Pas d'avancée sur le site PSA d'Aulnay après une réunion tripartite à Bercy

Publié le 19 Avril 2012

PSARECUPLa direction de PSA Peugeot Citroën n'a pris aucun engagement écrit concernant le sort du site d'Aulnay-sous-Bois, menacé de fermeture selon les syndicats, à l'issue d'une réunion tripartite direction-syndicats-Etat à Bercy.

PSA-Aulnay au point mort. La direction de PSA Peugeot Citroën n'a pris aucun engagement écrit concernant le sort du site d'Aulnay-sous-Bois à l'issue d'une réunion tripartite direction-syndicats-Etat à Bercy, ont indiqué mercredi des représentants syndicaux à l'issue de la rencontre.

PSA "ne prend aucun engagement écrit", a dénoncé Tania Sussest, du SIA (syndicat maison). Les sept syndicats du site (CGT, SIA, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC et SUD) réclamaient des garanties écrites de la direction de maintenir tous les emplois jusqu'en 2016 et d'attribuer un nouveau véhicule sur le site de Seine-Saint-Denis.  La direction était représentée par le directeur industriel Denis Martin qui ne s'est pas exprimé devant les journalistes. L'inquiétude reste donc grande chez les syndicats : "Ca fait des années qu'ils planifient la fermeture d'Aulnay", a estimé le représentant CGT Jean-Pierre Mercier, pour qui "aujourd'hui, ils se sont moqués de nous", et M. Martin a eu "le culot de revendiquer des collectivités locales de payer moins d'impôts".   Les syndicalistes ont promis de nouvelles actions avant le second tour de l'élection présidentielle.

Fermeture en 2014 ?

Le député PS de Seine-Saint-Denis et président du conseil général, Claude Bartolone, le maire PS d'Aulnay Gérard Segura et la députée PCF Marie-George Buffet étaient présents. "On se demande à quoi a servi la réunion, à part peut-être servir le candidat président, mais elle n'a levé aucune inquiétude", a estimé M. Bartolone. Du côté du gouvernement, le ton est différent : "PSA a confirmé qu'il avait pour objectif d'assurer sur le long terme la vocation industrielle et automobile du site d'Aulnay de manière à favoriser l'emploi", a assuré pour sa part le ministre de l'Industrie Eric Besson dans un communiqué.

Les syndicats d'Aulnay se mobilisent depuis plusieurs semaines pour faire de l'avenir du site un enjeu de l'élection dont le premier tour se déroulera dimanche. Les syndicats avaient été reçus jeudi dernier par le président Nicolas Sarkozy, qui s'est aussi entretenu samedi avec le président du directoire de PSA, Philippe Varin. La révélation en juin dernier par la CGT d'un document de travail interne faisant état d'une possible fermeture d'Aulnay courant 2014, mais aussi de Sevelnord (Nord) et de son usine de Madrid en Espagne, avait mis le feu aux poudres. L'usine d'Aulnay, qui produit actuellement la Citroën C3, est le plus gros employeur privé de Seine-Saint-Denis avec environ 3.100 salariés.

Source : http://lci.tf1.fr

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

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