Les chambres d’hôte se multiplient en Ile-de-France !

Publié le 11 Août 2013

CHAMBREHOTE.jpgBien connue dans les régions touristiques de province, la chambre d’hôte est plus rare en Ile-de-France. Pourtant, de plus en plus de propriétaires y ont recours et la demande ne manque pas.

Se lever à 5 h 30, aller chercher des viennoiseries chez le boulanger, presser des oranges lorsque ses hôtes se lèvent pour leur servir un jus de fruits frais, refaire les chambres lorsqu’ils partent… Tel est désormais le quotidien de Robert Glaive. Depuis un peu plus d’un an, ce trentenaire s’est lancé dans l’aventure de la chambre d’hôte en ouvrant cinq confortables chambres dans sa « chaumière » de 300 m² à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne). Et il n’est pas le seul. Deux des principaux labels, Gîtes de France et Clévacances, enregistrent une hausse de leur offre en Ile-de-France. Celle-ci est en effet passée de 310 à 333 annonces entre le catalogue 2012 et celui de 2013.

« Il y a une réalité économique. Ouvrir une chambre d’hôte représente un complément de revenu, mais il y a aussi sans doute une volonté de faire découvrir son environnement, sa ville… » avance François Navarro, directeur de la communication au comité régional du tourisme Paris Ile-de-France. La démarche heurte certains hôteliers qui crient à la concurrence déloyale.

Robert a, lui, réalisé son rêve en 2011 après avoir fait un héritage : « Je voulais être mon propre patron, explique cet ancien réceptionniste d’hôtel. Un jour, j’ai découvert cette maison et j’en suis tombé amoureux. » Avec son imposant toit de chaume, son jardin de 1200 m² et un petit cours d’eau qui serpente, la demeure séduit les clients sur Internet : « Je viens ici une fois par mois depuis six mois et je ne m’en lasse pas, confie Luc, un commercial de Limoges. On dort tranquille, on se croirait à la campagne. C’est mieux que certains hôtels qui pratiquent le même prix (70 €)… En plus, Robert sert des jus d’orange frais. C’est super sympa! » Le propriétaire accueille également des personnes qui ne peuvent pas être hébergées, faute de place, dans leurs familles ou chez leurs amis lors de visites, de mariage…

« Le carnet du mois d’août est super bon. J’ai eu du monde et des réservations jusqu’au 14 », précise-t-il, rassuré. Il n’en a pas été de même au début : « J’ai bien cru que j’allais tout abandonner. J’ai beaucoup investi dans les travaux. Au bout d’un an, je ne peux pas dire que j’en vis. Heureusement que ma mère est là. » Robert tient à casser le mythe de la chambre d’hôte : « Certains pensent que ça n’est pas du travail. Or, il y a des contraintes : se lever tôt, faire le ménage… » Il n’échangerait pour autant sa place pour rien au monde : « J’adore échanger avec les gens et j’apprécie ce sentiment de liberté… »

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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