Le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza candidat aux élections régionales de 2015 ?
Publié le 12 Juillet 2015
Elle jubile en racontant à tous ceux qu'elle croise la dernière « boulette » de Claude Bartolone, son adversaire socialiste aux régionales en Ile-de-France : « T'as entendu l'autre jour sur France Info ? Il a confondu la station Auber, dans le IX e arrondissement, avec celle d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, pour parler du RER A. Il ne connaît vraiment pas cette région », raille ainsi la chef de file des Républicains, en quittant au pas de course une réunion de campagne avec son équipe rapprochée.
Car, malgré la torpeur estivale, Valérie Pécresse ne compte pas ralentir le rythme. Mercredi prochain, la commission d'investiture des Républicains devrait valider les têtes de liste départementales : quatre hommes et quatre femmes, parité respectée. Et rien, du moins pour le moment, pour les alliés probables de l'UDI et du MoDem. « L'accord n'est pas conclu, ça traîne. Il sera probablement finalisé à la rentrée. Mais il n'était pas question d'attendre d'ici là pour annoncer nos candidats », se contente de répondre un haut gradé du parti.
Chantal Jouanno (UDI) risque d'être déçue
Selon nos informations, côté féminin, le parti de Nicolas Sarkozy devrait valider les candidatures d'Anne Chain-Larché, maire de Saint-Denis-lès-Rebais, en Seine-et-Marne, Marie-Carole Ciuntu, maire de Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, Stéphanie Von Euw, adjointe au maire de Pontoise, dans le Val-d'Oise, et Valérie Pécresse pour les Yvelines. Chez les hommes, Pierre-Yves Bournazel sera le chef de file à Paris, Stéphane Baudet, maire de Courcouronnes, dans l'Essonne, Bruno Beschizza, maire d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, et le député Thierry Solère dans les Hauts-de-Seine. Et quid de la sénatrice UDI Chantal Jouanno, qui lorgnait la place de numéro un dans ce dernier département ? « Elle sera probablement numéro deux, pas mieux », affirme un soutien de Pécresse.
En 2010, la droite avait été plus généreuse avec ses alliés, lâchant trois têtes de liste départementales au centre dans le cadre de ses accords en Ile-de-France. Cette fois-ci, les Républicains ne pourraient au final en concéder qu'une, à savoir dans le Val-de-Marne au profit du maire de Vincennes (UDI), Laurent Lafon. Les centristes n'ont plus qu'à se consoler avec les trois régions consenties par la droite, dans le cadre de l'accord national conclu fin juin entre Nicolas Sarkozy et le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde. En l'occurrence la Normandie, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comté.
Source : Le Parisien