Publié le 31 Mars 2009

Plus la soirée avance et plus la foule réaffirme fermement son opposition au projet. Monsieur Ségura poursuit : on vous a entendus, on vous a entendus. On vous a entendus, on va prendre en compte vos demandes, on va examiner parce qu'il n'y a pas que des logements à faire dans cette ville, mais il y aussi des logements à faire dans cette ville. Et donc on va réfléchir éventuellement à un petit programme mixte. Une dizaine de logements combinés avec une crèche. La foule réagit encore. Monsieur Ségura : mais si ça ne va pas on en rediscutera. La foule reprend unanime : des pavillons, des petits pavillons avec un petit jardinet. Monsieur Ségura répète enfin ce que la foule veut entendre :  des petites maisons, des petits pavillons.

Monsieur Ségura poursuit : sachez que l'on n'est pas axé sur un projet qu'on va vous imposer d'une manière ou d'une autre, on va vous proposer... Laissez-nous vous proposer des choses. Si vous nous dîtes ça ne marche pas, et bien on vous proposera autre chose... Mais ne dîtes pas à priori on est contre tout ce que vous allez faire. Vous ne voulez pas du projet actuel, et bien on a entendu, on en est plus là maintenant, on oublie le projet actuel...

Les riverains sont soulagés d'avoir été entendus.

Monsieur Ferrand demande quand de nouveaux plans seront disponibles et revient sur l'ouverture de la rue du Sausset avec le projet de connexion avec la rue des Saules. Il veut la confirmation qu'il n'y aura pas d'ouverture quelle qu'elle soit : c'est à dire pas de rues, ni de voies piétonnes... Monsieur Ségura tente quand même le coup en parlant d'une voie piétonne avec des plots empêchant le passage de voitures. Mais Monsieur Ferrand réaffirme son opposition et celle de tous les riverains de la rue du Sausset à toute ouverture quelle qu'en soit la nature.  Il précise que la rue du Sausset est un petit coin tranquille, on est heureux, il faut pas gâcher ce micro climat, ce havre de paix ajoute quelqu'un d'autre. Une autre riveraine demande encore : il ne faut pas percer de rue vers la rue du Sausset. Monsieur Ségura confirme à nouveau : c'est abandonné, on vous l'a dit. Il profite pour affirmer que si les riverains d'un quartier sont régulièrement consultés c'est parce qu'ils ont la meilleure expertise des conditions de vie de leur quartier, d'où les conseils de quartier, et les consultations.

Monsieur Ségura réitère : on a entendu, on est pas sourd. Et s'il faut autre chose, on fera autre chose et on essaiera de vous convaincre à chaque fois et peut-être qu'on n'y arrivera pas... Peut-être qu'on ne fera rien et qu'on restera avec une friche. Ce n'est pas la meilleure des situations d'ailleurs. Vous aviez l'impression qu'on allait bétonner tout le quartier, nous n'avons jamais eu cette intention, jamais, jamais. On va retravailler. Quand ? Dans deux mois, dans trois mois, on va voir... Nous avons un objectif : créer 120 places de crèche dans les deux ans qui viennent. Il restera des besoins. Sur ce terrain là, peut-être que crèche attitude pour la crèche d'entreprise sera intéressé. On vous proposera une esquisse encore, et on discutera de la même façon... Essayez de nous croire quand on vous dit que nous ne ferons rien sans vous réunir et vous consulter.

Un autre riverain demande à Monsieur Ségura : vous pouvez mettre par écrit justement ce que vous dîtes à savoir que vous abandonnez le projet et comme quoi vous nous consulterez par la suite..

Monsieur Ségura : le projet dans cet état là, nous ne le ferons pas, ça c'est clair. Et nous vous consulterons sur tout projet que nous émettrons sur ce point là...

Ce monsieur insiste : faîtes le par écrit s'il vous plait. Monsieur le Maire.

Monsieur Ségura : je suis le Maire d'Aulnay Sous Bois, et il y a ici une centaine de personnes, quand je prends un engagement en public de ce type, permettez-moi d'avoir la faiblesse de vous demander de me croire.

Sentant la foule encore défiante vis-à-vis des élus, Monsieur Amédro revient encore sur la non ouverture de la rue du Sausset en précisant : c'est définitif, on vous l'a notifié par écrit... C'est un engagement... Monsieur Ségura renchérit : il n'y aura aucune ouverture de la rue du Sausset, y compris voie piétonne, pendant cinq siècles ça vous va ?.... La foule applaudit.

Cet épisode sur la demande des riverains d' un écrit émanant du Maire confirmant ses dires en public est intéressant à bien des égards. Il est symptomatique d'une certaine défiance de la population envers les politiques. La crise de confiance est là. Du reste, il suffit d'examiner les chiffres d'abstention du dernier scrutin municipal : 48% d'abstention au premier tour, 40% d'abstention au second. On a du mal à croire que 40% des électeurs ne jugent pas utile de se déplacer pour une élection municipale, scrutin local qui est le plus à même de les intéresser et de les impacter dans leur vie quotidienne.

Un riverain exprime ses inquiétudes sur la valeur de son bien : on est tous propriétaires... On a travaillé dur pour se construire un mur, une toiture... Si vous construisez une quantité massive d'immeubles on va encore perdre de l'argent, moi je voudrais vendre un jour, partir en province, offrir quelque chose à mes enfants. Combien je vais le vendre mon pavillon, combien je vais le vendre ? Nous sommes d'ailleurs plusieurs à avoir fait expertiser notre pavillon et avoir demandé aux agences immobilières d'estimer l'impact du projet actuel sur nos maisons. Les estimations les plus optimistes prévoyaient une perte d'environ 30% jusqu'à des prévisions plus pessimistes parlant d'une perte d'environ 50% de la valeur de vente potentielle de nos pavillons.

Une autre personne explique que le principe de la zone pavillonnaire est de sortir d'une zone comportant des tours ou des immeubles. On y vient pour la tranquillité. Cette personne précise qu'elle n'a rien contre les personnes vivant aux 3000 mais que si l'on sort d'une zone telle que celle des 3000 ce n'est pas pour la recréer au milieu d'une zone pavillonnaire.

Monsieur le Maire conclut : je crois que les choses sont bien claires, on a pris des engagements. Donc on va revenir vers vous avec d'autres esquisses de projet. Et on aura une consultation sans doute dans un climat plus tranquille et on vous exposera les choses. Si vous dîtes non ça va pas, et bien on reprendra la copie et on y retravaillera jusqu'au moment où on arrivera à obtenir un consensus des riverains.

 La soirée s'achève ainsi, pleine de promesses...

Au clavier Stéphane Fleury pour le Collectif des Riverains. Mardi 31 Mars 2009 20Heures58.

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 31 Mars 2009

Monsieur Amédro prend donc la parole et enchaîne en rappelant sa transparence : les riverains ont été reçus peu de temps après la remise des plans de l'architecte. Ces plans n'ont pas été visionnés avec  les services de la direction de la réglementation de la construction, ni même avec l'ensemble des élus.

Monsieur Amédro nous montre les plans. La salle réagit immédiatement : nous voulons des petits pavillons, des pavillons. Alain Amédro enchaîne : on y est presque et parle de pavillons collectifs. La foule se manifeste plus lourdement et Monsieur Ségura tempère : on ne fera pas n'importe quoi sans en avoir discuté avec vous. Monsieur Amédro réaffirme que ce ne sont que quelques dessins, quelques esquisses et qu'il y a beaucoup de choses à revoir, à discuter.

Monsieur Ségura confirme les dires de Monsieur Amédro en reprécisant que nous n'en sommes qu'au début du début et qu'ainsi la Municipalité n'a pas grand chose de plus à nous dire. Il affirme que l'on va discuter, intégrer notre avis, voir l'architecte éventuellement. Il n'existe du reste pas d'esquisse en volume disponible. Néanmoins, comme il y avait une émotion dans le quartier,                l' organisation d'une réunion est l'occasion d'un début de réflexion. Monsieur le Maire nous informe que d'ici quelques mois, 5 ou 6 mois, on pourra nous montrer peut-être une esquisse en volume avec éventuellement un nombre de logements. Il n'a pas l'intention de nous cacher quoi que ce soit. Le temps de la présentation est terminée, la salle peut désormais s'exprimer.

Une dame dit : personne n'est d'accord et vous continuez votre projet. On n'est pas d'accord. Ce projet n'intéresse aucune personne du quartier en aucune manière. Monsieur Ségura : si cela n'intéresse personne en aucune manière on en tirera les leçons.

Je prends la parole pour exprimer clairement ce que pense tout le monde dans la salle : on a fait une pétition pour garder notre zone UG pavillonnaire et pour ne pas passer en zone UC d'habitat collectif. Une pétition qui a réuni plus de 200 signatures... La salle applaudit et crie bravo et exprime ainsi ce que nous ressentons tous. Le fait est qu'en à peine 3 ou 4 jours, en sillonnant toutes les rues directement riveraines de la rue des Saules, à savoir les rues Camille Desmoulins, Marcel, L'esprit, Des Saules, René Noclin, Du Sausset, Du clos d'Arçon, de l'Ermitage et Beauregard, plus de 200 personnes ont spontanément signé la pétition pour conserver la zone de la rue des Saules en zone UG pavillonnaire et ainsi rejeter massivement ce projet. Il n'y pas de hasard. On n'aurait pas réuni autant de signatures en si peu de temps s'il n'y avait pas eu un consensus fort et unanime des riverains du quartier contre ce projet. Le message est clair : nous voulons rester en zone UG pavillonnaire et nous ne voulons pas du projet actuel. Ces applaudissement et ces bravos traduisent aussi notre union et sont un cri, celui de nos efforts partagés pour informer, mobiliser et faire signer tous les gens du quartier contre ce projet.

J 'en profite pour rappeler l'un des autres aspects du projet, à savoir l'ouverture potentielle de la rue du Sausset avec une connexion avec la rue des Saules. Monsieur Amédro se justifie : quand un architecte arrive sur un lieu il regarde comment il peut éventuellement fluidifier les choses, et voir comment il peut désenclaver. Monsieur Amédro nous affirme être opposé très clairement à cette ouverture. Il nous rappelle que nous avons des écrits de la Municipalité suite à notre première rencontre du 11 Mars 2009 qui indiquent que cette ouverture ne se fera pas et il le confirme à nouveau officiellement et verbalement ce soir devant nous dans la mesure où, de son point de vue, cette ouverture générerait un afflux de circulation et de pollution qui atteindrait ce quartier au delà du supportable. Nous avons bien enregistré l'information. Dont acte.

Monsieur Amédro affirme que la Municipalité aurait pu mettre les plans au placard. Je resalue sa transparence, mais lui rappelle que les riverains et les élus ne sont clairement pas sur la même ligne, et que tous les riverains pensent la même chose. Je rappelle le principe de la démocratie locale, les termes de Monsieur Ségura à savoir que rien ne sera fait contre la majorité des gens du quartier, que notre avis sera intégré, et conclus qu'il est inutile de continuer à travailler sur ce plan puisque la majorité des riverains pour ne pas dire la totalité veut rester en zone UG pavillonnaire. Les plans actuels ne sont réalisables qu'en raisonnant en zone UC (construction d'habitat collectif). C'est là le point fondamental. Nous voulons rester en zone UG donc nous ne serons jamais d'accord avec ce projet en l'état actuel.

Monsieur Ségura reprend la parole : on vous a présenté les esquisses, transparence totale, il n'y a aucune raison de s'énerver en considérant que comme des fous furieux on va poursuivre sur un projet qui ne conviendrait pas. On a le droit de s'expliquer et si on vient devant vous c'est pour vous présenter les plans et pour vous expliquer une problématique qu'en tant qu'élu nous avons : c'est que dans cette ville il y a 3000 demandes de logements.

La réaction de salle est immédiate : A Aulnay on a donné, on a donné , chez nous il y avait 40000 habitants, il y en a 83000 maintenant ça va y'en a assez, Aulnay est déjà largement au dessus du quota de logements sociaux.

Monsieur Ségura poursuit : on va parler de cela tranquillement.  Je vous explique les raisons pour lesquelles aujourd'hui nous cherchons à trouver des emplacements qui permettent de faire des logements.

La salle campe sur sa position : pas dans les zones UG.

Monsieur Ségura enchaîne: après on discute cas par cas, on a bien entendu ce que vous nous avait dit mais entendez ce que nous vous disons à savoir qu'il y a des milliers de familles dans cette ville qui ont besoin de se loger. On vous a dit on ne fera rien sans votre accord. Mais entendez le fait que nous sommes dans une démarche, non pas de densification de la ville comme des fous, mais dans une démarche dans laquelle nous cherchons à trouver les moyens de loger les gens, et ces gens seront peut-être demain vos propres enfants ou les enfants de vos enfants.

Monsieur Ségura sonde les personnes présentes sur d'éventuelles utilisations possibles du terrain et propose de travailler sur d'autres projets :

1) une maison de retraite.

2) une crèche, avec des jardins d'enfants.

Les riverains sont favorables à ces orientations avec une certaine réserve sur la taille d'un bâtiment de type maison de retraite, en revanche la crèche, une vraie crèche, pas une micro-crèche soulève un enthousiasme quasi unanime des gens dans la salle.

Monsieur Ségura enfonce le clou : ce sont des hypothèses que nous pouvons vraiment travailler, c'est pas un problème. L'architecte peut travailler des esquisses en intégrant ces hypothèses. Il faut trouver des emplacements pour les crèches, 300 places nécessaires, il faut trouver des emplacements pour les maisons de retraite, on a des centaines de demandes parce que les gens vivent plus longtemps. Il revient quand même aux logements en ajoutant : et nous avons aussi des milliers de demandes pour les logements, je comprends que vous réagissiez, mais c'est une réalité à laquelle, nous, qui avons le rôle de répondre aux besoins de la ville, devons nous confronter. Alors ne nous reprochez pas de venir chercher aux endroits où il y a de l'espace, et on le fait dans le nord et dans le sud, des solutions à ces différentes questions. Maintenant si vous considérez qu'il faut un établissement de type maison de retraite ou de type crèche à cet endroit c'est quelque chose que nous pouvons tout à fait étudier.

3) Ou alors construire des pavillons et ainsi on garde la zone UG pavillonnaire intacte, propose quelqu'un d'autre. (Le P.L.U dans ce cas resterait dans sa configuration actuelle et le terrain de la rue des Saules conserverait le qualificatif de zone UG pavillonnaire).

Monsieur Ségura n'est pas opposé à la construction de pavillons mais dans cette hypothèse propose des pavillons en accession à la propriété.

4) Monsieur Ségura propose enfin, éventuellement, des petites maisons de ville, mais pour cela précise-t-il il faut transformer la zone UG en zone UC, parce qu'on aura pas de pavillons classiques avec des terrains de 200 ou 300 mètres. On peut étudier un petit programme de maisons de ville, petites maisons de ville, pas concentrées et on viendra vous le présenter et vous nous direz : ça nous convient ou ça ne nous convient pas... Mais en même temps on va faire une esquisse sur une crèche et une autre sur une maison de retraite... Et on peut éventuellement combiner un petit programme de maisons de ville avec une petit crèche.  (Nous rappelons que notre pétition est claire. Nous ne voulons pas de transformation de la zone en zone UC. La perspective de maisons de ville parait l'hypothèse la moins adaptée à notre vision des choses).

5) Une dame suggère enfin de faire un potager pour tous les enfants qui sont dans les écoles, et qui ne savent plus ce qu'est une tomate qui pousse... Monsieur Ségura pense que c'est une bonne idée. Et cette dame ajoute : surtout Monsieur Amédro, vous qui êtes un vert, c'est un projet qui ne peut vous laisser insensible. 

Demain la troisième et dernière partie du compte-rendu de cette réunion.

Stéphane Fleury toujours au clavier pour notre Collectif de Riverains. Mardi 31 Mars 2009 Minuit 16.

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 29 Mars 2009

Lorsque nous arrivons à Gainville la salle n'est pas prête, les chaises sont entassées sur les tables et le nombre de personnes est tellement important que Monsieur Mukendi, le premier élu arrivé sur les lieux, éprouve toutes les difficultés du monde à disposer convenablement l'ensemble des personnes présentes. C'est un fait, la salle est comble, beaucoup resteront debout à proximité de l'entrée. Nous sommes plus nombreux que lors de la dernière réunion publique des quartiers vieux pays, roseraie et bourg réunis. Nous sommes au minimum 120 peut-être 140, plus d'une centaine c'est sûr. Enfin vous connaissez la chanson, 150 selon les organisateurs, 100 selon la police. La Mairie a envoyé des convocations nominatives en utilisant un listing téléphonique, du coup les personnes sur liste rouge n'ont pas reçu d'invitation. Nous avons pallié à cela en distribuant dans chaque boite aux lettres du quartier notre propre format de convocation histoire de donner à chacun la chance de pouvoir se déplacer, de s'exprimer  et de montrer la mobilisation du quartier concernant le projet de la rue des Saules. Le nombre des présents pour une problématique finalement très localisée démontre la préoccupation réelle des riverains sur le sujet et leur détermination à faire entendre leur voix.

C'est Monsieur le Maire qui ouvre la réunion. Il rappelle que les terrains acquis dans les années précédentes, par la Municipalité précédente, ont été acquis par préemption, et lorsque l'on préempte il faut indiquer une destination, une bonne raison pour exercer le droit de préemption. La raison indiquée pour la préemption dans le cas de la rue des Saules est la construction de logements. Lorsque la nouvelle Municipalité est arrivée aux affaires, face à la demande de logements, elle a examiné les différentes réserves foncières disponibles pour construire. Ainsi, le terrain de la rue des Saules fait partie d'une vingtaine de terrains préemptés à faire l'objet d'une utilisation possible. L'architecte a été contactée pour faire une esquisse sur la base d'une création de 25 à 30 logements. Tel était l'objectif.

Monsieur Ségura enchaîne : un objectif ce n'est jamais qu'une esquisse, et en aucun cas une décision.  Il rappelle la méthode de travail de la Municipalité : nous n'avons rien à cacher et lorsque la question du logement s'est posée, nous avons évoqué lors de réunions publiques un certain nombre de terrains sur lesquels une construction de logements était envisageable, dont celui de la rue des Saules. Nous n'avons rien décidé qui puisse toucher aux conditions environnantes des habitants sans les consulter. Monsieur Ségura précise que si la consultation n'a pas eu lieu jusqu'à présent c'est parce que le projet de la rue des Saules, s'il se réalise,  fait partie des  plus lointains auxquels la Municipalité ait pensé. Il en donne pour preuve qu'il y a déjà 9 programmes de construction dans la ville qui sont en cours. Ces programmes sont extrêmement localisés et vont de la construction de 3 appartements à une trentaine. Il cite le terrain de Balagny : 2 plots de 20 logements sur un terrain de 2 hectares et demi encore vierge ; Rue Jacques Duclos sur un terrain situé derrière Speedy : 18 petites maisons de ville (Je précise : Maisons de ville, ce sont des maisons sans jardin, rez-de-chaussée, pas d'étages) ; Rue des blés d'or à la limite de Blanc-Mesnil de l'autre côté de l'autoroute : un programme de 3 logements ; Sur Savigny un programme de 30 logements sur un terrain d'un peu plus d'un hectare. Entre autres. Ces 9 opérations sont établies, les financements déjà demandés.  

Pour la rue des Saules, rien de ce type n'est en cours. Monsieur Le Maire rappelle que de toute manière rien n'est possible sans changer le P.L.U. (plan local d'urbanisme). Or, le terrain de la rue des Saules n'est pas inclus dans la modification en cours du P.L.U, dont l'enquête publique se termine le 16 Avril. A ce jour, le terrain étant en zone UG pavillonnaire il n'est pas possible de construire du collectif, même du petit collectif sur cette parcelle. Monsieur Ségura en conclut qu'il n'y avait pas urgence à nous informer et discuter avec nous.

Quelqu'un demande pourquoi y'a-t-il des plans ? Monsieur Ségura répond : quand on envisage un projet on fait faire une esquisse. Il précise que peu de personnes parmi les élus ont été consultés sur ce projet présenté par l'architecte, ce qui prouve que nous n'en sommes qu'au début. Il poursuit en expliquant la méthode de travail de la Municipalité actuelle : nous n'engageons pas des modifications importantes de la vie de cette ville sans porter devant la population nos propositions. Ce soir c'est l'occasion. Il considère que cette discussion n'était sans doute pas nécessaire tout de suite, puisque ce projet est plutôt un objectif à long terme, mais comme une inquiétude a été soulevée par les riverains, elle a été programmée ce vendredi.

Monsieur Le Maire refait l'historique de l'inquiétude qui remonte aux forages. Ces forages ont effectivement attirés l'attention des riverains qui y ont vus les prémices d'une construction. Du reste, Monsieur Ségura précise que les intentions de la Mairie n'étaient pas cachées sur ce projet de construction sur la rue des Saules, déjà évoqué lors de réunions de quartier. Il ajoute : nous n'avions pas l'intention de cacher quoi que ce soit, ce qui n'est pas le cas de tout le monde d'ailleurs, et il rappelle qu'il n'a pas souvenir que quiconque ait pu être consulté dans cette ville sur une construction dans un quartier. C'est le cas ce soir, comme cela le sera plus tard rue Emile Zola où une autre réunion de quartier aura lieu après celle-ci. La consultation de la population est faite à chaque occasion, termine-t-il.

Les forages ont été effectués rue des Saules pour détecter des traces de pollution. Monsieur Ségura développe la mésaventure survenue sur un projet au vélodrome, et pour lequel tous les plans avaient été élaborés, le permis de construire signé et la date de construction programmée. Et sur ce terrain du vélodrome, donc, pour lequel plusieurs centaines de milliers d'euros avaient déjà été dépensés, les sondages effectués a postériori ont montré que le terrain était tellement pollué que tout le programme de construction ne pouvait plus être accompli.

Monsieur Ségura rappelle aussi la découverte des vestiges de 450 tombes mérovingiennes. Du coup dorénavant, avant de commencer un quelconque projet les terrains sont sondés dés le début des opérations.  

Il se trouve que sur le terrain de la rue des Saules, il n'y a pas de pollution. En revanche sur le terrain d'â côté,  ( Je précise que ce terrain n'appartient pas à la ville, mais sur le plan remis par Monsieur Amédro il est déjà inclus dans le projet. Cette parcelle de 553 mètres carrés était censée accueillir à l'origine un R+1 et un R+3 rez-de-chaussée plus un étage et rez-de-chaussée plus trois étages ainsi qu'un parking souterrain de 16 places) il y aurait peut-être des traces de pollution aux hydrocarbures. Si les propriétaires de ce terrain lisent ce blog ils apprécieront l'information.    

Une personne qui visiblement fait partie d'un bureau d'Etudes prend à partie le Maire sur le fait que les forages n'étaient pas effectués pour découvrir de la pollution mais pour le glissement du terrain. Monsieur Ségura explique qu'il a dû rembourser à la société qui avait conçu le programme du vélodrome une bonne partie de ses engagements. Pour éviter cette mauvaise expérience, dorénavant les terrains seront sondés.

C'est ensuite Monsieur Amédro qui prend la parole...

Le Dimanche 29 Mars 2009 23Heures44... Stéphane Fleury au clavier pour notre Collectif de Riverains.

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 27 Mars 2009

Je reprends ici, avec son autorisation et en le remerciant pour sa publication sur Aulnay Libre !, un texte pertinent de Jérôme Charré qui résume la situation que nous vivons actuellement rue des Saules et qui pose bien le problème de la densification à l'échelle de la ville entière. Pour la petite histoire, j'ai rencontré Jérôme à la soirée des blogueurs d'Aulnay Sous Bois. J'en ferai du reste un compte rendu, dés que j'aurai cinq minutes.

Voici le texte de Jérôme dont le site apparait en lien dans la rubrique autres lieux autres rencontres :

Comme de nombreuses villes, Aulnay-sous-Bois connaît une forte demande de logement. Ainsi, il y a 3 000 ménages qui ont déposé un dossier pour obtenir un logement social. Le taux de départ des locataires actuels vers des logements intermédiaires étant trop faibles pour des raisons financières d’une part et à cause d’un manque de ce type de logement d’autre part, il est donc nécessaire de densifier le tissu urbain.

Bien entendu, si le Programme de rénovation urbaine avait été pensé à l’échelle même du territoire aulnaysien, la précédente municipalité aurait permis d’éviter de tendre plus encore la situation.

Le problème avec la densification est qu’elle ne satisfera que trop rarement ceux qui vont l’avoir dans leur voisinage. Actuellement, la majorité menée par Gérard Ségura annonce des projets de         4 000 m² dans la rue des Saules, ou de 6 000 m² dans le secteur du Soleil levant.

Autant le dire tout net, ces deux projets sont totalement incohérents avec une véritable vision. Certes, ils tentent de répondre à une urgence. Mais, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.

Pour ma part, je suis favorable à une densification sur des axes structurants, équipés de commerces et de services, ayant un accès aux transports. Ainsi, le Plan local d’urbanisme adopté à la fin de la précédente mandature commençait à prendre en compte cette idée. Malheureusement, Gérard Ségura, lui, préfère construire d’imposants lotissements dans des secteurs plutôt isolés des transports, commerces et services.

Ainsi, je considère qu’il ne faut pas détruire le tissu pavillonnaire pour faire face à l’urgence. Il me semble plus sage de densifier les axes structurants et les coeurs de quartiers. Cela doit s’accompagner d’un volontarisme puissant en faveur de la mixité sociale.

La densification amenant de nouvelles populations, il est préférable de les concentrer là où tout est présent, évitant de créer à moyen ou long terme de nouveaux quartiers en difficulté ou d’agrandir les actuels.

Néanmoins, la densification d’Aulnay ne doit en aucun cas conduire au bétonnage de notre commune. L’exemple de l’avenue Coullemont où notre patrimoine est jeté aux orties est consternant.

Dès lors, afin que cette densification nécessaire ne soit perçu comme un traumatisme par les Aulnaysiens, il est indispensable de faire appel à des architectes-urbanistes extérieurs et d’y associer le plus pleinement possible la population.

Jérôme Charré, le Samedi 21 Mars à 17Heures07.

 

 

C'est un très bon résumé de ce que nous ressentons. La rue des Saules est un petit îlot pavillonnaire miraculeux si l'on considère la densité d'immeubles alentours. Ce n'est pas que nous ne voulons pas construire, nous comprenons qu'il y ait un besoin de loger les gens, mais se précipiter à tout prix en rayant de la carte la zone pavillonnaire de la rue des Saules risque de créer un fort ressentiment des riverains et de déstabiliser la zone de manière irréversible. En gardant la zone pavillonnaire et en construisant du logement intelligent, c'est à dire adapté à une zone pavillonnaire, nous avons l'occasion formidable d'à la fois, valoriser la zone, loger des personnes dans de bonnes conditions dans le quartier et surtout d'associer pleinement les riverains au projet pour qu'ils soient satisfaits du résultat final. Tout le monde en sortira gagnant.

Stéphane Fleury, le Vendredi 27 Mars à 12Heures34.

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 24 Mars 2009

La réunion du Vendredi 27 Mars 2009 aura finalement lieu à la salle gainville, rue de sevran, ou ce que les habitués appellent le parc des cygnes. 

Elle se déroulera de 18H30 à 20 Heures (c'est un créneau assez court) en présence de Monsieur Le Maire et de Monsieur Amédro.

Venez nombreux !

Je remercie Alain Amédro d'avoir pris la peine de nous communiquer l'information.

Bien Cordialement
Stephane Fleury pour Aulnay Libre !

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 24 Mars 2009

Ce compte rendu reprend le plus fidèlement possible les propos des différents intervenants dont je cite à chaque fois le nom. En italique, ce sont les commentaires que nous nous faisons suite à la tenue de ces propos. Nous avons laissé les membres de la Municipalité présenter le projet sans intervenir verbalement, le but pour nous étant de bien connaitre les intentions des élus.

Monsieur Amédro procède à un rappel des faits. Le terrain est à l'abandon, en friche et il est dans l'intérêt de la ville d'en faire un bon usage. Nous en sommes à la première étude préliminaire. Des sondages ont été effectués pour détecter une éventuelle présence de pollution dans le sol. A priori, il n'y pas de pollution dans le sol.

Alain Amédro poursuit en parlant d'une construction de petites unités qui s'insèrent dans le quartier. Là nous émettons une première réserve. A la vue du plan, ce sont de petites unités mais collées les unes aux autres. Trois pavillons collés les uns aux autres, cela représente une barre à l'échelle d'une zone pavillonnaire. La concentration et le nombre des bâtiments est tout simplement hallucinante. En l'état ce projet ne s'insère absolument pas dans le quartier. Trop de bâtiments, pas assez d'espaces verts, c'est un comble pour un élu de cette couleur, on manque d'espace, on étouffe. Si chaque petite unité était séparée par un jardin, cela changerait totalement la donne. On densifierait sans doute un peu moins la zone, mais on y gagnerait en qualité de vie et on aboutirait à un projet qui non seulement valoriserait la zone mais s'insérerait totalement en zone pavillonnaire.

Notre élu vert rappelle que l'architecte, Catherine Furet, a remis son premier travail le 30 Janvier 2009, jugé insatisfaisant par Monsieur le Maire qui a dit R+3 (rez-de-chaussée plus 3 étages) c'est trop grand, ce sera R+2 (rez-de-chaussée plus 2 étages). Alors là, nous n'imaginons même pas comment un architecte puisse  penser proposer un R+3, un bâtiment de 4 étages en zone pavillonnaire. On nous présente la chose comme si Monsieur le Maire nous faisait un cadeau, comme si cette réduction de R+3 en R+2 était une super nouvelle, un acquis majeur, alors que nous pensons que Monsieur le Maire fait simplement preuve de bon sens.  

Monsieur Amédro revient sur les questions de volume des bâtiments. Pas de barres, des petites unités de différents niveaux, pas de R+3, "premier acquis !", du R+2 pas trop haut. Il ajoute qu'en gros un bâtiment R+2 est de la taille des pavillons environnants. Là nous ne sommes pas convaincus.  Quand nous voyons,  par exemple, le pavillon situé 10 rue des saules, c'est un petit pavillon en R+1, et bien des bâtiments R+2 à proximité, cela représente plus la hauteur d'une tour de contrôle ayant vu sur tout plutôt qu'un bâtiment de même taille.

Alain Amédro rappelle qu'il a reçu le 11 Mars une dizaine de riverains, qu'il a remis les plans, ce qui est exceptionnel et qu'il a pris des engagements en terme de transparence sur le projet et ses avancements. Il précise également que la zone est encore UG c'est à dire zone pavillonnaire et qu'elle n'est pas incluse dans la modification du P.L.U (plan local d'urbanisme) actuellement en cours.  

Monsieur Amédro conclut qu'il s'agit d'un premier travail en surface mais pas en nombre d'appartements. Le nombre de logements dépendra de la superficie de chacun des appartements ou de ce qu'il appelle des pavillons collectifs. Il enchaîne sur la crise du logement, dont Emmaüs se fait l'écho, les 3000 demandes de logements en attente, que les plus défavorisés sont touchés mais aussi les classes moyennes avec des enfants qui restent chez les parents de plus en plus tard. Il faut donc répondre à la demande de logements, mais pas n'importe comment, précise-t-il, en respectant la qualité environnementale, architecturale et une insertion adaptée à la zone pavillonnaire. Il précise enfin qu'il s'agira de logements mixtes, logement social et accession à la propriété et nous garantit une bonne gestion de l'ensemble.

Une personne commente : il n'y a rien de concret, donc. Quelqu'un pose la question du devenir des Restos du cœur, où vont-ils aller ?

Monsieur Ségura prend alors la parole affirmant qu'il n'y a rien de concret pour l'instant, que c'est une étude de faisabilité comme on en procède à des dizaines à la direction des études d'urbanisme. Rien n'est accompli, rien n'est finalisé. Ce sont les premières esquisses d'un éventuel projet. Il revient sur les forages ou plutôt les sondages en rappelant ce qui s'est passé récemment au vélodrome. Les sondages du vélodrome ont été effectués après que le projet d'aménagement de la zone ait été quasiment finalisé. Ce projet prévoyait 64 logements en accession à la propriété et 64 logements sociaux. La découverte de pollution sur ce terrain suite aux sondages du sol ont obligé à reprendre le projet à zéro. On peut s'étonner d'un tel oubli, sonder le terrain après avoir finalisé des plans travaillés pendant un an pour s'apercevoir que le sol est pollué et que ces plans ne servent à rien c'est pour le moins surprenant. On peut également s'interroger sur quelle est l'intention de la Mairie, dépolluer, laisser le terrain en l'état ? De plus on peut se demander comment on a construit un Bricoman à proximité de ce terrain pollué. Le terrain de Bricoman était-il pollué ? Si oui pourquoi a-t-on construit et a-t-on dépollué le site avant ? Enfin quel type de pollution a-t-il été trouvé au niveau du vélodrome ? Autant de questions qui demandent réponses.

Pour en revenir à la rue des Saules, Monsieur Ségura assure que nous n'en sommes qu'au début du début du début, que le plan remis à la délégation de riverains n'est qu'une esquisse et que la remise de ce plan est une chose qui ne se fait jamais et qu'elle est la preuve de la volonté de transparence de la Municipalité sur ce projet. Il rappelle que c'est un engagement de sa candidature inclus dans son programme lors des élections municipales et que rien ne se passera qui puisse avoir une influence néfaste sur le quartier, que le projet sera présenté aux riverains, que l'avis de ces derniers sera recueilli, intégré, que nous ne serons peut-être pas d'accord sur tout, mais qu'au final la décision ne se fera pas contre la majorité des riverains.

 Monsieur Ségura rappelle l'existence des 12 conseils de quartier et des ateliers de travail qui vont d'ailleurs œuvrer sur le projet de la rue des saules. Un conseil :  Si vous voulez peser de tout votre poids sur ce projet, inscrivez-vous tout de suite à votre conseil de quartier en appelant le 01 48 79 62 99 ou le 01 48 79 62 96. Cela prend cinq minutes et vous pourrez agir directement sur votre quartier et sur ce projet de la rue des Saules. Vous recevrez par courrier une convocation pour la prochaine réunion. C'est très important de vous inscrire sinon quelqu'un risque de décider à votre place.

Monsieur Ségura conclut enfin en rappelant qu'une réunion aura lieu le Vendredi 27 Mars 2009 à 20 Heures sans doute aux Merisiers, les habitants recevront une lettre à leur domicile. Cette réunion permettra de présenter plus en avant le projet de la rue des Saules. Monsieur Amédro ne sait pas si l'architecte sera là, mais elle sera présente sur l'atelier de travail du conseil de quartier. Une fois de plus, attention, il faut vous inscrire au conseil de quartier, sinon vous ne serez pas représentés et vous ne saurez pas qui prend les décisions pour vous. C'est vraiment très important  de vous y inscrire.

 Ensuite, une personne habitant 49 rue René Noclin précise avoir écrit à la Mairie sur le sujet de la rue des Saules sans obtenir de réponse, en indiquant que compte tenu de la situation de son pavillon avec vues sur les Merisiers, les Etangs et le Galion, la construction de bâtiments rue des Saules finirait d'enclaver totalement son pavillon. Elle en est fort préoccupée. Monsieur Ségura revient à la réunion du 27 Mars qui permettra de s'exprimer plus en détail sur ce projet.

Une personne termine en s'inquiétant de la mixité accession à la propriété et logement social au sein d'un même bâtiment. Elle cite en exemple une ville dans laquelle on a fait cohabiter propriétaires et locataires dans un même bâtiment et au final les propriétaires finissaient par vendre et partir à cause des problèmes engendrés par cette cohabitation. Monsieur Ségura précise qu'on se dirige vers une séparation entre bâtiments en accession à la propriété et logements sociaux pour éviter tout problème de gestion de ce type.

Rédigé par Stéphane Fleury le lundi 23 Mars 2009 à 23Heures27.

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 22 Mars 2009

Je vivais heureux dans mon pavillon, protégé par le bouclier de la zone pavillonnaire - appelée par la mairie UG -  au fond de mon terrain (petit) j’avais envisagé pour ma retraite faire un petit potager. Ma femme voulait planter des fleurs et on laisserait une partie en pelouse pour nous relaxer comme nous le faisons l’été à l’abri des regards MAIS voilà que la mairie décide de faire des logements dans cette zone protégée, pas des pavillons mais des immeubles. Pour cela elle prévoit de faire modifier le PLU (plan local urbanisation) c'est-à-dire pour nous qui avons des pavillons, la zone pavillonnaire UG et la passer en zone constructible UC ; jamais je n’aurais pu imaginer que l’on puisse construire dans notre zone pavillonnaire des IMMEUBLES ; j’étais protégé par la zone pavillonnaire.

La loi qui est quand même bien faite prévoit que l’on puisse empêcher cela lors de l’enquête publique, le commissaire enquêteur peut faire un rapport en faveur de la zone pavillonnaire, à nous de savoir faire valoir notre tranquillité  même avec nos petits moyens qui n’ont rien à voir avec les moyens de la mairie

ON PEUT Y ARRIVER

Un autre problème - et de taille - la mairie veut désenclaver notre quartier en faisant une liaison pour relier les quartiers nord avec le Vieux Pays, c'est-à-dire que pour aller rejoindre leur quartier tous les habitants passeront par ce chemin ; notre quartier se trouvera donc au milieu d’un  va et vient incessant,   au milieu des  rivalités entre influences, pouvant même entraîner les hélicoptères tournant la nuit (bien connus des riverains), les voitures brûlées  (déjà une par an rue René Noclin)  et autres nuisances.

Je ne veux pas que l’on change de zone je veux continuer à être protégé par cette zone pavillonnaire, il faut que l’on puisse tous vivre tranquille dans nos pavillons,  c’est un choix que nous avons fait au détriment souvent de bien d’autres choses, il faut que l’on défende nos zones pavillonnaires, aidons-nous, soyons unis pour garder notre bien être et notre tranquillité. Demain le changement peut être au bout de votre terrain et finie la tranquillité en levant la tête dans votre jardin ce n’est plus le ciel que vous allez voir mais des murs, des fenêtres, des regards, du bruit et de l’insécurité.

 

ALORS VENDREDI  27 MARS 2009 VENEZ TOUS À LA REUNION FAITE PAR M LE MAIRE

 

Rédigé par Robert Ferrand le Dimanche 22 Mars 2009 à 22Heures12

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 20 Mars 2009

C'est la première fois que j'assiste à une réunion de ce type. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Il s'agit en fait d'un question réponse. Monsieur Ségura, entouré de Mesdames Benhamou et Cassius  ainsi que de Messieurs Amédro, Mukendi, et Gente, fait une courte introduction en rappelant les sujets dont tout le monde parle ou devrait parler dans la ville : l'usine d'amiante, le garage Renault, les micro-crèches, la sécurité, l'aménagement du territoire pour résumer les principaux.

Le micro est ensuite en libre circulation et chacun peut s'exprimer à sa guise.  La salle est pleine et nous sommes une petite centaine à écouter les détresses quotidiennes des aulnaysiens. Apparemment les pétitions de toutes sortes circulent dans la ville pour des problèmes de dégradations (caves vandalisées), sécurité (absence d'extincteurs dans certains immeubles) ou d'ascenseur en panne. On a l'impression d'être chez Julien Courbet. Monsieur Ségura note les requêtes et chacun espère évidemment faire avancer son dossier.

Je m'attarde une minute sur une dame dont l'intervention est poignante. Elle vit au rez-de-chaussée d'un immeuble, prés de la porte d'entrée, ce qui lui occasionne une gêne sonore à chaque passage digne d'un hall de gare. Dans sa voix, on sent qu'elle est à bout, les nerfs à vif. Madame Benhamou lui rétorque, droite comme la justice, "on vous a proposé un relogement, Madame, et vous l'avez refusé, il faut savoir ce que l'on veut dans la vie". En fait, plus loin on apprend que cette dame souffre d'un handicap aux jambes reconnu administrativement parlant, et qu'on lui a proposé un troisième étage. Moment d'incompréhension, de gêne. Ce sera le seul de la soirée. Gageons que le cas de cette dame fera l'objet d'un traitement favorable de la part de la Municipalité.

Place ensuite à un pavé problèmes de circulation. Circulation à grande vitesse, problèmes de stationnement les jours de marché rue Camille Pelletan, demande de mise en sens unique ou en sens interdit, demande de zone 30... Etc...

Arrive un long passage sur la plus en plus fameuse rue des Saules, qui fera l'objet d'un compte-rendu détaillé à part.

L'usine d'amiante et l'Ecole du Bourg2 font l'objet de longs échanges. Comme le souligne Monsieur Ségura, sous son impulsion, ce dossier a avancé de manière rapide. On parle enfin de dépollution du site, et de réintégration dans les anciens locaux de l'école. La Municipalité envisageait un retour pour la prochaine rentrée de Septembre 2009 mais on se dirige plus sûrement vers l'année prochaine, Janvier 2010 étant la date citée en dernier. Ce sujet, très sensible, on rappelle avec émotion le combat des riverains pour faire reconnaître l'amiante comme cause de leur maladie, laisse planer un doute majeur sur l'état réel de pollution du site et de ses environs. Il semble que le site soit pollué à des niveaux très importants. Monsieur Ségura précise même que des analyses faîtes dans le sol de la cour de l'ancienne école ont démontré la présence d'amiante. Autant d'éléments qui questionnent  la capacité à dépolluer complètement  ce site, son utilisation future et la prochaine réintégration des locaux du Bourg2. En tant que parent d'élève, je ne suis pas sûr de vouloir laisser mon enfant fréquenter des locaux exposés à la moindre pollution. Tant que le doute subsistera, les enfants devront être protégés et ne pas fréquenter l'ancienne école. Si l'on parle de réintégration pour l'année prochaine, c'est aussi parce que derrière se cache une autre problématique.  En effet, le terrain sur lequel est situé l'actuelle école du bourg2 n'appartient pas à la ville d'Aulnay sous bois. Et la ville de Sevran souhaite le récupérer. Pour deviner quoi ? Construire des immeubles... Il y a un projet immobilier et des financements de l'ordre de 10 millions d'euros qui sont en jeu si le terrain n'est pas rendu en temps et en heure. Derrière le souhait louable de vouloir redonner une école digne de ce nom  à nos enfants se cachent également des enjeux financiers de taille. Business is business. Les affaires sont les affaires.

Autre sujet, le garage Renault. On rappelle des faits déjà connus, les roms et les persécutions qu'ils subissent en Europe. Leur présence sur l'ancien site du garage Renault est un problème européen, précise Monsieur Amédro.  La Municipalité ne semble donc pas en mesure de gérer cette problématique à l'échelle locale. Mais comme ils se déplacent, il suffit donc d'attendre qu'ils partent. Voilà en gros la réponse actuelle au problème. On revient sur cette histoire de permis de construire irrégulier largement relayée sur monaulnay.com ou ailleurs. Rien de neuf quant à ce que l'on fera de cette zone et quand. On parle d'un magasin bio. C'est tendance.

Autre chose, on parle du transfert de la caserne des pompiers sur un terrain situé du côté du stade du moulin neuf. Les pompiers se plaignent des locaux actuels et d'une difficulté d'intervention sur les secteurs sud de la ville. Le terrain du moulin neuf semble être en tous points équidistant des zones d'interventions habituelles des pompiers, et il n'y a pas trop d'habitations à proximité pouvant être gênées par le bruit des sorties.  Seul souci et de taille, la proximité du collège Gérard Philippe et du Lycée Jean Zay qui risque de compliquer la tâche des pompiers notamment à cause de la circulation. A voir donc. Monsieur Ségura précise que si déménagement il y a, l'ancien site pourrait servir à construire .... des immeubles.

Construire des immeubles, c'est aussi un des leitmotivs de la soirée... Tout terrain, toute possibilité de construction fait l'objet d'une attention toute particulière de la Municipalité. Avec 3000 demandes de logements sociaux en attente, Aulnay Sous Bois va donc se lancer dans la construction intensive d'immeubles. Crise du logement oblige Monsieur Ségura annonce une densification inéluctable de la ville. 4000m2 rue des Saules, 6000m2 dans le quartier du soleil-levant, la liste semble sans fin. Le printemps ne préfigure pas une poussée massive de fleurs, mais une poussée massive d'immeubles.

Voilà il est 23Heures je quitte la salle, la tête saturée d'immeubles... La prochaine fois j'irai saluer Madame Cassius la responsable du réseau bibliothèques. Je fréquente assidument ces lieux, et nous n'avons pas parlé livres. Je lui demanderai s'il y a une section immeubles dans les bibliothèques d'Aulnay Sous Bois. Si non, il serait temps d'y penser.

Si des informations importantes ont été divulguées dans l'heure que j'ai manquée, je vous en ferai part dés que possible une fois mes voisins interrogés.

Rédigé par Stéphane Fleury le Vendredi 20 Mars 2009 à 16Heures43.

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 18 Mars 2009

A ajouter à la déjà trop longue liste de pavillons déjà démolis pour faire place à des immeubles (rue des écoles, rue du 14 juillet, rue Roger Salengro, rue de Bondy…) la palme d’or revient sans conteste à l’avenue Coullemont, en face du parc Dumont, avec, d’affilée,  cinq maisons (dont certaines très belles, de style) affublées d’un permis de démolition totale. Le projet : un immeuble (une barre) de 60 mètres de long (revu à la baisse par la mairie après préemption d’une de ces maisons). C’est un massacre, pas d’autre mot, on défigure Aulnay de façon irréversible.  Le bétonnage s’intensifie, à terre les jolies maisons avec leur petits jardins, du béton vertical, et le plus souvent, au ras du trottoir, même plus de recul avec une pelouse ou un massif. Toute l’identité pavillonnaire d’Aulnay est en train de disparaitre au profit d’immeubles d’une triste banalité. Affligeant.

Rédigé par Stéphane Potié le 17 Mars 2009 à 15Heures39.

 

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 17 Mars 2009

Lundi 16 Mars 20Heures, ferme du Vieux Pays, réunion de conseil de quartier. Après la visite à la Direction des Etudes Urbaines je réalise que s'intéresser à sa ville demande du temps et une constance certaine dans l'effort. Nous sommes une petite vingtaine, représentants de la Mairie y-compris, pour la zone Vieux Pays, Roseraie, Bourg.

La réunion va durer 2heures30.

La première heure est consacrée au nouveau PLU. Monsieur Amédro fait une présentation, qui en  donne les grandes lignes et les enjeux.  Un modèle d'initiation sobre et efficace.

L'heure et demie suivante est consacrée à des problématiques de transports (traversées non sécurisées de certaines rues, aménagement de carrefour, pistes cyclables etc...).

Tout le monde parle, le temps passe et les sujets sont nombreux à traiter, que ce soit certains projets immobiliers ou d'autres questions spécifiques que chacun souhaite aborder. Heureusement que nous ne sommes que vingt finalement, parce qu'il est difficile de tout coordonner, de donner une cohérence à l'ensemble et de bien définir qui va travailler sur telle ou telle problématique (on appelle ça un groupe de travail et il se réunit en dehors du conseil de quartier pour discuter et tenter de proposer des solutions à une situation donnée). Il est tard et tout se termine dans une certaine précipitation. L'idée d'associer les riverains d'un quartier à participer activement à la vie de celui-ci est une bonne chose, mais qui s'avère un peu difficile à réaliser.

Il reste aussi un souci de communication et de suivi des dossiers. Là, je ne fais pas référence à ce conseil de quartier, mais à un autre conseil de quartier rue des Saules sur un problème de circulation de bus... Une fois le problème présenté au conseil de quartier, celui-ci n'a pas  été informé de la suite des événements... Il parait que les riverains, eux, ont été informés, combien et par quel biais, difficile de le savoir. Au final on ne sait pas vraiment qui a pris et comment la décision a été prise. On serait tenté d'écrire que les absents ont toujours tort et qu'un petit nombre peut finalement peser pour tout le quartier, ce qui m'incite à penser que tout un chacun a intérêt à s'inscrire pour voir exactement ce qui se passe et peut-être décidé à l'échelle de son quartier.  

Comme toute nouvelle initiative, il est compréhensible et même normal que tout ne soit pas parfait, et compte-tenu du volume de réunions ( Aulnay a été divisée en  12 conseils de quartier) et du nombre de problématiques soulevées, difficile de tout traiter, de tout résoudre, et ceci à fortiori lorsque des décisions doivent se prendre à l'échelon département, ce qui est le cas pour un problème de circulation sur une route départementale par exemple (voir l'horreur que constitue le carrefour à proximité de la boulangerie du soleil levant aux heures de pointe).  Attention, ce n'est pas une critique. La discussion sur la rue Maximilien Robespierre et les trois ou quatre piétons renversés, pose de vrais soucis de sécurité qu'il est commode de pouvoir remonter à la Mairie avec un contact direct.  Les présentations de plans pour les aménagements de circulation, les discussions ouvertes dans un climat d'échange sont une formidable vitrine de dialogue ouvert entre les citoyens et les élus.  Tout ceci est indiscutable.

Ce n'est pas une critique disais-je donc, ce ne sont que des observations basées sur mes premières expériences en tant que spectateur et j'espère bientôt acteur de mon conseil de quartier.  (Je suis inscrit au groupe de travail sur l'aménagement du parking de la poste du Vieux Pays). Néanmoins, il faudra, tôt ou tard, se pencher sur l'efficacité réelle de cette démarche, la démocratie locale, pour mesurer sa capacité à traiter en profondeur des problématiques parfois simples (mettre un coup de peinture sur le sol pour créer un stop et ralentir un flux de circulation) mais surtout parfois fort complexes comme, par exemple, bien appréhender l'impact d'une construction d'habitat collectif dans une zone pavillonnaire.  Voir à ce sujet les deux maisons du 57 et 59 rue Jules Princet sauvées par une pétition et plus récemment le projet immobilier envisagé rue des Saules qui questionne le quartier et même la ville dans son ensemble.

J'ajoute que si vous souhaitez partager vos expériences dans un conseil de quartier, n'hésitez pas à soumettre vos textes. Nul doute qu'ils nous feront avancer.  L'adresse :      aulnaylibre@yahoo.fr

Merci.

Rédigé par Stéphane Fleury le Mardi 17 Mars 2009 à 14Heures41.

 

 

 

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 17 Mars 2009

Lundi 16 Mars 9Heures, mon voisin Robert Ferrand et moi-même nous dirigeons vers le 3 rue Charles Dordain. Il faut suivre l'Avenue Anatole France comme si vous alliez à la Gare et c'est la dernière rue sur la droite. Là se trouve la Direction des Etudes Urbaines. Nous avons passé deux heures là-bas. Pourquoi ? Et bien parce qu'en ce moment même a lieu la révision du PLU, le plan local d'urbanisme. C'est la nouvelle appellation de ce que nous pourrions appeler un plan d'occupation des sols. Sont disponibles des cartes d'Aulnay Sous Bois quartier par quartier qui montrent les différentes zones qui composent l'ensemble de la ville : les zones pavillonnaires, les zones d'habitat collectif, les zones industrielles, les bâtiments administratifs, les équipements sportifs, les parcs etc... On apprend même qu'à  l'extrémité nord de la ville, Aulnay Sous Bois dispose d'une zone agricole. C'est une sorte de Sim City qui permet de se faire une idée de la disposition de la ville.

Ce qui m'a frappé à titre personnel, c'est qu'il n'y avait personne. Pourtant, l'enjeu est de taille. On peut découvrir plein de choses en regardant les cartes. Connaitre les changements de zones en cours, voir les nouvelles voies qui peuvent s'ouvrir, je parle d'une rue  qui s'ouvre sur une autre par exemple, ou même plus simplement avoir à l'échelle de son quartier une vision globale de sa composition par zones. Je dois dire que l'accueil de la Direction des Etudes Urbaines est remarquable. Le personnel est disponible, vous montre la carte, met à disposition un résumé des changements ( toutes ces pièces sont consultables et vous pouvez emporter des photocopies), et répond à toutes les questions avec une patience bienveillante. Pour un novice comme moi, j'ai vraiment appris un tas de choses utiles sur l'appellation des zones (UG, UC, UI, US etc...), et sur la manière dont une zone peut évoluer d'une appellation à l'autre.

Une fois de plus je suis surpris par le peu d'intérêt que semble susciter cet événement qui peut décider de l'image de la ville ou de celle d'un quartier. Certes, ce n'est que le premier jour et peut-être que tout le monde va se précipiter au 3 rue Dourdain maintenant. Je crois qu'une personne de chaque quartier devrait faire le déplacement , cela en vaut vraiment la peine .

Nous avons tout de même croisé Hervé Suaudeau, et je vous invite à consulter son papier dans monaulnay.com qui reprend en détail les modalités pour rencontrer le commissaire-enquêteur, les horaires et les problématiques potentielles soulevées, ainsi que Alain Amédro, qui a fait en sorte que l'on puisse photocopier les documents de synthèse du nouveau PLU. Que l'information soit accessible me parait un préalable nécessaire pour attirer l'attention du public.

Profitant de la visite, nous avons rencontré le commissaire-enquêteur, plus dans une démarche ludique, pour appréhender son travail et la procédure d'enquête. A partir du 16 Mars la révision du PLU est consultable par le public, le commissaire-enquêteur dispose d'un mois pour recueillir tous les remarques des riverains, qu'il reçoit individuellement, il y a un registre pour consigner vos commentaires et le 16 Avril c'est fini. Le commissaire-enquêteur dispose d'un mois pour remettre son avis. Cet avis peut ne pas être suivi par la Mairie mais dans ce cas, si l'opposition des riverains est manifeste, cet avis pourra servir de pièce complémentaire devant un tribunal. En clair, donc, les enjeux peuvent être très importants, puisque si vous n'y prenez pas garde, votre quartier risque de subir des changements sans que vous ne le sachiez et sans que vous puissiez rencontrer le commissaire-enquêteur et consigner vos remarques par écrit.

Le commissaire-enquêteur est à votre écoute, et nous ne pouvons que relater sa disponibilité, sa patience et sa pédagogie. Comme déjà écrit sur ce blog, l'annonce d'une enquête relative au PLU se fait par voie d'affichage sur les tableaux administratifs de la Mairie, également via la presse dans les pages spécialisées, donc il est facilement possible de passer à côté. Je note, néanmoins, que le fait de l'avoir annoncé dans  Oxygène, qui n'était pas une obligation, montre la volonté de communiquer sur le sujet.

En résumé, je dirai que chaque quartier aurait intérêt  à envoyer un riverain consulter les plans pour sa zone spécifique, histoire de bien vérifier qu'aucune transformation n'est prévue dans son secteur.  Cela peut éviter une mauvaise surprise par exemple...

Rédigé par Stéphane Fleury le Mardi 17 Mars 2009 à 10Heures30.

 

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 16 Mars 2009

Deux dates à retenir.

Le Jeudi 19 Mars 2009 à 20Heures30, salle Gainville, rue de Sevran... La salle qui se situe à côté du parc des cygnes. Réunion publique Vieux Pays, Roseraie, Bourg.

Le Vendredi 27 Mars 2009 à 20Heures, lieu pas encore défini. Réunion publique pour les riverains de la rue des Saules.

Ces deux réunions se tiendront en présence de Monsieur Ségura. Elles sont publiques. Ne laissez pas passer votre chance de faire entendre votre voix sur vos problématiques de quartier.

Je prendrai le soin de confirmer le lieu pour la réunion du 27 Mars.

Stephane Fleury le Lundi 16 Mars 2009 23Heures56.

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 15 Mars 2009

Mon compte rendu et mon impression de la réunion que nous avons eue le11/03/09 à la Mairie avec M Amedro et M Lebouec et une collaboratrice de M Amedro, des personnes charmantes, de notre côté nous étions 6 riverains de la rue des Saules

Malheureusement  nos craintes se sont trouvé justifiées et cela me laisse à penser que l’on a eu raison de réagir comme on a réagi et qu’il faut continuer.

M Amédro nous a confirmé qu’un projet de logements est bien prévu ;  une étude a déjà été faite par un architecte avec même la réalisation de 2 plans (non définitifs). Une parenthèse : comment Mme Aline Benhamou a-t-elle pu nous répondre lors de notre réunion  de quartier du 09/02/2009 que rien n’était encore prévu ? fermons la parenthèse. M Amédro nous a précisé que pour la Mairie il y avait plusieurs choix :

            Logements uniquement

            Logements avec mini crèche (sans doute maxi 9 enfants)

            Logements avec local technique

            Logements avec salle de sport

ce qui revient à dire : un seul choix - des logements !

Si l’on suit ce que M le Maire nous a dit c'est-à-dire 30 logements même si l’on incorpore une crèche ou un local technique il restera quand même au moins entre 22 et 25 logements.

C’est trop !!

Je tiens à préciser que pour M Amédro 30 logements ça lui paraissait beaucoup, mais quelques logements en moins ça ne change pas grand-chose, il a aussi précisé que les maisons pour lui et blocs pour moi  ne devraient pas dépasser 2 étages.

Je ne pense pas que plusieurs blocs de 2 étages puissent se fondre facilement dans une zone pavillonnaire.

En ce qui concerne la route ou une voie piétonne reliant la rue des Saules avec la rue du Sausset, M Amédro répond que ça avait été évoqué  mais il a demandé que cette éventualité ne soit pas étudiée. Mais il n’a pas répondu que cela avait été annulé ; à ma demande faite à M Lebouec celui-ci m’a répondu que ça ne le concernait pas.

En conséquence et malgré moi je me vois obligé, pour avoir une certitude, de demander au premier personnage d’Aulnay Sous Bois - M le Maire - qu’il nous confirme qu’aucune rue ou voie piétonne ne sera faite pour rejoindre la rue des Saules et la rue du Sausset ;  Réponse si possible uniquement par OUI ou NON, d’avance je vous remercie M le Maire.

Aujourd’hui au marché l’on m’a dit que je devais être égoïste. En effet si être égoïste est le fait de défendre le calme et la tranquillité de son quartier je suis égoïste, mais je ne pense pas être le seul car si nous avons choisi de vivre dans ce quartier c’est pour son calme et sa tranquillité. Comme pour beaucoup de ce quartier je ne refuse pas de construction mais je pense que la ville d’Aulnay a assez de logements sociaux, par contre il manque énormément de crèche ou de maisons de retraite médicalisées ; alors pour éviter que les habitants quittent Aulnay - 800 par an -  faisons des crèches ça aidera beaucoup les jeunes couples à rester.

En conséquence il faut que l’on évite que ce quartier passe de zone UG (anciennement zone pavillonnaire) en zone UC (zone constructible) pour cela nous avons besoin de votre aide, évitons un précédent, cela peut arriver dans n’importe quel quartier jamais nous n’aurions pu penser que cela puisse être envisagé dans le nôtre.

Si je me défends comme cela je précise que c’est uniquement parce que j’aime ce quartier, sa tranquillité, sa sécurité, un endroit où il fait bon vivre.

Rédigé par Robert Ferrand le Dimanche 15 Mars 2009 à 21Heures38.

 

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 15 Mars 2009


Comme vous le voyez ci-dessus, voici un autre plan de la zone en sous-sol. Et oui il va y avoir un parking ! De 51 places ! 51 voitures sur une parcelle de rue qui doit faire à peine 500 mètres. Avouez que le chiffre a de quoi affoler.

Monsieur Amédro me faisait remarquer que la circulation ne représenterait pas spécialement un problème dans la mesure où nos nouveaux voisins gareraient leurs voitures en sous-sol. On sait bien que ce n'est pas si simple. Il est rare de garer sa voiture en sous-sol la journée ou le week-end et ne parlons pas du trafic et des problèmes de stationnement lorsque la famille et les amis viennent en visite.

Interrogez les riverains de la rue des Saules et ils vous répondront la même chose. La circulation et les problèmes de stationnement sont un souci récurrent dans cette zone et ajouter 51 voitures ne va certainement rien arranger à l'affaire.

Je dois dire et là j'écris à titre personnel, que j'ai dû mal à comprendre comment un élu vert puisse nous vendre un tel projet : autant de voitures dans un si petit périmètre, autant de bruit, autant de pollution... J'ai beau cherché, je n'arrive pas à cautionner cela.

En résumé donc, si nous ne connaissons pas encore le nombre d'appartements prévu, nous savons maintenant qu'il y a de la place pour 51 voitures. En faisant une moyenne de 2 personnes par voiture en fonction du type d'appartement du F1 au F5, moyenne que nous qualifierons de basse c'est donc au minimum 100 personnes qui vont arriver dans le quartier. Un vrai bouleversement dont il serait judicieux de mesurer les conséquences avant toute prise de décision.

Rédigé par Stéphane Fleury le Dimanche 15 Mars 2009 à 17Heures.

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 15 Mars 2009

Inutile de dire qu'après la réunion que nous avons eu le mercredi  11 mars 2009 avec Monsieur Amédro , et à la vue du plan présenté (voir le plan dans rien que le plan est impressionnant !), nous sommes sous le choc.

Rendez-vous compte, entre le 12 et le 18 de la rue des saules, ce n'est pas moins que la construction de 14 bâtiments qui est envisagée.

6 bâtiments de type R1, à savoir un rez-de-chaussée et un étage, 8 bâtiments de type R2 dans ce cas un rez-de-chaussée et 2 étages... A l'origine (ce projet semble abandonné maintenant), 2 bâtiments étaient même prévus en R3, un rez-de-chaussée et 3 étages... De quoi changer de manière profonde le visage du quartier, qui perdra de fait son caractère de zone pavillonnaire avec toutes les conséquences que cela induit.

Nous saluons la transparence de Monsieur Amédro qui nous a donné l'étude complète réalisée avec l'architecte. Monsieur Amédro précise qu'il s'agit d'une première étude sommaire. Nous espérons bien parce que ce plan de construction gigantesque risque de défigurer le quartier, et nous ne parlons pas de la valeur des maisons qui va en prendre un coup.

Pour le moment, la zone est encore classée zone UG, donc zone pavillonnaire. Mais ce n'est qu'une question de temps... Changer la zone en zone UC (constructible en logements) prend trois ou quatre mois, ensuite un enquêteur indépendant est nommé et son enquête dure un mois. Un mois pendant lequel sont organisées des réunions ( 3 ou 4) publiques où chacun peut apporter des éléments avant que l'enquêteur ne se prononce par oui ou non pour le changement de la zone, dans l'intérêt du quartier. C'est très court donc, et après il sera trop tard.

Nous avons un certain nombre de questions en suspens :

1) nous ne savons pas le nombre d'appartements prévus. Donc nous ne savons pas combien de personnes vont vivre ici. Mais vu la taille des bâtiments, c'est un nombre conséquent.

2) nous ne connaissons pas la proportion prévue entre logements sociaux et logements en accession à la propriété.

3) nous ne savons pas quelle sera la hauteur du mur d'enceinte qui va entourer tous ces bâtiments et quelle sera sa matière, béton ou autre ? Monsieur Amédro précise qu'il y a de nos jours des matériaux qui se fondent dans le paysage... Ce sera difficile de passer à côté des quatorze bâtiments, de toute façon. Sans vouloir stigmatiser un type de construction contre un autre, le principe de la zone pavillonnaire c'est d'évoluer dans un milieu ouvert, on sépare les terrains mais en général la zone pavillonnaire permet une libre communication visuelle entre les maisons, ce qui crée un lien social fort entre les voisins et la solidarité qui va avec. A titre personnel, c'est le cas avec tous mes voisins, notre zone pavillonnaire paisible est toujours le lieu pour échanger un petit mot, s'assurer que la personne âgée qui vit à côté de nous va bien, pour surveiller la maison de l'autre en cas d'absence pour les vacances, échanger des légumes du jardin ... Quand je vois la longueur du mur entre le 10 et 12 rue des saules, j'ai l'impression que cela va créer une séparation de fait entre tous les pavillons, détruisant tout l'esprit presque champêtre qui règne ici... Et dans ce quartier situé au nord de la ville, qui est comme chacun sait saturé à plus de 80% de bâtiments dont certains à une hauteur qui donne le vertige, garder ce petit ilot nous semble salutaire à tous les points de vue. Une fois de plus, nous ne sommes pas contre des constructions, mais pourquoi vouloir absolument des bâtiments à étages... Pourquoi ne pas construire des maisons en accession à la propriété qui pourront loger sans doute autant de personnes, sans dénaturer le quartier pavillonnaire, et en générant moins de circulation. Je reviendrai plus tard, spécifiquement, sur l'aspect circulation avec un autre plan.

4) Que sera la configuration des toits ? Toits plats ou pas ? On semble se diriger vers des toits plats.

5) Quelle sera l'orientation des fenêtres des logements construits ? Nous avons des inquiétudes légitimes sur la manière dont notre vie privée, notamment la vue sur nos jardins, risque d'être bouleversée par ce nouveau voisinage et la hauteur de ces nouveaux bâtiments.

6)  Pourquoi ce manque d'ambition au niveau de la crèche ? Sur le marché du Vieux Pays on nous a parlé d'une mini-crèche... Monsieur Amédro nous a parlé d'un espace crèche prévu dans l'un des bâtiments pour 9 enfants... 9 enfants, une goutte d'eau dans l'océan des besoins. Ce projet minuscule (accueillir seulement 9 enfants) porte bien son nom de micro. Nous ne comprenons pas pourquoi la piste de la crèche, une vraie, n'est pas explorée davantage.

7) On nous a parlé un moment d'une salle de sports, mais Monsieur Amédro nous a informé qu'il n'était pas favorable à ce projet. A confirmer.

Comme nous l'avons écrit plusieurs fois, nous ne sommes pas contre des constructions, mais dans une zone pavillonnaire nous voulons des pavillons (les pavillons logeraient sans doute autant de personnes, avec moins de circulation et en préservant un cadre de vie en harmonie avec le reste), à défaut une crèche, une maison de retraite, au pire aller des petits logements d'un étage maximum, mais 14 bâtiments ce n'est vraiment pas possible... Nous ne stigmatisons pas un type de construction contre un autre, nous souhaitons préserver notre cadre de vie et dans l'état actuel des choses, ce premier plan ne nous convainc pas du tout.

Ceci étant, Monsieur Amédro nous a proposé une rencontre avec l'architecte Catherine Furet, pour une présentation en modèle réduit du projet pour se rendre compte des échelles. Une réunion publique est sur le point d'être organisée... Nous espérons que l'annonce de cette réunion se fera suffisamment tôt et avec assez de publicité pour réunir un maximum de personnes afin d'associer le plus de riverains possible au processus de décision.  Nous avons une occasion unique à l'échelle de ce quartier de donner un superbe exemple de démocratie participative, de faire du gagnant-gagnant... Sachons la saisir.

Monsieur Amédro a instauré un climat de transparence et de communication dans ce dossier. Nous nous en félicitons. Nous gardons néanmoins le cap et réaffirmons qu'en l'état actuel des choses, ce plan n'est absolument pas satisfaisant.

Rédigé par Stéphane Fleury le dimanche 15 mars 2009 à 12heures08. 

 

 

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 14 Mars 2009

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 12 Mars 2009

... Je tombe sur un panneau maison à vendre. Voilà l'occasion idéale pour une petite visite, histoire d'avoir une idée des prix sur le quartier, et d'entendre un peu ce que l'agent immobilier a à dire sur le terrain de 4000m2 situé rue  des Saules                , juste à côté. Les affaires immobilières ont l'air tellement au point mort que je décroche un rendez-vous le jour même, sans que l'on prenne la peine de me demander qui je suis ou quel type de bien  je recherche.

La maison fait 67m2 avec un jardin de 267m2. Lorsque j'arrive dans le jardin, dans le jardin d'à côté j'aperçois 6 ou 7 caravanes. La maison d'à côté est occupée par des gens du voyage, comme on dit. L'agent immobilier réagit au quart de tour... Cette maison est elle aussi à vendre précise-t-il, comme si cela devait me rassurer, genre à terme j'aurai d'autres voisins, quoi. Génial.

On passe ensuite au prix. Il m'annonce un 195000 euros, négociable. J'hallucine en entendant ce prix qui m'écorche les oreilles. J'ai presque envie d'éclater de rire, tellement c'est énorme. Il m'explique que la maison est en vente depuis un an, et sa décote se poursuit inéluctablement. 240000 euros il y a un an, 216000 il y a deux mois pour terminer à un 195000 euros négociable, un prix presque extra-terrestre.  Je ne cherche même pas à négocier 15 ou 20000 euros.

Nous sortons et comme la rue donne en plein sur le terrain de la rue des Saules, je pose la question qui me brûle les lèvres : et ce terrain, là, rue des Saules, qu'est-il prévu d'en faire ? L'agent immobilier m'annonce qu'il n'y a pas de construction prévue pour le moment. Et quand bien même, ajoute-t-il, Aulnay a besoin de crèches, et si construction il y a, il voit une crèche. Il vaut mieux que ce monsieur reste agent immobilier plutôt que d'ouvrir un cabinet de voyance car il a tout faux. En effet,  coïncidence pas vraiment fortuite dans ma démarche, cinq de mes voisins et moi avons rendez-vous à la Mairie l'après-midi même pour justement discuter des plans prévus pour ce fameux terrain.

Ce rendez-vous fera l'objet d'un long rapport dans les heures qui viennent, qui donne tout son sens à la création de ce blog et à ce qui y a été écrit jusqu'ici. Mais j'ai donné notre parole à Monsieur Amédro d'accorder nos versions avant de publier quoi que ce soit.

En attendant, compte tenu du projet en cours, j'ai comme l'impression que cette maison n'est pas prés d'être vendue. De mon côté, maintenant que je connais la nature du projet en cours, j'ai demandé à quelques agences immobilières de venir visiter ma maison, et d'estimer la décote éventuelle consécutive à ce projet. Je suis un homme de terrain, j'aime le concret et je ferai part des conclusions des différentes agences sur ce blog.

Rédigé par Stephane Fleury le Jeudi 12 Mars 2009 à 23heures07.

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 9 Mars 2009

Mes voisins et nous, avons pris rendez-vous samedi matin, 9h30, pour distribuer quelques tracts sur le marché du Vieux-Pays et c’est en famille que nous nous rendons place de l’Eglise  - église classée – qui confère à ce marché un air de vacances, de calme presque de sérénité.

Nous avons de la chance, il fait un temps magnifique et de nombreux habitants du Vieux Pays se rendent sur cette place qui ressemble presque à un marché de Provence.  

Pour nous, il s’agit d’exposer notre inquiétude sur l’évolution de notre zone pavillonnaire et nous entamons la conversation avec le plus grand nombre possible de visiteurs du marché. Certains sont un peu réticents quand ils voient que nous leur tendons des tracts, car ce jour-là, sur le marché nous n’étions pas les seuls à en distribuer. Mais ils sont tout de suite à l’écoute quand ils comprennent que notre démarche n’est en aucun cas politique, mais qu’elle essaie de défendre une certaine idée d’un Aulnay qui ne serait plus vécu comme une cité dortoir. Nous essayons de défendre un cadre de vie calme, dans une zone calme et tranquille. Nous apprenons ainsi que dans un quartier pavillonnaire limitrophe du nôtre, des propriétaires essaient de vendre leur bien depuis quelque temps, et ce avant la crise actuelle de l’immobilier. Lorsqu’ils ont construit leur maison, une belle maison avec dépendances,  il y a plus 30 ans, celle-ci se trouvait dans une zone pavillonnaire uniquement. Maintenant leur jardin jouxte des immeubles, et cela fait chuter la valeur de leur bien. Il leur est impossible de vendre au prix réel ; ils reçoivent des offres d’acheteurs potentiels qui fixent eux-mêmes le prix qu’ils sont prêts à donner, inférieur presque de moitié à leur souhait, prétextant que « de toute façon, ils ne pourront pas vendre ». Nous sommes allés voir ce quartier dimanche après-midi et c’est vraiment malheureux de constater cette dégradation.

C’est pour préserver - pour nos enfants et petits-enfants - notre cadre de vie que nous nous mobilisons. Il est vrai que certains de nos interlocuteurs pensent que ce que nous faisons ne sert à rien ; nous n’en avons pas l’impression, au contraire  plus nous avançons, plus nous sommes confortés dans notre démarche.

Nous avons cru comprendre qu’il y aurait très bientôt une concertation entre les riverains et la municipalité  et nous attendons cette date avec impatience.

 En attendant nous restons mobilisés

Rédigé par Anne-Marie Lobbé le Lundi 9 Mars à 16Heures50.

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 8 Mars 2009

Sur notre blog vos commentaires sont modérés, c'est à dire qu'ils sont lus avant d'être publiés.

Nous vous invitons à lire le commentaire de Karine publié aujourd'hui à 15Heures24 qui est un modèle à nos yeux de ce que nous voulons voir s'exprimer ici.

Merci à tous ceux qui se sont exprimés sur ce blog. Continuez !

L'équipe Aulnaylibre ! Dimanche 8 Mars 2009, 22Heures30.

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Rédigé par stefanfaith

Publié le 7 Mars 2009

Samedi 7 Mars 9Heures30, direction le marché du Vieux Pays. Pour nous, les habitants du quartier, c'est presque un rituel, un endroit incontournable. A première vue, on a l'impression d'une fourmilière géante, chacun s'agitant autour des étals des commerçants. Mais bien vite, à la vue des produits, des couleurs, des odeurs, de ces petits riens échangés avec le fromager, le poissonnier, tous les artisans de cet endroit, une  sorte de bien-être indicible vous envahit.

Au delà de l'aspect alimentaire, le marché est avant tout un lieu de rencontres. On s'arrête cinq minutes pour bavarder avec les voisins, échanger un sourire, parler du petit dernier qui grandit si vite, discuter de tout et de rien. On croise également des distributeurs de tracts. Et ce matin cela tombe bien, mes voisins et moi sommes en distribution. Nous avons décidé d'étendre notre communication au quartier entier. Nous ne nous contentons pas d'une simple distribution, chaque papier qui passe de mains en mains fait l'objet d'une discussion avec les habitants. Nous faisons passer notre message et vous verrez en lisant la rubrique derniers commentaires dans le blog qu'il résonne même au delà d'Aulnay Sous Bois ( Nous vous saluons au passage, Madame, de Beauvais pour votre précieux témoignage).

Beaucoup de rencontres, jusqu'à LA rencontre. Avec Monsieur Ségura. Tout à coup, un cercle se forme autour de nous, tout le monde tend l'oreille, à l'affût, une tension invisible envahit les lieux. J'ai comme l'impression que ce cercle bouge comme un tourbillon, tout s'accélère mais je reste étonnement calme et serein, sûr de notre message, sûr de nos convictions.

Monsieur Ségura ne goûte guère notre tract. Il considère que nous faisons de la  manipulation, nous prêtant même des intentions politiques. Diantre, sommes-nous déjà en campagne ? Notre dessein est tellement éloigné de ce genre de préoccupations. Aujourd'hui nous sommes des riverains inquiets pour le devenir de leur quartier, et il se trouve que notre inquiétude fait écho dans nos rues, et même au delà sur ce marché.

Plus loin dans la conversation Monsieur Ségura ne comprend pas que nous ameutions la foule pour un "petit" projet.

Ce qualificatif "petit" projet me rappelle une expérience personnelle récente, intervenue dans mon entreprise. Je travaille dans une multinationale qui en France compte 1500 employés. Lorsqu'il a été question d'externaliser la fonction paie, les ressources humaines ont fait un plan social pour les 5 personnes qui occupaient les fonctions de gestionnaire de paie. Lorsque le plan a été présenté aux représentants du personnel en comité central d'entreprise, les ressources humaines ont qualifié le projet de "petit" projet, invitant à ne pas faire de vague pour seulement 5 personnes à licencier. La réaction autour de la table fût immédiate : ce n'est pas un "petit" projet. Nous sommes là pour défendre les salariés et leurs emplois, que cela soit 5, 10, 100 ou 1000 personnes c'est exactement la même chose.

J'adore cette phrase : qui sauve une vie sauve l'humanité entière. Chacun, à sa "petite" échelle,  peut contribuer à faire de grandes choses.

Nous comprenons parfaitement que Monsieur Ségura ait un agenda chargé et des problématiques variées à régler dans une ville de 80000 habitants. Notre quartier est peut-être tout "petit" à l'échelle d'Aulnay Sous Bois, mais pour nous il a une grande importance. Nous aimons notre cadre de vie, souhaitons le préserver, et avant toute chose être associé aux changements qui pourraient en bouleverser le visage. Notre message, et je suis certain que Messieurs Ségura et Amédro l'ont bien compris, ne va pas au delà. Nous avons également de notre côté bien intégré votre message, soyez en sûrs.

Voilà, LA rencontre a eu lieu, nous avons pu nous exprimer, échanger, discuter, quoi de plus normal dans le fonctionnement d'une République démocratique. Le cercle autour de nous disparait peu à peu. Mes voisins vont faire leurs courses, je rentre seul comme n'importe quel autre quidam.

Je sais que nous allons bientôt nous revoir. En attendant, nous restons en éveil, mobilisés, solidaires et déterminés.

Rédigé par Stéphane Fleury le Samedi 7 Mars 2009 à 22Heures53.

 

 

 

 

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 6 Mars 2009

Envie de prendre la plume, ou plutôt le clavier. Envie de réagir sur ce blog. Vous souhaitez parler de notre ville, de votre quartier, partager une tranche de vie aulnaysienne. N'hésitez pas un instant à envoyer vos écrits à  aulnaylibre@yahoo.fr

Vos contributions sont les bienvenues. Exprimez-vous !

Merci.

Bien Cordialement.

L'équipe d'Aulnaylibre !

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Rédigé par stefanfaith

Publié le 5 Mars 2009

Suivant l'invite de la page 6 du dernier Oxygène, je viens de m'inscrire au conseil de quartier. Rien de plus simple : un coup de fil au 01 48 79 62 99 ou au 01 48 79 62 96. En fonction de votre lieu d'habitation on détermine votre T/Q, T pour territoire et Q pour Quartier. Par exemple, je suis T3/Q2 (Vieux Pays, Roseraie, Bourg).

Désormais, donc, suite à ce simple appel, je suis inscrit à mon conseil de quartier et je recevrai une convocation m'indiquant le lieu, l'heure et l'ordre du jour. A moi les joies de la démocratie participative. Sur le papier ce concept a l'air séduisant. Participer, s'impliquer dans sa ville, son quartier me parait une activité très louable. Cependant, l'expression "l'important c'est de participer" me revient immanquablement à l'esprit. Participer c'est bien mais cela ne me suffit pas. J'ambitionne d'avoir prise sur le devenir de mon cadre de vie, faire entendre ma voix et être force de proposition.

Comme vous avez pu le lire sur ce blog, notre préoccupation du moment dans notre quartier est la construction de logements sociaux dans notre zone pavillonnaire, située Rue des Saules. Nous ne sommes pas opposés à tout aménagement mais ajouter ce type de construction dans une zone qui en compte une concentration plus que massive ne nous parait pas adéquate pour le quartier. Nous sommes ouverts pour en parler mais officiellement les riverains n'ont pour l'instant ni été convoqués, informés, encore moins consultés. Ce sujet est donc passé sous silence, et ce n'est sans doute pas un hasard.

Nous pensons et , nous saurons très bientôt si nous avons raison, que le sort de cette zone est déjà décidé. Le processus pour changer la classification de la zone et définir un nouveau plan d'occupation des sols est sans doute déjà déclenché. Pour information, la communication de ce plan se borne à un simple affichage sur un tableau administratif municipal. Un enquêteur externe dispose alors d'un mois pour décider si ce plan d'occupation des sols est bon ou non pour le quartier. Un mois, voilà le délai qu'il restera aux riverains pour agir et faire entendre leur voix.

Nous espérons sincèrement que le scénario décrit ci-dessus ne deviendra pas réalité. Parce que sinon, il prouvera que le manque de communication était délibéré et que les riverains ont été sciemment écartés du processus de décision relatif à ce qui les touche au plus profond à savoir leur cadre de vie au quotidien.

Nous attendons désespérément une réunion publique pour que les riverains de la rue des Saules sachent officiellement ce que leur quartier va devenir. Dans l'attente de ce moment, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous inscrire à votre prochain conseil de quartier. C'est ouvert à tout le monde, un simple coup de fil de cinq minutes suffit, il y a même une adresse email democratielocale@aulnay-sous-bois.com.

De cette manière peut-être pourrons-nous savoir, demander enfin à quelle sauce notre quartier va être mangé et tester en direct la démocratie participative. Se borne-t-elle à faire asseoir les riverains sur une chaise dans l'attente de mauvaises nouvelles, lorsqu'il est déjà trop tard, sans leur laisser prise sur les événements, nous forçons un peu le trait mais vous voyez ce que nous voulons dire, ou est-elle un endroit où les riverains ont le pouvoir d'agir sur leur futur cadre de vie ?

L'avenir nous le dira dans très peu de temps...

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 3 Mars 2009

Pour construire des logements sociaux dans un quartier voué à l’habitation privée, il faut changer la dénomination de cette zone.

 

Dans notre paisible quartier la mairie a décidé de construire un immeuble de 30 appartements,

c'est-à-dire qu’elle doit supprimer la zone pavillonnaire ; fini le calme, bienvenue aux voitures et aux mobylettes, au bruit et à la pollution. Pour ce faire, la mairie doit faire une demande de changement de plan d’occupation des sols et elle doit prévenir ses administrés par annonce sur les tableaux administratifs communaux.

 

Elle peut le faire assez facilement, sauf en cas d’opposition massive des riverains.

 

Nous vous demandons donc de nous aider dans notre opposition au changement de cette zone.

Cela peut arriver à n’importe qui d’entre vous, dans n’importe quel quartier, demain peut-être chez vous.

 

Nous voulons garder notre tranquillité et la sécurité de la zone pavillonnaire.

 

Mobilisez-vous avec nous pour préserver cette qualité de vie à laquelle chacun a droit.

 

Ne laissons pas créer un précédent .

 

Faites nous partager votre expérience : avez-vous déjà été confronté à ce même problème ? A-t-il été résolu ? Comment ?

 

Ci-dessous un aperçu de ce que vous verrez désormais des fenêtres de vos pavillons :

 

 

Rédigé par Anne-Marie Lobbé le Mardi 3 Mars 2009 à 23Heures19.

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 1 Mars 2009

Samedi 28 Février 8Heures30, le ciel est brumeux et annonciateur d'une journée grise et maussade. Et puis soudain, le soleil, inattendu, perce. La journée sera belle finalement. Il est 10Heures, je prends mon sac à dos, mon plan d'Aulnay qui ne me quitte jamais, et des tracts, ceux rédigés avec mes voisins et que nous allons distribuer rue par rue, maison par maison , pour expliquer nos inquiétudes sur ce "projet" de logements sociaux de la rue des Saules.

J'arrive au numéro 1 de la rue Camille Desmoulins. Mes souvenirs de cours d'histoire se réveillent. Un révolutionnaire guillotiné. Mauvais présage ? Pourtant, la rue est calme. Je cherche sur chaque façade la boite aux lettres, elle n'est jamais au même endroit, jouant à cache-cache. Parfois, surgissant de nulle part, un chien me fait sursauter. Je réalise soudain que facteur ne doit pas être un métier très facile. J'arrive à la jonction avec la rue des Saules et je ne tarde pas à croiser les premiers riverains. Certains d'entre eux vivent ici depuis plus de 40 ans et m'expliquent que sous le bitume que je foule de mes pieds s'écoulait la rivière du Sausset. A l'époque cette zone était classée zone inondable, ce qui suscitait chez eux une sourde angoisse. Je leur explique ce qui se trame ou risque de se tramer. Ils sont au courant. Des bruits circulent. Je leur fais comprendre que cette fois-ci les choses se précisent, le "projet" se dessine, sans eux, sans qu'ils aient prise sur les événements. Dans leur zone pavillonnaire paisible, l'annonce d'un immeuble de logements sociaux de trois ou quatre étages, d'une trentaine d'appartements, suscite un profond mécontentement. On fait ensemble la projection mathématique de l'afflux de population que cela va engendrer dans le quartier. Combien de personnes ? 100, 150 ? Quel sera le visage du quartier après cela ? En tout cas, les riverains sont réceptifs, nous échangeons nos coordonnées. Je leur parle du blog. Nous resterons désormais en contact. Tout cela est très encourageant.

Je poursuis rue Marcel. Alors là je cale. Je ne sais pas qui est ce Marcel ? Je chercherai plus tard. Autre rue, autres riverains. Je leur remets le tract en mains propres, le dialogue s'installe spontanément, naturellement. Eux sont concernés en première ligne. La rue débouche en plein sur le terrain de la rue des Saules. Un immeuble juste en face de leurs pavillons. Déjà que les immeubles ne manquent pas lorsqu'ils regardent au nord, désormais ils en auront un autre au sud, en face de leurs fenêtres. Ils sont conscients des conséquences potentielles pour leur quartier et la valeur mobilière de leur maison. Leur inquiétude et leur mécontentement sont palpables. Ils me font remarquer l'état de la rue Marcel. La route est comme fissurée par endroits. Il y a des problèmes d'évacuation d'eau. Il y a des trous dans le bitume. Ils me montrent certains portails d'entrée de maison qui semblent s'être déplacé de leur axe, qui sont déformés  et qui ne se ferment plus. Comme si le sol bougeait. D'ailleurs, plus loin, un autre riverain me dit que récemment de nouveaux propriétaires dans cette rue ont signé un papier étrange chez le notaire à propos de responsabilité en cas de glissement de terrain. Je note l'information sur mon carnet. A creuser pour plus tard. Je prends quelques photos. Je quitte les habitants du quartier après avoir pris leurs coordonnés.

Avant de rejoindre la rue René Noclin, dont j'ignore également tout, je me poste une dernière fois devant ce terrain de la rue des Saules. On note l'activité des derniers jours, un camion, une machine pour creuser la terre, une autre pour sonder, des souches énormes d'arbres sans doute abattus. Ce qui me frappe c'est le silence. Cet endroit est d'un calme incroyable. On entend même les oiseaux. Il reste encore de grands arbres sur ce terrain et en levant la tête je vois les pies qui préparent leur nid, sans savoir que c'est peut-être la dernière fois ici. J'aimerais que l'élu vert de la municipalité soit là à mes côtés. J'aimerais qu'il m'explique comment croire en l'écologie, comment croire que je peux  contribuer à sauver la planète alors que je ne suis même pas décisionnaire du choix de mon cadre de vie à l'échelle de mon quartier...  

Je remonte la rue René Noclin. Autre rencontre. Un riverain m'emmène au milieu de la route sur deux bouches d'égout. Il m'explique que la rivière du Sausset coule là sous nos pieds. Il est intarissable sur l'histoire du quartier . Je lui explique ce qu'il risque de se passer. Il me fixe incrédule. Il me dit que c'est une zone pavillonnaire ici et que ce n'est pas possible de construire d'immeuble. Il suffit pourtant de changer la classification de la zone. Rien de plus simple et l'immeuble sortira inéluctablement de terre. En plein axe visuel de son pavillon. Il ne manquait plus que ça, lui qui déplore déjà des vibrations dans sa maison au passage des bus.

Voilà il est presque 13Heures, je vais rentrer, satisfait d'avoir établi un contact direct avec les habitants de ce quartier qui est aussi le mien. Les choses sont assez claires. Il y a des manières tellement plus adéquates d'utiliser ce terrain de 4000m2. Construire une crèche, une bibliothèque, pourquoi pas même des pavillons en accession facilitée à la propriété. Sécuriser la zone en misant sur l'avenir de nos enfants.

L'idée d'un immeuble surplombant nos pavillons, narguant nos fenêtres et dénaturant notre cadre de vie nous est totalement intolérable. Les riverains sont unanimes. Notre cadre de vie paisible ne saurait être mis en péril sans notre consultation et notre consentement. Nous voulons et nous serons force de proposition.

Cet après-midi ce sont mes voisins qui prennent le relais pour la distribution côté rue du Sausset...

Rédigé par Stéphane Fleury le Dimanche 1er Mars 2009 à 1Heure23.

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Rédigé par stefanfaith

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