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Publié le 10 Février 2014

Alors que les élections municipales approchent à grands pas, la construction de logements à Bondy de la gare au centre-ville fait débat. Pour les uns, c’est de la densification inutile dans une ville qui a besoin d’activités économiques. Pour les autres, le choix se fait sans concertation. Toute ressemblance avec ce qui se passe à Aulnay-sous-Bois serait évidemment fortuite...

3574505_11-0-4084801970_640x280.jpg SYLVINE THOMASSIN, MAIRE SORTANTE PS. « Nous avons mis en place un plan local d’urbanisme qui nous permet de créer une ville dynamique et plurielle. Nous avons mis en place dans le texte tous les garde-fous pour que la ville reste à taille humaine. Le pavillonnaire y est sanctuarisé, sauf sur les axes périphériques tels que la rue Carnot car nous avons besoin de construire. Si nous ne construisons pas de logements nous laissons la part belle à tous types de marchand de sommeil. Construire est une bonne manière de lutter contre les marchands de sommeil et le logement indigne. Le plan local d’urbanisme est mixte. Il nous oblige à créer 30 % de logements sociaux. Les 70 % restant doivent permettre de voir émerger du locatif et de l’accession privés, ainsi que l’accession sociale. Nous voulons créer une ville attractive. »


STEPHEN HERVE, CANDIDAT 
UMP-UDI-MODEM. « Je tiens tout d’abord à dire que nous n’avons pas voté le plan local d’urbanisme qui permet cette densification. Ce choix est en plus complètement anarchique. Des types d’habitat très différents se retrouvent côte à côte sans que l’on n’en comprenne la logique. Des bâtiments de 4 voire 5 étages jouxtent ainsi des pavillons. Beaucoup de riverains qui sont en pavillons ne sont pas contents de se retrouver de but en blanc avec un mur de plusieurs mètres de haut dans leur jardin. Plutôt que construire à tout va, je préconise l’installation de commerces et de services. Que les gens trouvent de l’emploi près de chez eux ce qui permettra de sortir de la ville-dortoir dans laquelle nous sommes. Et pour ceux qui doivent travailler à l’extérieur, il faut parallèlement développer les voies de circulation, qu’ils puissent aisément utiliser les véhicules pour désengorger les transports en commun ».

HAKIM KADRI, CANDIDAT DVG-BONDY AUTREMENT.
 « Les choix urbanistiques générés par le plan local d’urbanisme manquent de lisibilité. Sur les chantiers, il est rarement simple de savoir ce qui va sortir de terre : des logements sociaux ou des terrains livrés en pâture à des promoteurs privés. Les nouvelles constructions rognent sur les espaces verts. Des pelouses se voient ainsi reléguées sur des toits. Et à côté de cela, des arbres sains sont détruits pour laisser place aux nouvelles habitations. Plutôt que construire et faire de la spéculation immobilière, à tout va, nous pensons qu’il y a urgence à repenser l’éducation. L’échec scolaire est grave sur la ville. Il faudrait mettre en place des formations pour adultes. Pour les commerces, nous voulons favoriser l’installation d’une librairie. La voirie doit également mieux être entretenue. »

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Février 2014

« Pour beaucoup c'est un coup de massue. Certains sombrent même dans la dépression », confie Léon. Cet habitant du Blanc-Mesnil participait samedi à la nouvelle mobilisation du Corigat (Collectif des riverains de la gare de triage), qui portait plus précisément sur les conséquences immobilières et fiscales de la limitation des droits à construire autour de la gare. Ce site majeur du fret ferroviaire francilien, où transitent chaque année 250 000 wagons dont 13 000 transportant des matières dangereuses, est source d'inquiétudes chez les habitants. Elus et riverains sont mobilisés depuis de nombreux mois, pour dénoncer ses dangers, mais aussi le « porter à connaissance » du 22 avril 2013. Cette décision du préfet interdit toute nouvelle construction, ainsi que les verrières ou les vérandas, dans un périmètre de 620 m autour de la gare.

gare-triage-drancy.jpg

150 lettres adressées au fisc

Conséquence : la valeur de l'immobilier dans ce secteur a chuté. Avec moins d'un an de recul, impossible d'avoir des données précises, mais pour certains habitants, les effets sont déjà visibles. « J'ai un projet de vente à moyen terme, quand ma famille quittera la maison, raconte Anne-Marie Delmas, membre du Corigat. J'avais fait évaluer ma maison l'an dernier, elle valait 550 000 EUR. Après le porter à connaissance, un agent immobilier l'a estimé à environ 330 000 EUR. Mon pavillon a perdu 40 % de sa valeur ! » La décote est sans doute renforcée par la taille du terrain d'Anne-Marie (plus de 1 000 m 2), qui présentait une grande valeur de par les droits à construire. « J'avais des promoteurs parmi mes clients potentiels, indique Anne-Marie. Mais là, je vais rester là encore un certain temps... »

« La décision préfectorale réduit de fait la valeur du patrimoine immobilier des habitants, observe Alain Ramos, président du Corigat. Il faut que l'Etat révise son mode de calcul des bases locatives, pour que les gens spoliés puissent payer moins d'impôts. » cela se traduirait par une baisse des taxes foncière et d'habitation. Un nouvel angle d'attaque pour le Corigat, pour qui l'objectif final est surtout d'obtenir que le tri des matières dangereuses aille se faire ailleurs. « On est dans une stratégie de harcèlement médiatique. On cherche à polluer les pouvoirs publics, que ce soient les impôts, la préfecture ou le gouvernement, pour que l'Etat réagisse d'une manière ou d'une autre », conclut Alain Ramos.

Les lettres des 150 membres du Corigat vont donc envahir cette semaine les bureaux des centres des impôts du Blanc-Mesnil et de Drancy. Parallèlement, la mobilisation des élus se poursuit, surtout qu'un nouvel incident, en fin de semaine dernière, a continué d'alimenter les craintes (lire ci-contre). Didier Mignot, maire (PC) du Blanc-Mesnil, a confirmé la tenue vendredi du premier « comité local d'information » sur la gare de triage, réunissant Etat, SNCF, RFF, élus et riverains.

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Février 2014

Amel-Bent.jpgAprès Maxime Le Forestier ce week-end, l'Embarcadère continue d'attirer les têtes d'affiche. La nouvelle salle de concerts d'Aubervilliers accueille jeudi soir la chanteuse Amel Bent, révélée en 2006 par son tube « Ma philosophie ». Il reste des places pour venir découvrir les succès de celle qui fut découverte à la télé sur « Nouvelle Star » en 2004. Amel Bent, qui a grandi à La Courneuve, chantera aussi les titres de son dernier album, « Instinct ».

 

Jeudi, à 20 heures, à l'Embarcadère, 13, rue Réchaussière à Aubervilliers. Tarif : de 15 EUR à 25 EUR. Informations et réservations au 01.48.11.20.35.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Février 2014

3570715_11-0-4080681958_545x341.jpgUne entreprise privée qui devait coacher de jeunes chômeurs est soupçonnée d’avoir créé de faux documents.

C'était une mesure destinée à rattraper par la main ces jeunes les plus éloignés de l'emploi dans les zones urbaines sensibles. Créés en 2008, les contrats d'autonomie constituaient l'une des grandes mesures du plan Espoir banlieues, défendu par la secrétaire d'Etat Fadela Amara.

Les moins de 26 ans pouvaient toucher une 
bourse de 300 EUR par mois pendant six mois et bénéficier d'un coaching, essentiellement assuré par des cabinets privés. Six ans plus tard, l'espoir s'est essoufflé, notamment en Seine-Saint-Denis. En cause : les méthodes du cabinet privé de placement C3 Consultants, aujourd'hui seul à gérer le dispositif dans le département.

Selon un rapport, non définitif, de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) révélé par « le Monde », des irrégularités ont été constatées dans 40 % des dossiers débouchant sur une embauche ou une formation. Le doute plane autour des attestations d'embauche fournies alors qu'une part de la rémunération de la société dépend du nombre d'embauches. D'autres dossiers douteux ont été transmis à la 
justice, portant par dizaines une adresse ou une date de naissance rigoureusement identiques...

Un cahier des charges ambigu

L'affaire n'étonne guère Pierre Mouget, directeur de la mission locale intercommunale de la Dhuys (Clichy-sous-Bois et Montfermeil), qui se souvient de conseillers « très sûrs d'eux, débarquant dans des quartiers qu'ils ne connaissaient absolument pas en jouant les gros bras ». « Ça ne s'est pas bien passé, et ils ont fini par se contenter de distribuer des flyers tôt le matin dans les boîtes aux lettres. »

Cette affaire met en lumière le flou qui a entouré les contrats d'autonomie. « Il y avait une forme d'ambiguïté dans le cahier des charges. Pour justifier d'une embauche, une attestation signée par le jeune lui-même ou son conseiller peut être jugée suffisante. Une attestation de déclaration auprès de l'Urssaf n'est pas exigée », détaille ainsi Emmanuelle Wargon, déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle, chargée du suivi de ce dossier (qui n'était pas en poste au moment où la mesure a été lancée). Un temps suspendu par le ministère du Travail, le contrat avec C3 Consultants, société qui s'est déclarée en cessation de paiement, a finalement été maintenu. L'Etat s'est contenté de retenir la somme de 2 MEUR (sur un marché de 22 MEUR). La société a refusé de répondre à nos questions.

Alors que la mesure expire fin 2014, le coaching privé n'aura donc pas eu d'effet miracle en banlieue. Au 29 janvier, on dénombrait 2 700 contrats signés dans 6 villes (Aulnay, Montreuil, Saint-Denis, Tremblay, Clichy-Montfermeil). A leur sortie du dispositif, 51,2 % des jeunes avaient trouvé un emploi ou une formation. Mais au terme d'une troisième phase d'accompagnement, seuls 688 étaient encore en activité. La proportion de bilans positifs tombe à 27 %.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Février 2014

Plus de trois tonnes d'acier suspendues dans le vide au 23 e étage d'une tour. Le spectacle pourrait bien durer tout le week-end à Bagnolet. Cette antenne-relais a été arrachée du toit d'une haute tour HLM du quartier de la Noue par les violentes bourrasques qui ont balayé l'Ile-de-France, vers 5 heures vendredi. Dans sa chute, l'ouvrage a été retenu par des câbles, au niveau du 23 e étage, et s'est immobilisé sur un angle du bâtiment.

antenne-relais.jpgL'antenne a brisé une vitre et blessé une habitante, touchée au visage par les éclats de verre. Des blessures sans trop de gravité toutefois, puisque la locataire n'a pas été hospitalisée. Une vingtaine d'habitants, vivant entre le 19 e et le 24 e étages ont été évacués, tandis que ceux des étages inférieurs étaient invités à rester calfeutrés chez eux, et pas trop près des fenêtres. L'accès à un entrepôt souterrain ainsi qu'aux parkings en contrebas a également été interdit.

Une vingtaine de pompiers ont été mobilisés, parmi lesquels les spécialistes du « grimp », habitués à intervenir en milieu périlleux. Mais pour parvenir à décrocher cette installation, il faudra l'intervention d'une grosse grue. Une société privée sera sans doute sollicitée. « Mais il faut que le vent souffle à moins de 60 km/h pendant deux heures », précise le commandant Moulin, porte-parole de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Selon nos informations, l'antenne ne fonctionnait plus.

Source : Le Parisien

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Publié le 7 Février 2014

plaine-commune.jpgEn 2013, l’agglomération a continué à construire et remplir des bureaux, désormais occupés à plus de 90%. C’est mieux que la Défense.

Le chiffre est symbolique. Pour l'année 2013, le taux de vacance (le nombre de bureaux disponibles par rapport à la surface totale de bureaux) est passé sous la barre des 10 % à Plaine Commune*. Avec 9,8 % de bureaux vides, l'agglomération est désormais proportionnellement plus remplie que La Défense, pour la première fois. Les bureaux du célèbre quartier d'affaires de l'Ouest parisien affichent en effet un taux de vacance de 12,2 % en 2013, selon le baromètre professionnel Immostat. L'an dernier, les chiffres étaient pratiquement inversés.

De là à dire que Plaine Commune récupère les salariés d'entreprises qui quittent la Défense, il y a un pas que Patrick Braouezec, 
président (Front de gauche) de l'agglomération, hésite à franchir. « Nous ne sommes pas en concurrence, plutôt en complémentarité. Nous avons fait le choix, il y a vingt ans, d'un urbanisme de rues plutôt que de dalles, nous privilégions les campus et l'étalement horizontal plutôt que les tours », précise-t-il.

Il est vrai que les volumes restent encore bien différents entre Plaine Commune (215 200 m 2 de bureaux disponibles) et La Défense (401 000 m 2). Mais l'arrivée de 
SFR l'an dernier à Saint-Denis, ainsi que les réflexions d'autres grands groupes de La Défense sur de possibles mouvements à Saint-Denis contribuent à alimenter les fantasmes.

La réalité est un peu différente. Si les implantations conclues en 2013 sont nombreuses, aucune n'est consécutive à un déménagement d'une entreprise de La Défense. La principale installation signée l'an dernier concerne la Haute Autorité de 
santé (HAS), déjà présente à Saint-Denis. L'organisme va déménager de quelques mètres pour occuper 12 400 m 2 dans un immeuble de 20 000 m 2, dont la construction vient de commencer avenue du Stade-de-France.

Autre installation importante, celle du Crédit agricole. La direction régionale nord de la banque verte va quitter Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) pour rejoindre le quartier du Landy à Saint-Denis, sur 5 400 m 2. Le siège social d'Euromedia, leader européen dans la prestation de services audio et vidéo, va quant à lui quitter Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) pour 6 000 m 2 sur l'avenue de la Métallurgie, à la Plaine-Saint-Denis. Un quartier déjà fortement tourné vers l'audiovisuel et qui enregistre, notamment, l'extension de la société de Jean-Luc Azoulay, JLA Holding, sur 2 000 m 2.

« Ces arrivées sont un signe que le territoire s'agrandit. D'autant que les entreprises qui viennent font le choix d'y rester et de se développer », estime Patrick Braouezec. La SNCF va ainsi prendre possession ce mois-ci d'un nouveau bâtiment à Saint-Denis. Et Vente-privee.com, une des pépites du territoire avec 4 bâtiments et 1 300 salariés, qui a eu l'honneur hier d'une visite improvisée du président de la République François Hollande, va aussi s'étendre dans un nouvel immeuble de 8 800 m 2 en face du Stade de France.

Aubervilliers n'est pas en reste. La deuxième ville de l'agglomération accueillera le siège social de Veolia en 2015. Les travaux vont commencer d'ici l'été. Et le patron des patrons lui-même montre l'exemple. Radiall, société audiovisuelle dirigée par le président du Medef Pierre Gattaz, vient d'acquérir 2 500 m 2 à Aubervilliers.

* Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, La Courneuve, L'Ile-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse.

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Février 2014

sexion-assaut-pavillons-sous-bois.pngLe groupe parisien Sexion d’Assaut sera présent au Light Club de Pavillons-sous-Bois pour une soirée exceptionnelle le samedi 8 février 2014. Difficile de passer à côté de cet événement dont les affiches squattent tous les panneaux municipaux du souterrain de la gare d’Aulnay-sous-Bois !

Le Light Club est situé 292 avenue Aristide Briand aux Pavillons-sous-Bois

Entrée 25 euros avec une conso. Spécial Pack Vip. Renseignements ou réservations au 01 48 47 82 79 

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Publié le 6 Février 2014

Rom-Cirque-1L’année 2013 a été marquée par de très nombreuses évacuations de bidonvilles roms en Seine-Saint-Denis. En janvier 2013, la préfecture estimait la population rom à 8000 personnes en Seine-Saint-Denis et recensait 135 camps. Un an et 299 expulsions plus tard, le département accueille « seulement » 46 campements illicites, où vivent environ 3000 Roms. « Ne nous trompons pas nous ne réglons pas le problème de l’immigration rom, nous reprenons possession de terrains occupés illégalement », commente sobrement Philippe Galli, le préfet de Seine-Saint-Denis, qui promet de nouvelles expulsions en 2014.

« Fin 2013, nous avons déclaré la trêve de Noël et stoppé les expulsions. Nous avons vu arriver plus de 600 Roms… Nous allons en 2014 reprendre les expulsions au même rythme que l’an dernier, soit en moyenne deux évacuations par semaine ». Début janvier, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Centre européen d’observation sur les droits des Roms (European Roma Rights Centre) avaient lancé un cri d’alarme et fustigé une « politique de rejet des Roms », « inutile, coûteuse ».

Source : Le Parisien

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Publié le 4 Février 2014

villepinte_640x280.jpgIl est entre la vie et la mort. Un détenu de la maison d'arrêt de Villepinte se trouvait mardi dans un état critique après avoir tenté de se suicider en se pendant dans sa cellule, lundi. Selon une source syndicale à la CFTC, il a été découvert vers 18 heures par «des gardiens qui faisaient le tour de la prison» et qui ont alerté les pompiers.   «Ils l'ont vu à temps et il a rapidement pu être réanimé», a ajouté la source syndicale, précisant que le détenu avait tenté de se suicider avec un drap attaché à l'un des barreaux de la fenêtre de sa cellule.

Âgé de 27 ans, il était incarcéré depuis le 17 janvier. Dans un premier temps hospitalisé d'office, il était revenu à la maison d'arrêt de Villepinte le 29 janvier. Un autre détenu qui avait tenté de se suicider la semaine dernière à la maison de Fleury-Mérogis (Essonne) se trouvait lundi en état de mort cérébrale. Sa famille a déposé plainte contre X pour non-assistance à personne en danger.

Source : Le Parisien avec l’AFP. 

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Publié le 4 Février 2014

vol-avec-violence.jpgConsidérée comme une des plaques tournantes de la drogue en Ile-de-France, la Seine-Saint-Denis voit également se développer sur son territoire d’autres types de délinquance.

De nombreux vols avec violence

Le département se caractérise notamment par son nombre élevé de vols avec violence. Les deux secteurs géographiques particulièrement touchés par ce phénomène restent Saint-Denis et Aubervilliers. Fait inquiétant : ces actes sont à 80%, selon les policiers, le fait de mineurs.

Hausse modérée pour les cambriolages

Comme dans la plupart des départements en 
France, les cambriolages (11248 faits en 2013) sont en augmentation, même si le département est plutôt plus épargné que ses voisins franciliens. La hausse des cambriolages s’élève à 5,69%, contre 6,4% au niveau national. « Le phénomène touche essentiellement les résidences principales. Les cambriolages sont en baisse dans les locaux commerciaux et industriels, qui se sont souvent équipés d’alarmes et disposent parfois de vigiles », précise Serge Castello, le patron de la police en Seine-Saint-Denis.


Les cambrioleurs impliquent de très nombreux mineurs, des populations issus des pays de l’Est, et notamment des femmes, et enfin, de jeunes majeurs venus en France à la suite du Printemps arabe.
Les villes les plus touchées sont celles qui bordent le périphérique, comme Montreuil-sous-Bois ou Les Lilas, ou encore les quartiers pavillonnaires du Blanc-Mesnil ou d’Aulnay-sous-Bois.
Pour lutter contre ce phénomène, la police a mis en place en mars 2013 un plan d’action anti-cambriolage. Elle a également renforcé ses effectifs en matière de police scientifique (relevés d’empreintes…).

En résumé :

41 375  faits de délinquance enregistrés en 2013 en Seine-Saint-Denis

11 248 cambriolages l’an passé

10 520 infractions à la législation sur les stupéfiants constatées

7 287 mineurs mis en cause, soit près d’une personne sur cinq mises en cause

1 326 ports ou détentions d’armes prohibées relevés

510 policiers blessés en service.

Source : Le Parisien

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Publié le 4 Février 2014

drogue93.jpgLa délinquance ne faiblit pas et le trafic de stupéfiants reste le problème numéro 1 en Seine-Saint-Denis. Telles sont les conclusions dressées hier par le préfet de Seine-Saint-Denis, Philippe Galli, et la procureur de la République, Sylvie Moisson, à l’occasion de la présentation des chiffres de la délinquance. « Avec 141375 faits enregistrés en 2013 par les services de police, l’activité délinquante reste extrêmement soutenue, constate Philippe Galli, le préfet de Seine-Saint-Denis. L’action conjointe de tous les services, police, douanes, justice a permis de taper durement sur les trafiquants de drogue, sans cependant enrayer le trafic. »

Preuve de l’intense activité policière, les infractions relevées en matière de trafic, d’usage et de revente de stupéfiants ont augmenté de 50,8% entre 2012 et 2013. Le déploiement des ZSP (zones de sécurité prioritaires), en septembre 2012 puis janvier 2013, a incontestablement porté un coup aux trafiquants et la situation s’est améliorée dans certains quartiers, à Romain-Rolland, par exemple, à Saint-Denis, où le trafic a quasiment été éradiqué.

L’an dernier, de nombreux dealeurs, y compris des têtes de réseau, ont été arrêtés et des saisies importantes réalisées. A Saint-Denis, les services de police ont ainsi saisi 61 kg de cannabis, près de 180000 € et 22 armes; à Saint-Ouen, 81 kg de cannabis, près de 160000 € et 15 armes; à Aubervilliers-Pantin, 231 kg de cannabis et sept armes et à Aulnay-Sevran, 26 kg de cannabis et 8 armes. Le 5 août, les policiers ont notamment découvert 200 kg de cannabis, cachés dans un garage à Aubervilliers.

Pour autant, « le trafic est toujours aussi prégnant, avec des lieux de deal très importants, notamment dans les quatre zones de sécurité prioritaires * », indique Serge Castello, le directeur territorial de la sécurité de proximité. Fait inquiétant, ces points de vente sont de plus en plus souvent multiproduits, avec principalement du cannabis mais aussi de la cocaïne et de l’héroïne.

Cible numéro un des policiers, les dealeurs, qui emploient de plus en plus souvent des jeunes mineurs comme petites mains, ont appris à s’adapter. « Ils travaillent désormais à flux tendu et les saisies sont dans l’ensemble moins spectaculaires qu’avant. Il en est de même pour l’argent qui est évacué beaucoup plus vite aujourd’hui qu’il y a trois ou quatre ans », poursuit le chef de la police en Seine-Saint-Denis.

Face à ces évolutions constantes, policiers et magistrats inventent sans cesse de nouveaux moyens de lutte. Dorénavant, dès que possible, ils s’en prennent au portefeuille des délinquants, et, en 2013, trois millions d’euros d’avoirs criminels ont été saisis. « Historiquement, les dealeurs blanchissaient l’argent de la drogue dans des voitures de luxe, ils ont ensuite acheté des biens immobiliers, et, aujourd’hui, ils investissent de plus en plus dans le pays d’origine de leurs parents », note Christophe Descoms, le patron de la PJ 93.

Les trafiquants ne sont plus non plus à l’abri d’une expulsion. « Le parquet de Bobigny suscite ou accompagne systématiquement les bailleurs qui souhaitent expulser les locataires impliqués dans le trafic de drogue », indique Sylvie Moisson, la procureur de la République. En 2013, trois locataires ont ainsi été expulsés pour trouble anormal de voisinage à Saint-Denis et Saint-Ouen. Plusieurs autres dossiers sont en cours.

* 4 ZSP : Saint-Denis, Saint-Ouen, Aubervilliers-Pantin et Aulnay-Sevran.

Source : Le Parisien

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Publié le 3 Février 2014

3555593_ide-saint-denis.jpgFin d'alerte à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où une évacuation monstre avait été ordonnée ce lundi en plein centre-ville. C’est un appel au 17, le numéro de police secours disant qu’une bombe allait sauter à l’université qui avait déclenché ces opérations. Aux environs de 16 heures, après une inspection des locaux de l'IUT, les forces de l'ordre ont autorisé le retour des étudiants et du personnel dans l'établissement, ainsi que dans les autres bâtiment évacués. La circulation, notamment celle du tramway et des bus, a aussi été rétablie.

Pas moins de 2000 personnes avaient été évacuées à partir de 14 heures de l’antenne dyonisienne de l'IUT de l'université Paris-13, mais aussi d’autres bâtiments situés dans un périmètre de 100 m autour de la fac, comprenant notamment le lycée de l’ENNA ainsi que l’ESPE (école supérieure du professorat et l'éducation, ex-IUFM)) ainsi que le commissariat de Saint-Denis. La circulation des bus et du tramway avait également été déviée afin d’éviter le secteur de la place du 8-mai-1945. Deux équipes cynophiles spécialisées dans la détection d’explosifs ont inspecté la fac de fond en comble, sans rien trouver. De sources policière, l'appel téléphonique donnant l'alerte aurait été passé d'une cabine proche.

Source : Le Parisien

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Publié le 3 Février 2014

agressionsEn quatre mois, près d’une dizaine de personnes ont été agressées alors qu’elles s’apprêtaient à retirer de l’argent, à Sevran, dans le centre-ville, toujours auprès du même distributeur bancaire. Un seul lieu, des agressions se déroulant toujours de la même manière : tout laissait penser qu’il s’agissait à chaque fois des mêmes malfaiteurs. Ils étaient entre deux et quatre, et surgissaient au moment où le client sortait sa carte bleue. Ils se montraient menaçants pour obtenir le code secret. Pendant que l’un restait avec la victime, un complice retirait de l’argent. Tout ne s’est pas passé sans heurt, puisque des victimes ont assuré avoir été brutalisées.

Des individus déjà connus de la police

Dans cette affaire, les enquêteurs ont semblé manquer de chance. Le distributeur n’était pas équipé d’une caméra. Mais les agresseurs ne semblaient pas inconnus de la police. Plusieurs victimes ont reconnu leurs visages dans le fichier photo des forces de l’ordre. Sur les lieux, près du DAB, les policiers ont collecté un mégot de cigarette, qu’ils ont fait analyser. C’est l’ADN d’un suspect qui est apparu.

Les arrestations ont finalement eu lieu mercredi, quelques jours seulement après la dernière agression. La police a arrêté trois jeunes hommes, majeurs depuis quelques mois seulement. Ils ont été déférés vendredi soir au tribunal de Bobigny. Ils ont été mis en examen pour vols en bande organisée, séquestration et escroquerie. Ils sont poursuivis pour quatre agressions. Un seul d’entre eux aurait reconnu les faits. Les investigations vont se poursuivre dans le cadre d’une information judiciaire. Présentés à un juge, les trois jeunes gens ont été placés hier soir en détention provisoire.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Février 2014

agressions.jpgTrois adolescents de 18 ans, ont été déférés hier au tribunal de Bobigny pour plusieurs agressions devant un distributeur automatique, à Sevran. Entre octobre et janvier, neuf personnes ont été attaquées, parfois brutalisées pour extorquer leur code de carte bleue. Le parquet a demandé l’incarcération des suspects, un juge devait trancher hier soir.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Février 2014

gaz-lacrymogene-pro.jpgUn couple de retraités, vivant avenue de la Division-Leclerc, au Bourget, a été abusé par des malfaiteurs, qui se sont fait passer pour un agent des eaux et un policier. Le scénario est classique, le premier prétendant venir réparer une fuite, le deuxième prétendant chasser un voleur. Mais la supercherie a dégénéré, puisque le couple a en plus été aspergé de gaz lacrymogène. Ils se sont fait dérober des bijoux et quelques centaines d’euros.

Source : Le Parisien

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Publié le 1 Février 2014

ourcqLe corps sans tête, repêché du canal de l’Ourcq à Bobigny le 17 janvier (voir photo) pourrait être celui d’une « mule », comme on appelle ceux qui ingèrent la drogue pour l’exporter, en évitant les contrôles de police. Si c’est le cas, la victime aurait pu être éventrée par ceux qui ont voulu récupérer la drogue. Le cadavre aurait ensuite été décapité afin d’empêcher son identification. L’information, révélée par RTL, n’est, pour l’heure, « qu’une hypothèse de travail », confie une source proche de cette enquête, confiée à la brigade criminelle. La victime est un homme mais n’a toujours pas été identifiée et la date du décès n’a pas non plus été établie avec précision.

Source : Le Parisien

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Publié le 1 Février 2014

bourget-musee.jpgAvril 1916. La bataille de Verdun fait rage. « Deux combats sérieux à ajouter à la liste. La première fois, j’ai échoué, ma mitrailleuse ayant refusé tout service. J’en ai hurlé de rage dans mon appareil », témoigne le pilote Jean Chaput, dans son journal. Deux ans plus tard, le jeune homme est tué au combat à bord de son Spad XIII. Il a 25 ans. C’est cette bataille des airs dans le ciel français et allemand que le musée de l’Air du Bourget entend faire revivre du 8 octobre 2014 au 18 janvier 2015 au travers d’une exposition intitulée « La Grande guerre des aviateurs ». En attendant, on peut admirer les coucous de 14-18 exposés en permanence dans le hall de la Grande guerre.

« 2014, c’est le centenaire de la Première Guerre mondiale, mais c’est aussi celui du terrain d’aviation du Bourget, rappelle Catherine Maunoury, la présidente du musée. C’est de là que sont parties les premières missions de reconnaissance de l’aviation française. Le musée a tenu à s’engager dans ces commémorations pour souligner les aspects humains, militaires, techniques et industriels de ces temps de guerre ». Au même titre que le musée de la Grande guerre de Meaux (Seine-et-Marne), le musée de l’Air, qui dispose d’une très riche collection sur cette période, a donc reçu le label Mission du centenaire et sera un des acteurs de la commémoration.

Les aviateurs seront au centre de l’exposition concoctée par le musée. « On parle beaucoup de la correspondance des Poilus dans les tranchées, explique Gilles Aubagnac, conservateur au musée de l’Air. Nous nous sommes appuyé sur les écrits des pilotes. Pas les textes des écrivains, parfois transfigurés par l’art, mais ceux des pilotes, des anonymes. Nous avons voulu donner la parole aux aviateurs, au ras des nuages. » Lettres, carnets intimes, dessins… Chaque document racontera la vie de ces chevaliers du ciel. « Les As de la guerre sont pour nous des héros. Mais, ils n’étaient qu’une quarantaine de personnes! A côté d’eux, il y a eu des milliers de pilotes, inconnus, qui ont risqué leur vie, sont morts… Ces hommes nous parlent, avec leurs mots, de leurs émotions, leur ressenti, leurs peurs, leur douleur. » Dans un court texte, l’un d’eux ainsi fait part de son désarroi après avoir abattu un avion ennemi : « Je l’ai tiré dans le dos. J’ai eu l’impression de l’assassiner. » Tout aussi poignant, un dessin au crayon montre des Poilus assistant, depuis leur tranchée, à la chute en piqué d’un avion en feu. Prises à l’arrière, loin du front, des photos en noir et blanc dévoilent, elles, l’envers industriel de la guerre et les usines de fabrication des avions de chasse.

La scénographie, imaginée par le musée, en partenariat avec l’association Percevoir, mettra en œuvre les cinq sens. Il sera ainsi possible de toucher les différentes toiles des avions, les récits seront lus à haute voix, les images d’archives mises en scène… « J’aimerais que les visiteurs puissent sentir l’odeur d’huile de ricin, entendre le bruit des moteurs… », poursuit, enthousiaste, Gilles Aubagnac. Temporaire, l’exposition sera adossée à la galerie d’exposition consacrée au premier conflit mondial : « Une collection d’aéronefs sans équivalent dans le monde qui retrace les progrès considérables faits par l’aviation durant la guerre de 1914-1918 », précise Christian Tilatti, le conservateur en chef du musée. En août 1914, au début du conflit, la France disposait d’environ 120 appareils, elle en possédait 5000 en 1918. Certains d’entre eux voleront lors d’un meeting exceptionnel qui se tiendra le 13 juillet dans le ciel du Bourget.

Musée de l’Air et de l’Espace, aéroport du Bourget. Ouvert du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures. Entrée libre pour les collections permanentes. www.museeairespace.fr

Source : Le Parisien

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Publié le 30 Janvier 2014

police-copie-1.jpgSonné, il n’a pas prononcé un mot à l’énoncé de la peine ni même esquissé un mouvement de la tête. Mardi soir, Cédric (*le prénom a été changé), un jeune homme d’une vingtaine d’années, a été condamné à trois ans de prison pour détention et transport de stupéfiants par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il était une des petites mains du trafic de drogue qui sévit au cœur de la cité Casanova, au Blanc-Mesnil.

 Dimanche, ce jeune garçon se trouve au pied d’un immeuble rue du Maine, dans la cité, quand une patrouille de police surgit. Pris de panique, il jette un objet dans un pot de fleurs et s’enfuit en courant. Il est très vite rattrapé par les policiers qui retrouvent dans le pot de fleurs deux paires de clés. Intrigués, ces derniers décident de fouiller l’immeuble. Ils tombent alors nez à nez avec un homme qui leur indique que « s’ils cherchent de la drogue, il faut qu’ils viennent chez lui ».

Ce monsieur, qui n’a pas osé se présenter à l’audience hier explique aux enquêteurs que le jeune homme qu’ils viennent d’arrêter l’a forcé à cacher la drogue dans son appartement, autrement dire à jouer les nourrices. « Cet homme, qui est brancardier, qui a des enfants, qui vit dans la cité parce qu’il n’a pas le choix, est absent à l’audience car la loi de la cité existe. Néanmoins, il a osé dire qu’il avait été menacé, ce qui est très rare », a souligné hier à l’audience le procureur.

Dans cet appartement, les policiers ne saisissent qu’une petite quantité de drogue : 190 g de résine de cannabis et 80 g d’herbe. Suffisant cependant pour interpeller Cédric. Hier, à l’audience, alors qu’il avait jusque-là nié devant les policiers toute implication dans le trafic de drogue, le jeune homme a reconnu être « le ravitailleur », celui qui alimentait le point de deal en allant régulièrement chercher de la drogue dans l’appartement nourrice. « Combien vous rapportait ce travail? », interroge alors la présidente du tribunal. « Juste un peu de consommation personnelle tous les deux jours », murmure Cédric. « Vous êtes chargé d’alimenter le point de deal et vous ne touchez rien?, fait mine de s’étonner la présidente. Pourtant, on sait tous que quand on fait ça, on est payé 60, 80, 100 voire 150 € selon le point de deal ». Cédric persiste : « Je n’ai jamais eu d’argent ». « Pourtant, vous avez de belles affaires, des vêtements de marque, des Lacoste… Même votre père dit que ce n’est pas avec le RSA que vous pouvez acheter ça et qu’il ne sait pas d’où vient votre argent ». Le jeune homme préfère se taire.

En 2011, il a déjà été condamné à un an de prison pour détention et transport de stupéfiants. « Vous êtes sorti fin 2012 et un an plus tard vous voilà à nouveau ici pour les mêmes faits, assène la présidente. Vous êtes dans une situation critique, Monsieur ». Hier, le jeune homme a été écroué à l’issue de l’audience.

Source : Le Parisien

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Publié le 30 Janvier 2014

h-fLa FCPE (principale fédération de parents d’élèves) de Seine-Saint-Denis s’est adressée à ses 4000 adhérents, pour dissiper la confusion créée autour du dispositif des « ABCD de l’égalité ». Ce projet, testé dans les écoles de plusieurs académies, dont celle de Créteil, a fait l’objet de diverses rumeurs, évoquant l’introduction de cours d’éducation sexuelle en maternelle, l’enseignement de la « théorie du genre »… « Il n’y a rien de plus faux », indique la FCPE du 93, en expliquant que l’initiative a pour objectif d’« éduquer à l’égalité garçon fille et à travers elle à lutter contre tout type de discriminations ». La fédération de parents soutient donc les « ABCD de l’égalité », et « encourage tous les parents à refuser les injonctions d’un petit groupe aux idées d’un autre âge ». Lundi dernier, un appel à une « journée de retrait de l’école » a rencontré un certain écho dans des écoles, notamment à Aulnay et Bobigny.

Source : Le Parisien

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Publié le 30 Janvier 2014

Assemblee-Nationale.png« C’est inédit sous la Ve République ». Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et député de Seine-Saint-Denis, s’est félicité hier de la publication sur le site de l’Assemblée de la « réserve parlementaire » des élus. Il s’agit d’une cagnotte dont disposent les députés pour attribuer des subventions. Pour la première fois aussi, députés de la majorité et de l’opposition disposaient de la même enveloppe (130000 €). Les présidents de groupe, comme Bruno Le Roux, ou de commission, comme Elisabeth Guigou, sont dotés quant à eux de 260000 €, et Claude Bartolone de 520000 €, privilège du perchoir.

Claude Bartolone (PS, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Romainville, Noisy-le-Sec, Bondy Nord) a notamment donné 200000 € pour la réfection d’un square au Pré-Saint-Gervais et 195000 € pour une maternelle aux Lilas. Indirectement, via la réserve institutionnelle de l’Assemblée (5,5 M€), gérée par la présidence, il a attribué 100000 € au restaurant d’insertion « le relais restauration », à Pantin.

François Asensi (Front de gauche, Tremblay-Villepinte-Sevran) a attribué 40000 € au tennis de Villepinte, 40000 € pour une maternelle à Sevran et 8000 € pour un équipement à Tremblay, soit 88000 € sur 130000 (les députés Gauche démocrates et républicains reversent au groupe GDR 42000 € pour les communes rurales).

Marie-George Buffet (PC, Blanc-Mesnil, La Courneuve, Stains, Dugny), également du groupe GDR, a distribué 88000 € pour des aménagements de locaux dans les communes de la circonscription (sauf Dugny, ville dirigée par un maire UMP).

Elisabeth Guigou (PS, Aubervilliers et Pantin) a donné à des associations locales et aux deux communes (50000 € à Pantin pour le centre de loisirs Aragon).

Daniel Goldberg (PS, Aulnay, Bondy Sud, Les Pavillons-sous-Bois). 65000 € sont distribués au Crea (Centre régionale d’éveil artistique), à Aulnay. Aucune structure des Pavillons-sous-Bois (ville du sénateur UMP Philippe Dallier) n’est aidée.

Razzy Hammadi (PS, Montreuil, Bagnolet). 16 associations locales sont subventionnées, dont les routes du futur (solidarité avec le Mali) à hauteur de 25000 €.

Mathieu Hanotin (PS, Saint-Denis Nord, Pierrefitte, Villetaneuse) a attribué la moitié de sa réserve (65000 €) au conseil général, pour l’équipement informatique des collèges de la circonscription. Le reste va aux clubs sportifs de Saint-Denis, mais aussi à l’Union des étudiants algériens de France (20000 €) et à l’Unef (10000 €).

Jean-Christophe Lagarde (UDI, Drancy, Bobigny, Le Bourget) subventionne 10 associations entre 2000 et 8000 €, et attribue 40000 € au Bourget pour des travaux et 51500 € à l’association culturelle israélite de Drancy.

Bruno Le Roux (PS, Saint-Denis Sud, Saint-Ouen, Epinay) a utilisé la plupart de sa réserve pour des associations parisiennes (150000 € pour les Petits Citoyens, 70000 € pour le collectif ExEchos). Mais le groupe socialiste qu’il préside a en plus donné 100000 € au festival de Saint-Denis et à l’association de Saint-Ouen le Phare.

Michel Pajon (PS, Noisy-le-Grand, Neuilly-sur-Marne, Neuilly-Plaisance) a surtout aidé la ville dont il est maire (70000 € de travaux à Noisy).

Elisabteh Pochon (PS, Rosny, Gagny, Villemomble) a notamment fourni 40000 € aux collèges de sa circonscription, via le conseil général.

Pascal Popelin (PS, Livry, Clichy, Le Raincy, Montfermeil). L’élu a tenu sa promesse d’attribuer des fonds aux six villes de sa circonscription, au prorata de leur population (de 40000 € à Livry à 10000 € à Vaujours et Coubron).

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Janvier 2014

cannabis.jpgLe pavillon abritait… une cannabiculture ! Hier, pas moins de 170 plants de cannabis ont été découverts dans une maison, à La Courneuve. Les producteurs avaient transformé cette demeure en ferme, avec lieu de séchage, de stockage, système d’irrigation, lampes chauffantes… La production semblait fructueuse puisque pas moins de 9000 € et 500 $ ont été saisis sur place par les policiers. Quatre suspects ont été interpellés pour détention et production de cannabis. Ils ont été placés en garde à vue. Les services de la sûreté territoriale et du groupement d’intervention régional (GIR) ont été saisis de l’enquête.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Janvier 2014

Drancy.jpgElles scrutent les immeubles de la cité de la Muette, à Drancy, sans pouvoir détacher leur regard. En visite au Mémorial de la Shoah avec d’autres élèves de 1re du lycée technologique et professionnel ORT de Montreuil — où la plupart des élèves sont de confession juive — Shannon et Lise n’en reviennent pas. « C’est étrange d’imaginer que des gens habitent encore ici, lâche-t-elle en fixant les barres d’immeubles. Quand la guide nous a expliqué que les Juifs étaient internés ici avant d’être envoyés dans les camps pendant la guerre, je me suis demandé comment on pouvait vivre encore ici aujourd’hui. »

Hier, pour le 69e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, une Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité a été organisée en France et en Europe dans les écoles. Pour concrétiser les choses, le professeur d’histoire-géographie des deux lycéennes, Bruno Alexandre, a mis sur pied une série de rencontres. Après une visite au Mémorial de la Shoah à Paris (IVe), une rencontre avec un témoin des camps et la lecture de textes, les élèves du lycée montreuillois sont venus se recueillir au Mémorial de la Shoah de Drancy, en présence du directeur académique Jean-Louis Brison. « Nous organisons un voyage de mémoire en Pologne au mois de mars, explique le professeur. Pour les élèves, cette journée permet de mieux comprendre les choses que nous avons vues en classe. »

Et cela semble fonctionner. « J’ai trouvé cela très poignant de voir le wagon exposé ici, reprend Shannon. On savait que cela avait existé, mais de voir inscrit dessus wagon et hommes, j’ai trouvé cela choquant. Et ça, on ne le voit pas dans les livres. »

A Bobigny, des commémorations ont également été organisées hier matin à l’ancienne gare, d’où partaient les trains de déportés. Après une visite guidée du site et de l’exposition « Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz », le discours de la maire (PC) Catherine Peyge a été suivi de la lecture d’un extrait de « la Voix dans le débarras », de Raymond Federman. La pièce de théâtre en partie autobiographique et jouée à la MC93 à partir de vendredi, raconte l’histoire d’un enfant sauvé de la déportation par sa mère lorsqu’elle le pousse dans un débarras le jour de la rafle du Vél d’Hiv.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Janvier 2014

scientologie-saint-denis.jpgDes jeunes souriants dessinés sur des oriflammes, une table avec un slogan un peu niais « Plus cool la vie! » et des centaines de livrets distribués dans la rue : c’est la curieuse recette de l’association le Chemin du bonheur « pour mettre un terme à la délinquance et au climat d’insécurité omniprésents dans la ville de Saint-Denis », selon Stéphane Maleuvre, président de l’association. Particularité de ce livret rempli de préceptes moraux comme « Ne commettez pas de meurtre » ou « Ne faites rien d’illégal » : il a été écrit par Ron Hubbard, fondateur de l’Eglise de scientologie. Une association considérée comme une secte et connu pour ses adeptes tels Tom Cruise.

La plupart des membres du Chemin du bonheur, installés ce week-end rue de la République à Saint-Denis, sont eux-mêmes scientologues, comme Stéphane Maleuvre. « Je ne m’en cache pas. Je suis directeur de projet informatique, scientologue depuis vingt ans et tout le monde le sait à mon travail. Je suis quelqu’un de normal, si la Scientologie m’avait forcé à me suicider ou à me droguer cela se saurait! » s’amuse-t-il.

Stéphane Maleuvre se défend de tout prosélytisme. Le livre de Ron Hubbard qu’il distribue n’est qu’un « code moral non religieux basé exclusivement sur le bon sens », qui aurait eu des résultats spectaculaires « en faisant baisser la délinquance de moitié en Colombie »! Près de 100000 exemplaires de ce guide auraient été distribués dans des quartiers sensibles de Saint-Denis, Stains ou Saint-Ouen depuis mai, dans la rue et dans les boîtes aux lettres. Ils produiraient déjà des « effets apaisants », selon Stéphane Maleuvre.

La mairie n’a pas donné son autorisation

« Ils sont souvent sur les marchés et surfent sur un besoin collectif d’être plus heureux, mais c’est bien une filiale de la Scientologie », met en garde Daniel Cisco, président de l’antenne parisienne de l’Adfi (Association de défense des familles et des individus victimes de sectes). « On ne peut rien faire contre ces manifestations, mais il ne faut pas oublier que la condamnation de la Scientologie pour escroquerie en bande organisée et exercice illégal de la pharmacie a été confirmée par la Cour de cassation en octobre », ajoute-t-il. Cette présence de membres de la Scientologie dans cette rue très fréquentée un samedi après-midi n’est pas non plus du goût de la ville de Saint-Denis. « Nous avons bien reçu leur demande, mais nous n’avons délivré aucune autorisation », assure-t-on au cabinet du maire (PCF), Didier Paillard. Il est cependant difficile d’interdire ce genre de manifestation. « Autant ne pas leur faire trop de publicité », glisse-t-on en mairie.

Source : Le Parisien

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Publié le 26 Janvier 2014

neuilly-sur-marne.jpgLe calme est revenu hier matin dans la cité des Fauvettes. Les mères de famille reviennent du marché, un habitant promène ses trois bull-terriers en laisse et les guetteurs prennent position au pied des immeubles. Vendredi à 17h30, un contrôle routier a dégénéré dans ce quartier HLM de Neuilly-sur-Marne. Après un refus d’obtempérer, rue d’Artois, la police a été caillassée alors qu’elle tentait d’interpeller le récalcitrant qui s’était réfugié dans la cité. 

« Une quinzaine de jeunes, entre 14 et 16 ans, se sont interposés pour récupérer le véhicule », indique une source proche de l’enquête. Après une demi-heure d’affrontements, trois hommes ont été interpellés : le chauffard ainsi que deux assaillants. La tension est restée vive jusqu’à 20h30. Au plus fort de l’intervention une cinquantaine de policiers et des CRS bouclaient le quartier. Un hélicoptère a été envoyé en appui. « Ça courait dans tous les coins. Faut pas trop les chatouiller les jeunes ici », raconte une résidante qui s’était claquemurée chez elle.

Hier, un policier évoquait « une tension proche des émeutes de 2005 », lorsque les banlieues s’étaient embrasées. « C’est un scénario classique, tempère un autre fonctionnaire. Pour fuir les contrôles, ils vont se réfugier dans la cité. Et quand nous rentrons dans leur territoire, ils nous caillassent. Nous ne sommes pas considérés comme une institution, mais comme une bande rivale. »

Jacques Maheas, le maire (DVG), s’évertue à calmer les esprits : « C’était un petit contrôle de routine. Il y a eu quelques dégâts. On me dit toujours que ma ville est la plus calme du département. » Il précise aussitôt : « La brigade de gendarmerie est partie en 2013, on a fermé la poste de police des Fauvettes. En tout, on a supprimé 50 postes au 
cours de ces dernières années. On s’estime brimés. » A titre préventif, un dispositif de sécurisation est maintenu pour le week-end. 

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Janvier 2014

3525347.jpgEst-il plus dangereux de vivre au bord d’une route où les voitures roulent bien au-delà des 50 km/h réglementaires ou bien de se retrouver sans adresse fixe, avec enfants et valises? Cette question agite le bidonville occupé par des Roms roumains, rue Francisque-Poulbot, à Saint-Denis. Si vous rejoignez l’A 86, l’A 1 depuis Saint-Ouen, ou que vous allez vers Saint-Denis en passant par Pleyel, vous les avez sans doute aperçus. Sur la droite, leurs baraquements de fortune tournent le dos à la chaussée et on les voit souvent marcher aux abords du terrain. Un endroit dangereux, estime le maire, Didier Paillard (PC), qui par arrêté du 16 janvier a mis les familles en demeure de quitter les lieux sous 48 heures. Fait rare, les intéressés ont fait venir un huissier, lundi, pour contester les arguments avancés avant de se déplacer en masse à la mairie le lendemain afin de demander un délai.

Ils veulent rester jusqu’au 31 mars
Photos à l’appui, l’huissier a relevé l’existence de feux tricolores, de passages piétons, de trottoirs, de lampadaires éclairant la nuit, d’une vitesse limitée à 50 km/h, « d’un trottoir d’un mètre de large » où « la 
marche est confortable et aisée, même avec des poussettes qui peuvent se croiser », écrit-il. « Ce site n’est pas plus dangereux qu’un autre, les familles s’engagent à quitter les lieux le 31 mars. En plein hiver, c’est plus compliqué de trouver un autre terrain », insiste Umberto Guerra, président de l’association Rromeurope qui conseille les familles. Selon lui, une cinquantaine de familles vivent là, tandis que la préfecture évoque une quarantaine de personnes. « On est mieux au chaud dans nos baraques que dehors dans la rue à chercher un autre terrain », abonde un père de famille qui espère pouvoir rester jusqu’à la fin de l’hiver. Rromeurope s’étonne que cette mise en demeure intervienne en janvier alors que les familles sont installées là depuis des mois. Dans l’arrêté, le maire de Saint-Denis rappelle que le préfet lui a demandé, par courrier en date du 27 décembre, de prendre des mesures « pour mettre fin aux risques induits par l’occupation illicite des parcelles appartenant à la ville de Saint-Denis ».

La préfecture disait jeudi matin n’avoir pas connaissance du constat d’huissier et maintient qu’il existe « un danger réel et immédiat puisque les personnes traversent les voies, il y a des branchements sauvages qui créent des risques d’incendie, et, l’an dernier, un accident a eu lieu ; ce campement ne peut pas perdurer ». Les Roms et leurs soutiens ont beau rappeler que cet accident ne concernait pas un des leurs, la préfecture n’en démord pas : « Soit ils quittent les lieux, soit ils seront évacués. »

« Nous avons demandé à la préfecture d’être attentive aux plus vulnérables », précise la mairie de Saint-Denis, selon qui « seule la solidarité à l’échelle de l’Ile-de-France parviendra à résorber les bidonvilles roms ».

Source : Le Parisien

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