Qui a osé donner le feu vert au bétonnage de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois ? C’est Gérard Ségura !

Publié le 29 Mars 2021

Avant de ruer dans les brancards et faire son show à peu de frais, il est parfois utile de se poser et de jeter un œil dans le rétroviseur avant d’aborder un sujet.

Prenons par exemple le sort de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois, fierté locale s’il en est puisqu’elle occupe environ 40% du territoire de la commune.

Depuis quelques années déjà, on observe, dans ce que le plan local d’urbanisme qualifie de zone UG, une intensification de la densification qui s’opère notamment par la division des parcelles. Ainsi, un terrain censé n’accueillir qu’un seul pavillon subira dans les faits la construction de plusieurs.

Se posent ensuite immanquablement les questions d’imperméabilisation des sols a fortiori dans une commune où la nappe phréatique est peu profonde, des inondations si le réseau d’assainissement ne suit pas, de la disparition des jardins potagers et arborés, sans oublier les problèmes potentiels de stationnement, les rues n’étant malheureusement pas extensibles.

Qui a osé donner le feu vert au bétonnage de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois ? C’est Gérard Ségura !

Un des éléments majeurs, qui ont permis l’accélération de la densification de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois, est la suppression du COS, le Coefficient d’Occupation des Sols (lire ici). Or, elle a été initiée en avril 2009 lors d’une modification du plan local d’urbanisme. Trahissant d’entrée leur engagement de campagne visant pourtant à protéger la zone UG, Gérard Ségura et son adjoint écologiste (sourires gênés) à l’urbanisme de l’époque, Alain Amédro, ont par ce biais volontairement encouragé la création de nouveaux logements en zone pavillonnaire. Quelle ironie quand on y pense ! Un écolo qui préfère le béton aux espaces verts !

Du coup, à la question qui a osé donner le feu vert au bétonnage de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois, la réponse est très claire : c’est Gérard Ségura ! On connait d’ailleurs la grande hypocrisie des socialistes sur la question des logements. Quand ils étaient majoritaires dans la commune, entre 2008 et 2013, ils ne cessaient de répéter la nécessité de construire toujours plus, y-compris du collectif dans la zone pavillonnaire. Et maintenant qu’ils sont dans l’opposition, ils hurlent au bétonnage dès la moindre construction ! 

Qui a osé donner le feu vert au bétonnage de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois ? C’est Gérard Ségura !

Du reste, cette imposture de la gauche réunie, c’est l’Association Aulnay Environnement qui l’a dénoncée ouvertement, aussi dès 2009 (lire là). Voici ses mots qui résument parfaitement les conséquences de la suppression du COS pour la zone pavillonnaire : « On a supprimé les règles qui évitaient de construire du collectif dans la zone pavillonnaire (des pavillons contenant plusieurs logements), les divisions des terrains sont facilitées au détriment des espaces verts, les contraintes diverses (hauteur, bande de constructibilité, distance…) sont modifiées dans le but de construire davantage, donc de bétonner plus ».

Alors, ne réécrivons pas l’histoire. C’est bien Gérard Ségura et sa coalition de gauche (Parti Socialiste, Parti Radical de Gauche, Europe Ecologie Les Verts, Parti Communiste) qui ont facilité le bétonnage de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois.

Les deux photos ci-dessus, prises au même endroit, illustrent d'ailleurs le parfait exemple de la suppression du COS à Aulnay-sous-Bois et ses conséquences. Ainsi, une maison située rue du Clos d’Arçon avec un large jardin a accueilli deux pavillons supplémentaires suite à une division des parcelles, supprimant par là-même un immense espace vert et densifiant fortement la zone… CQFD !

Robert Ferrand 

Rédigé par Robert Ferrand

Publié dans #Urbanisme

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A
Un article qui a le mérite de mettre les points sur les i à leur place ! C’est effectivement bien Gérard Ségura qui a lancé dès 2008 une vague de bétonnage sans précédent à Aulnay-sous-Bois. D’où une réaction très forte des habitants un peu partout dans les différents quartiers de la ville. Son adjoint à l’urbanisme a démissionné en partie à cause de cette situation, et la politique de la coalition de gauche a largement été rejetée dans les urnes en 2014. Voilà qui rétablit la vérité, loin des articles de la nouvelle béni-oui-oui de l’opposition municipale Catherine Médioni, dont la mégalomanie est à mourir de rire. En effet, elle n’a jamais fait partie du collectif PLU qui a lutté contre les projets de construction de Gérard Ségura. Elle s’attribue donc des mérites sans raison ! Quelle fatuité !
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C
Et qui s'est engoufré dans la brèche ?
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