Les élèves du Collège Pablo Neruda d’Aulnay-sous-Bois en tournage au Sénégal

Publié le 17 Décembre 2012

pablonerudaTournage-200x300.jpg« Sur les traces de nos pères », ainsi s’intitule le film réalisé par 12 élèves duCollège Pablo Neruda d’Aulnay-sous-Bois. Mais pour ces collégiens âgés de 13 à 16 ans, ce film représente bien plus qu’un simple exercice cinématographique : deux années de travail, 10 jours de tournage au Sénégal, des rencontres, des souvenirs d’Afrique…

C’est au sein de l’atelier vidéo de leur établissement dirigé par Myriam Fraine, professeur documentaliste, que le projet prend forme en septembre 2011. Les élèves rédigent un scénario inspiré de « L’ami dont l’aventure n’est pas ambigüe », récit de l’écrivain et poète Amadou Elimane Kane.

L’année suivante, du 29 octobre au 7 novembre 2012, ce dernier, fondateur de l’Institut Culturel Panafricain de Yene, accueille les élèves au Sénégal afin qu’ils puissent tourner des scènes de leur film avec des acteurs locaux. Là-bas, le projet de film se concrétise. Les élèves rencontrent le chef du village et les habitants, et s’organisent avec eux pour le tournage à l’école primaire de Yene.

Le tournage est un véritable événement tant du côté français que sénégalais. Au Sénégal, la chaîne d’information nationale Canal Info News y consacre un reportage, tout comme la ville d’Aulnay-sous-Bois. Cliquez sur le lien pour le regarder.

« Sur les traces de nos pères » sont partis les collégiens de Pablo Neruda ; emboîtez-leur le pas jour après jour en lisant le récit de leurs aventures sur le site internet de l’Institut Culturel Panafricain.

Source : http://odysseejeunes.pourunmondequichange.com/

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

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M
Bonsoir,<br /> <br /> Pour ceux qui veulent voir sur grand écran l'aboutissement de ce projet, le film sera projeté ce samedi 22 juin à 10h15 au cinéma Le Trianon de Romainville en présence de toute l'équipe du<br /> film.<br /> En attendant, la bande-annonce est disponible sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=UG9aAplIUhg<br /> ainsi qu'un mini-documentaire qui retrace les étapes du projet : http://www.youtube.com/watch?v=oeieMNoH_Qk<br /> <br /> Bonne soirée.
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J
Romuald,beaucoup de chapitres dans votre commentaire à y répondre.<br /> les groupes identitaires:<br /> Il en existe plusieurs,plus précisément:<br /> -Bloc identtaire,émanation d'"Unité radicale" association dissoute dont un de ses membres a tenté d'assassiner Jacques CHIRAC.Ils avaient aussi fait une "soupe identitaire" à base de porc.....<br /> -Jeunnesse identitaire<br /> -Génération identitaire,ayant manifesté sue le toit d'une mosquée en construction.<br /> Des groupes plus à droite que le FN voulant bouter hors de France tout ce qui n'est pas français de souche....<br /> Dans la ligne des fascistes pronant la race aryenne.<br /> <br /> Ma réaction si un voyage avait été fait en Grèce du temps de ma scolarité:<br /> Et alors,pourquoi pas?Partager avec d'autres la culture et l'histoire de mes origines et recevoir de même des informations sur celle des autres ne peut être qu'un enrichissement et un moyen de<br /> mieux vivre ensemble.<br /> Une manière de luter contre .....<br /> <br /> Le communautarisme:<br /> Vaste question!<br /> L'Etat n'a t'il pas une part de responsabilité en ayant concentrer dans les années 60 tous les immigrés dans des cités et ceci plus particulièrement à l'est parisien?<br /> Les communes n'ont elles pas une part de responsabilités en refusant leur quote poart de logements sociaux?<br /> Je ne parle évidemment pas de villes telles qu'Aulnay qui dépassent de loin le pourcentage légal.<br /> Ce qui n'empêche pas d'aimer à retrouver ceux qui partagent nos racines, comme ceux qui partagent nos idéaux.<br /> Et celà sans aninmosité contre ceux qui nous sont différents,au contraire.<br /> Nous devons apprendre à vivre ensemble,fort de nos différences en acceptant les lois de notre pays qui permettent si elles étaient appliquées par nes dirigeants (surtout à Aulnay!) que chacun ait<br /> sa place.
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R
Mais JL, que me parlez-vous, dans votre argumentaire, de ces groupes racisto-identitaires (lesquels ?) n'acceptant pas celui qui est différent ?<br /> <br /> Il y a quelques soirs, je regardais les Victoires de la musique classique. Puis, sur Youtube, en cherchant à écouter de nouveau un extrait d'un opéra de Verdi, je suis tombé sur une association de<br /> Saint-Quentin-en-Yvelines ressemblant, dans l'esprit, au CREA, avec des jeunes de toutes origines chantant à plein poumon un morceau du Trouvère de Verdi donc.<br /> https://www.youtube.com/watch?v=1i-VXE9YZ_w<br /> <br /> Et je me suis dit que c'était tout de même formidable d'arriver à intéresser tous ces jeunes à la culture européenne (italienne, pour le coup), notamment ceux de culture étrangère extra-européenne<br /> et parfois élevés chez eux dans cette culture étrangère; et non pas en les enfermant dans une identité étrangère au prétexte que ce serait à l'Education nationale de leur enseigner l'histoire de<br /> leurs origines.<br /> <br /> Toujours à propos de musique et de ces fameux « groupes identitaires racistes » dont vous me parlez, il y a 2 ans, 2 jeunes musiciens d'un bagad breton avaient été primés meilleurs sonneurs. Tous 2<br /> sont frères, adoptés, noirs. Des identitaires bretons les avaient insultés. J'avais trouvé la réaction de ces individus - ces identitaires bretons - tellement minables que j'ai acheté le CD de ce<br /> bagad, en soutien à ces jeunes sonneurs méritants.<br /> Ces 2 jeunes, d'origine brésilienne, auraient-ils dû apprendre la samba et la kaopera pour renouer avec leurs origines; l'école aurait-elle dû organiser un voyage culturel au Brésil ?<br /> Grotesque.<br /> <br /> De même, votre patronyme indique de lointaines origines grecques; quelle aurait été votre réaction si, à l'école, vos enseignants avaient souligné vos origines étrangères et avaient incité votre<br /> classe à étudier des textes d'Eschyle tout en organisant un voyage en Grèce pour que vous puissiez renouer avec vos racines grecques ?<br /> <br /> <br /> Cela étant, je prends acte des explications de Madame Frayne et la remercie d'avoir pris le temps de répondre.<br /> <br /> Sur la dernière question, vous refusez de parler de communautarisme, mais vous vous étonnez que tous ces élèves soient concentrés dans les mêmes établissements.<br /> A vous lire, ce serait l'Etat français qui aurait parqué, de force, tous ces immigrés.<br /> <br /> Si les Asiatiques sont concentrés dans certains quartiers de la capitale et même dans certaines villes de Seine-et-Marne, est-ce parce que c'est l'Etat qui les aurait contraints à s'installer là ?<br /> Si dans le quartier Barbès on trouve autant de Maghrébins, est-ce parce que c'est l'Etat qui les a parqués là ? Si Château-Rouge est aussi peuplés par des Africains, sont-ce pour les mêmes raisons<br /> ?<br /> Si on trouve autant de Maliens, généralement des Soninkés venus de la région de Kayes, à Montreuil principalement, est-ce l'Etat français qui les a assignés à résidence ?<br /> <br /> Non, toutes ces populations sont regroupées en certains points du territoire par... communautarisme précisément.<br /> Un peu comme l'on retrouve des Chinatown dans les grandes villes, ou comme les Auvergnats s'étaient regroupés dans le XVe, VIIe, VIe et même 1er et IIe arrondissements, ou encore les Bretons autour<br /> de la gare Montparnasse.<br /> <br /> Or le communautarisme est, quelque part, une forme de rejet de l'Autre, notamment de celui qui habite déjà dans tel pays (les fameux « de souche » dont même Taubira parle pour défendre son identité<br /> guyanaise)... Sauf que personne ne parle de cette forme de rejet - racisme - parce que l'idéologie dominante, c'est de désigner comme seul raciste possible le « de souche » et non le nouvel<br /> arrivant.
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Y
cooperation decentralisee, au port de la sardine en Algerie, envoi d'agents communaux espace vert au maroc, voyage au senegal, quand meme il faut etre aveugle pour ne pas voir, pour une fois je<br /> suis d accord avec RW, je n ai rien contre, mais bon connaissant les hurluberlus, cela m etonnerait que ce soit "pour les jeunes".......mais bon, il ne faut pas y voir une manoeuvre ou autre,<br /> comment les accuser de tels procedes, ces gens si honnetes.......
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J
Romuald,vous déraisonnez.Je ne vous ai pas traité de raciste,j'ai écrit que les groupuscules identitaires l'étaient.<br /> A moins que vous en faisiez parti.....<br /> En ce qui concerne les propos de certains écologistes,s'ils sont exacts, ils sont pour le moins regretables et ne m'empêcheront pas de militer pour un monde plus respectueux de l'environnement et<br /> pour une ville débarassée de ceux qui la détruisent.<br /> De toute façon, vous comme moi sommes loin des préoccupations et des objectifs poursuivis par ces enseignants qui ont fait un travail admirable.<br /> Je leur dit bravo, ils méritent notre admiration par l'investissement dans leur métier et ceci dans un quartier assez difficile.<br /> Et vous,que leur dites vous maintenant?
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M
Bonsoir,<br /> <br /> Je viens de tomber par hasard sur cet article et comme il est question du projet sur lequel je travaille depuis presque deux ans, je pense que je me dois d’intervenir. Intervenir non pas pour<br /> alimenter votre débat politique et idéologique mais seulement pour rétablir quelques vérités.<br /> Tout d’abord, sur le financement du projet, nous avons effectivement obtenu une subvention de la part de la Fondation BNP Paribas dans le cadre d’ « Odysée Jeunes ». Nous avons également obtenu une<br /> subvention de la part du Conseil General de la Seine-Saint-Denis pour les actions de l’atelier vidéo du collège et une partie du budget résulte des actions d’auto-financement menées par les élèves<br /> qui ont notament mis en vente les DVD de nos précédents films. Le dernier étant visible sur youtube, à l’adresse suivante, http://www.youtube.com/watch?v=Wx8i4UL2_94 (pour ceux qui s’interessent<br /> réelement à notre travail).<br /> <br /> Concernant le fond du projet. Il part d’une très belle rencontre que j’ai faite avec l’écrivain poète Amadou Elimane Kane, qui venait d’achever son roman « L’Ami dont l’aventure n’est pas ambiguë<br /> ». Il avait eu l’occasion de voir les films que j’avais réalisés avec les élèves de l’atelier vidéo et j’avais lu ses recueils de poèmes. Nous avions envie de travailler ensemble. Nous avons pensé<br /> qu’une adaptation libre de son roman serait un bon point de départ. Il s’avère que cet homme est sénégalais. Voilà pourquoi le Sénégal. Et oui, ce n’est pas l’origine de mes élèves qui a motivé le<br /> choix de notre décors de tournage. Et d’ailleurs, ce n’est pas parce que la plupart des élèves présents sur la photographie sont noirs, qu’ils sont sénégalais ! J’aurais aimé aller sur les traces<br /> de leur pères, ça nous aurait fait faire le tour du monde ! Nous aurions pu traverser l’Algérie, le Maroc, le Mali, le Congo, la Guinée, le Portugal, le Brésil, Haïti, la Guadeloupe, le Cambodge,<br /> le Vietnam, la Thaïlande et j’en passe !<br /> <br /> Je ne pense pas avoir à ma justifier mais juste pour information, le dernier séjour que j’ai organisé au collège était un séjour à Berlin pour le 20ème anniversaire de la chute du mur et le<br /> prochain séjour se fera à Barcelonne, j’epsère que ça vous rassure !<br /> Voilà, je ne me focalise pas sur l’origine de mes élèves. Ils sont français et citoyens du monde.<br /> Avant de parler de communautarisme, il faut peut-être se demander pourquoi les élèves issus de l’immigration sont concentrés dans les mêmes établissements…<br /> <br /> My.F.
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R
PS : JL, quant à vos leçons d'antiracisme, faites le ménage au sein de votre propre parti.<br /> <br /> Je vise Mme Dominique Voynet qui suggérait aux Roms de sa commune d'utiliser des moyens contraceptifs pour éviter de faire trop d'enfants, insinuant que, s'ils en faisaient beaucoup, c'est parce<br /> qu'il fait froid l'hiver et qu'il faut se réchauffer.<br /> Ou Karim Zéribi (Marseille) qu'Eva Joly soutenait lors des Législatives 2012, alors que, dans une émission à grande écoute sur RTL, il assimilait les Roms à des glandeurs, culturellement.<br /> Ni l'un ni l'autre n'ont été poursuivis en justice, ni même dégagés de votre parti.<br /> <br /> Quand vous obtiendrez leur démission de votre parti, vous pourrez vous venir ici délivrez vos leçons de morale antiraciste.<br /> La paille, la poutre.<br /> <br /> Sources :<br /> http://blogs.rue89.com/mouloud-akkouche/2011/02/21/quand-la-dame-patronnesse-dominique-voynet-visite-un-squat-rom-191448<br /> http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article1506
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R
JL, j'ai pourtant précisé que mes propos seraient similaires si un enseignant avait la saugrenue idée d'emmener sa classe, qui serait majoritairement composée d'élèves d'origine asiatique, jusqu'en<br /> Asie.<br /> Bizarrement, on me traite de raciste juste parce que je le dénonce lorsqu'il s'agit de jeunes d'origine africaine.<br /> <br /> Comment voulez-vous que des jeunes se sentent Français si vous les renvoyez sans cesse vers leurs origines, par exotisme, repentance ou je ne sais quelle autre idéologie absurde ?<br /> Pour qu'ils se sentent Français, faites-en des Français, pas des éternels étrangers dans un pays dans lequel ils sont pourtant nés.<br /> <br /> Leurs racines d'origine, leur culture d'origine, ce sont à leurs parents de se charger, éventuellement, de les transmettre, pas à l'école républicaine française.<br /> <br /> <br /> Et puis si c'est pour favoriser les liens avec les origines, pourquoi ne pas proposer de voyages en Italie, en Espagne, au Portugal aux élèves aux origines italiennes, espagnoles, portugaises ?...
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I
Je voudrais juste répondre à Romuald Weymann qui semble mettre en doute les objectifs pédagogiques du projet de l'atelier vidéo du collège Pablo Neruda. Ce projet est le fruit d'un travail de<br /> plusieurs années et le séjour au Sénégal n'en est qu'une partie, même si celui-ci demeure un élément majeur. Tout d'abord, rien n'oppose l'idée que des projets pédagogiques, artistiques et<br /> culturels peuvent se dérouler en Afrique, en Europe, en Asie ou ailleurs. Nous vivons aujourd'hui dans un monde ouvert où les échanges sont nombreux. Les seules frontières qui résistent sont celles<br /> des esprits étriqués. La destination du séjour dépend entièrement du projet lui-même. Ensuite vous émettez l'hypothèse que le texte et l'auteur sur lequel les élèves ont produit un scénario<br /> auraient été choisis en fonction de critères ethniques. C'est pour le moins une confusion des genres qui est très douteuse. Le thème central du projet est l'immigration réussie, thématique très<br /> universelle au contraire et qui bouscule certains préjugés, les représentations haineuses et étroites.<br /> De plus, vous vous appuyez sur une photo prise durant le séjour pour évoquer une tendance au "communautarisme", qui serait liée uniquement à la couleur de peau des élèves. Au contraire, la<br /> diversité culturelle de ce groupe est remarquable et basée sur l'échange artistique et humain. Je crois, au fond, que vous ignorez beaucoup de choses, à la fois en ce qui concerne ce projet et par<br /> vos propos, vous écartez toute réflexion intellectuelle digne de ce nom.<br /> Oui ce projet a été porté par différents partenaires parce qu'ils y voient justement une ouverture culturelle, artistique et humaine qui mérite qu'on la soutienne.<br /> Le film sera magnifique, soyez-en sûr, grâce à la détermination et le talent de tous les acteurs de ce projet.
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J
Oui,et alors?<br /> En effet,certains pays africains sont peu surs et alors?<br /> Quelle relation avec le fait qu'un enseignant ait conduit ses élèves vers leurs sources?<br /> D'après vous,retourner vers ses origines,se rappeler l'histoire de ses ancêtres est donc dangereux pour l'assimilation d'immigrés ou enfants d'immigrés dans un autre pays?<br /> Vision très étroite de la richesse que chacun possède en soi.<br /> Nous sommes ce que nous sommes par nos racines et notre éducation (l'inné et l'acquis),la prise de conscience de ces deux facteurs me semblent nécessaire à l'équilibre de tout individu.<br /> Il n'y a dans la démarche de cet enseignant aucun danger pour notre pays laïc et républicain.<br /> Sauf pour des groupuscules identitaires racistes qui n'acceptent pas celui qui est différent.<br /> Dont vous ne faîtes pas parti?.......
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R
Les élèves que l'on aperçoit sur les photos sont majoritairement issus du continent africain.<br /> Pour eux, visiter l'Europe n'est donc pas une forme de communautarisme, mais une découverte culturelle nouvelle.<br /> Visiter l'Afrique pour eux, c'est les maintenir dans le communautarisme. Mes voisins du dessus sont Congolais, ils écoutent de la musique congolaise, la mère parlent à ses amis en lingala, ils<br /> mangent congolais. Et je bosse depuis 6 ans en frontière aérienne à fouiller les bagages de ce que les gens ramènent, donc je sais ce que ramènent d'Afrique les immigrés africains/Français<br /> d'origine africaine.<br /> Que l'on ne me prête pas de propos xénophobes ou autres, je suis d'origine asiatique et je tiendrais le même raisonnement du communautarisme si, d'aventure, une prof d'une classe où se trouverait<br /> une majorité d'élèves asiatiques leur proposait de la littérature asiatique et les emmènerait dans un pays d'Asie sur les traces de leurs racines; avec l'argent du contribuable en prime.<br /> <br /> <br /> Le problème ne se posera de toute façon plus durant un temps certain puisque le Quai d'Orsay a dressé une carte des pays d'Afrique dans lesquels la situation sécuritaire, à cause des islamistes,<br /> pardon, « terroristes », est des plus instables.<br /> http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/infos-pratiques-20973/article/securite-au-sahel-94211<br /> <br /> On peut rajouter l'ensemble des pays formant la CEDEAO, à l'instar du Bénin sur lequel là aussi le Quai d'Orsay a posé une alerte, ainsi que l'Algérie, la Tunisie, la Libye et l'Egypte.<br /> <br /> Bref, à l'avenir, si un prof à la brillante idée de faire voyager ses élèves sur les traces de leurs ancêtres, seuls les jeunes d'origine marocaine pourront bénéficier des largesses financières des<br /> collectivités territoriales puisque c'est le Maroc est quasiment le seul pays de cette partie de l'Afrique (Maghreb + Afrique subsahélienne) à ne pas (encore) être secoué par de graves troubles.
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R
Le théorème de Romuald: Voyager en Europe, être enthousiaste d'être en Europe, construire l'Europe entre Européens : c'est pas du communautarisme. Voyager en Afrique, être enthousiaste d'aller en<br /> Afrique, établir un lien culturel et vivant entre l'Europe et l'Afrique: c'est du communautarisme. Vive le communautarisme! Vive Amadou Hampate Ba!
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J
Que ce professeur ait motivé ses élèves par ce voyage,je n'y vois qu'un bon moyen.<br /> Vous comme moi avons des racines extra européennes je crois?<br /> Et pourtant nous sommes bien français!<br /> Je suis retourné dans le pays de mes aïeux et je ne suis pas communautariste.....<br /> Alors pourquoi ces collégiens le seraient plus que vous ou moi.....A cause de ce voyage?<br /> Je vois de votre part un préjugé dommageable et tandencieux.
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R
Vous reconnaissez que la destination de ce voyage financé en partie par le CG93 a notamment été motivée par les origines d'une partie des élèves.<br /> <br /> Dans pratiquement tous les autres collèges, c'est au contraire la visite de l'Europe qui a motivé les voyages scolaires.<br /> C'est pourquoi me suis-je demandé si un voyage en Italie (ou autre pays d'Europe) était proposé à ces élèves aulnaysiens, ils montreraient autant d'enthousiasme que pour ce voyage leur ayant permis<br /> de retourner à leurs racines comme vous dites.<br /> <br /> Enfin, c'est bien la prof qui a proposé ce poème sénégalais à ses élèves, d'après ce que j'ai compris. L'a-t-elle fait là aussi en fonction des origines de ses élèves ?<br /> Peut-être est-ce la mode de se montrer mondialiste, « citoyen du monde » ?<br /> <br /> <br /> Notre pays se communautarisme parce que les gouvernements successifs ont abandonné l'idée d'assimiler les nouveaux venus et leur descendance, pourtant Français.<br /> Ce voyage en est un exemple et je trouve cela dommage.
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J
Si dans cette classe,cette enseignante à pu permettre à certains de ses élèves de retrouver leurs racines, bravo!<br /> Surtout que pour monter un tel projet, il faut donner beaucoup de soi.<br /> Romuald, vos insinuations sur le fait "que vous ne savez pas si elle a présenté d'autres ouvrages" sont très malsains.
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R
Je lis dans l'article que le projet a été inspiré par l'étude d'un poète sénégalais.<br /> J'ignore si cette prof a présenté d'autres ouvrages, mais pourquoi plus le Sénégal qu'un pays plus proche, surtout à l'heure où les dirigeants français oeuvrent pour la fusion, et l'effusion<br /> européenne ?<br /> L'indice ne se trouve-t-il pas dans l'intitulé du film, « Sur les traces de nos pères » ?<br /> <br /> Sur le site d'Odyssée Jeunes, on peut lire que d'autres collèges, impliqués dans le même programme culturel, ont eux opté pour des villes d'Europe, que ce soit pour partir sur les traces des<br /> civilisations européennes antiques, ou dans le berceau de la musique classique à Vienne ou encore pour découvrir la façon dont les Suédois vivent leur rapport à la nature.<br /> <br /> <br /> <br /> Et si la prof de ce collège de Romainville a incité ses élèves à opter pour Nantes afin d'y étudier la traite négrière, les collégiens aulnaysiens de Pablo Neruda se sont, eux, carrément envolés<br /> hors du continent européen. « Sur les traces de leurs pères » ?...<br /> Car le choix de ce pays aurait-il été guidé par les origines des élèves de cette classe, cf les photos prises au Sénégal ?<br /> http://www.institutculturelpanafricain.org/medias/images/s7303255.jpg (hormis 2-3 Sénégalais, les personnes que l'on voit sur cette photo sont manifestement des collégiens de Pablo Neruda).<br /> <br /> <br /> Concernant les partenariats public-privé, je n'ai rien à redire, mais le PS - puisque le CG93 est PS - n'a pas toujours été de cet avis...<br /> Quant à une action purement philanthropique menée par BNP Paribas. Oui, on va dire ça. :D
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J
Une question sur un article n'est jamais taquine.<br /> Mise sur un site public,elle a forcément une arrière pensée.<br /> Vous en dites trop ou pas assez.<br /> Quant à la participation d'une banque privée à cet évènement,il est de même nature que certaines aides données par des commerçants ou des individus lors de kermesses ou loto.<br /> Faut-il refuser une aide philantropique quand elle va du privé au public?
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R
Question volontairement taquine : ce voyage cinématographique scolaire rencontrerait-il un tel succès s'il était organisé en Italie, par exemple ?...<br /> <br /> Sinon, fort instructif ce lien-public-privé acté par le CG, puisque lorsque la droite l'a proposé (PPP, partenariat public-privé), le PS s'était montré plutôt réticent, allant jusqu'à saisir le<br /> Conseil Constitutionnel - qui avait partiellement donné raison au PS.
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A
Si mes informations sont bonnes, le financement de ce projet fait parti de l'initiative "Odysées Jeunes" menée en partenariat entre la BNP Paribas et le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis. La<br /> BNP sélectionne quelques projets parmi la centaine qui lui sont déposés et apporte de grosses aides financières pour les mener. Seulement, l'initiative étant victime de son succès (le nombre de<br /> demandes d'aides explose d'année en année), l'opération ne sera sans doute pas renouvelée l'an prochain.
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D
Noble initiative que celle-ci, mais pouvons nous savoir qui a financé ce projet?
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