L’héroïsme du personnel soignant de l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois face au Coronavirus

Publié le 6 Mai 2020

Souvent, de nos jours, les héros, ou supposés comme tels, s’appellent Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Nathalie Portman ou Lady Gaga. En ce moment, avec le Coronavirus, ce ne sont pas les stars du football, du cinéma ou de la chanson qui sont en première ligne mais celles et ceux qui, chaque jour, luttent contre le Coronavirus et son cortège de morts.

Dans un article à lire ci-dessous, le journal La Provence revient sur l’héroïsme du personnel soignant, notamment celui de l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois. Malgré des hauts et des bas, ils sont sur le point d’endiguer la progression du virus. Ils espèrent qu’après la crise sanitaire on pensera autrement notre système de santé...

L’héroïsme du personnel soignant de l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois face au Coronavirus

Pendant la crise, "nous avons connu le pire, puis le meilleur", explique Hélène Gros, infectiologie, hôpital d'Aulnay-sous-Bois (93). Le pire ? "Ce furent ces doctrines rédigées chaque jour par l'Agence régionale de santé, qu'on n'avait même pas le temps de lire tant les patients affluaient". Malgré ces "multitudes de règles, impossibles à suivre", son établissement n'avait pas le droit de pratiquer des tests PCR, réservés aux hôpitaux de niveau 1 et 2. "Nous ressentions un profond sentiment d'impuissance. Comme d'habitude, notre bon sens de cliniciens était freiné par des directives technocratiques inadaptées à la réalité". 

Et puis, le Dr Gros est tombée malade, infectée par le Covid, comme de nombreux soignants. "À mon retour, j'ai vu que le meilleur était arrivé. Tout avait changé à l'hôpital. Je n'ai jamais vu une telle mobilisation, une telle solidarité médicale, une telle ingéniosité de chacun, au service d'un même but, sans jamais se plaindre, sans compter ses heures. Jamais je n'ai entendu le mot impossible. Nous avons prouvé que nous, médecins, paramédicaux, étions capables de réorganiser l'hôpital en un temps record". Le Dr Gros poursuit : "Jamais nous n'entendions parler de finances, d'activité, de codage. Le seul objectif était : prendre soin des malades".

 Aujourd'hui, la praticienne s'interroge : "était-ce un miracle ou un mirage ?" Déçue, elle voit ressurgir les vieilles habitudes : "Une psychiatre qui pendant toute la crise a soutenu les familles auprès des mourants, sans demander d'heures supplémentaires n'a obtenu pour toute récompense qu'un renouvellement de son CDD pour un mois". Alors, poursuit-elle, "n'aurons-nous rien appris de cette crise ou serons-nous capables de nous recentrer sur le juste soin pour tous ?". Et d'alerter sur "le risque d'un énorme gâchis humain pour des gens qui se sont impliqués de façon incroyable".

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Source information : https://www.laprovence.com

Robert Ferrand

Rédigé par Robert Ferrand

Publié dans #Santé

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