10 mois de prison avec sursis pour menaces contre Bruno Beschizza et la mairie d’Aulnay-sous-Bois

Si les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram etc…) ont parfois du bon, notamment pour l’accès à l’information ou la liberté d’expression, ces outils modernes peuvent entrainer dans certains cas quelques dérives discutables.

Le cas d’Hadama Traoré est de ce point de vue un exemple éloquent. On se souvient en effet de cette vidéo totalement hallucinante postée sur Facebook où le militant associatif avait menacé de séquestrer Bruno Beschizza et de mettre le feu à la mairie.

Certains blogueurs, notamment de MonAulnay.com, toujours très bienveillants à l’égard des opposants du maire, avaient tenté de trouver des circonstances atténuantes à monsieur Traoré en expliquant qu’il ne pensait pas vraiment ce qu’il disait et qu’il ne mettrait pas ses menaces à exécution.

Il n’en reste pas moins que cette vidéo et le ton employé par Hadama Traoré demeuraient plutôt choquants. Il semblerait que le tribunal de Bobigny ait considéré cette séquence inappropriée puisqu’il a condamné le militant associatif à 10 mois de prison avec sursis et 1 400 euros d’amende à la partie adverse.

Si monsieur Traoré paraissait satisfait du jugement, exécutant avec un large sourire « la danse du poulet » dans une nouvelle vidéo enregistrée devant l’Hôtel de Ville (attention à ne pas terminer dans un Bucket KFC !), le tribunal de Bobigny a rendu son verdict : 10 mois de prison avec sursis et 1 400 euros d’amende. On ne peut donc pas dire et faire n’importe quoi sur les réseaux sociaux.

Moralité : que l’on perde un match 4 à zéro ou 2 à zéro, une défaite reste une défaite…

Pour mémoire vous pouvez lire l’article du Parisien lié à ce sujet en cliquant : ici

Source photo et article du Parisien : Thomas Poupeau du journal Le Parisien