation Etat islamique, a revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, les plus sanglants jamais commis en France avec 130 morts et des centaines de blessés.
Cet échange, très bref, a été rapporté par un témoin travaillant à l'intérieur de l'école. L'enseignant âgé de 45 ans, hospitalisé, n'a pas encore pu être entendu par les enquêteurs.
Sur place, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale, a qualifié l'agression «d'acte d'une grande gravité, inadmissible». Elle a évoqué un renforcement des mesures de sécurité à la suite de cette agression : «Nous allons continuer, avec le ministère de l'Intérieur, à renforcer les mesures de sécurité, dans un contexte où, oui, l'école se sent menacée».
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Source : Le Parisien