Publié le 31 Mars 2011

C'est un classement qui fera sourire ou pleurer les parents d'élèves en fonction de l'établissement où est scolarisée leur progéniture, à savoir le palmarès des lycées du département, établi selon le taux de réussite au bac 2010. Pas de révolution majeure par rapport à l'année précédente. Concernant le taux de réussite, le département affiche une moyenne inférieure de 10 points au plan national, soit 76 %, contre 86 %.

A Aulnay-sous-Bois, l'Espérance se classe 6ème, le Protectorat-Saint-Joseph 13ème, Jean-Zay 20ème et Voillaume 29ème parmi 58 lycées figurant au palmarès du 93.

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A l'inspection académique, on préfère comparer la première et la deuxième colonne du tableau, celle du taux de résultats attendu. "Un bon lycée se mesure surtout à la capacité de progression des élèves qu'il accueille, souligne Marc Bablet, inspecteur d'académie adjoint. Et dans ce cas, plus des deux tiers des établissements ont des scores supérieurs aux objectifs fixés. Pour l'année prochaine, on espère encore augmenter ces bons résultats grâce à l'accompagnement personnalisé, mis en place à la rentrée 2010, qui permet aux élèves en difficulté d'avoir deux heures de soutien scolaire par semaine."

Mais ces résultats sont loin de satisfaire tout le monde. A commencer par Michel Hervieu, le président de la fédération de parents d'élèves FCPE 93. "Le département connait toujours un taux de réussite inférieur à la moyenne et l'Etat veut supprimer des postes, c'est incohérent, s'insurge-t-il. Depuis des années, je réclame une table ronde afin qu'on regarde établissement par établissement ce qui marche et qu'on essaye de l'appliquer ailleurs." Du côté des syndicats enseignants, on apprécie assez peu ce type de classement. "Ce palmarès compare des établissements qui n'ont rien à voir entre eux et crée une concurrence regrettable, regrette Clément Dirson, délégué du Snes. Au final je remarque surtout que, d'une année à l'autre, il n'y a pas beaucoup de changement, ce qui prouve l'inefficacité des différentes politiques éducatives menées jusqu'à présent.

Source : Sébastien Thomas, Le Parisien du 31/03/2011

Source tableau : ministère de l'Education nationale.  PU : public. PR : privé.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 31 Mars 2011

Pour l'heure, c'est un vaste carré de pelouse, bordé par des voies rapides. Le terrain situé au sud du carrefour de l'Europe, à Aulnay, pourrait accueillir demain la future gare du Grand Arc Express, ce supermétro destiné à relier des pôles de banlieue à l'horizon 2020.

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Alors que la Commission nationale du débat public (CNDP) rend aujourd'hui son rapport à la suite de la concertation menée fin 2010 en Ile-de-France sur ce dossier, le travail se poursuit sur le terrain. Une équipe du Grand Paris a entrepris de visiter tous les sites destinés à accueillir les arrêts de la future ligne de transports en Seine-Saint-Denis. Après s'être rendue à Sevran et Livry, elle s'est déplacée la semaine dernière à Aulnay. Guidée par les services de la ville et l'adjoint au maire PS en charge de l'urbanisme, Guy Challier, elle a découvert le site envisagé, ainsi que les quartiers nord environnants.

Les études devraient commencer au mois d'Avril

A Aulnay, le tracé ne passe pas par une gare existante et suppose donc la création d'un arrêt nouveau. Le site choisi est évidemment stratégique : à mi-chemin entre les deux zones d'activités des Mardelles et de la Fosse-à-la-Barbière, à 200 m du centre commercial O'Parinor, non loin des immeubles en pleine rénovation de la Rose-des-Vents mais aussi des deux grands parcs du Sausset et Robert-Ballanger, deux espaces verts qui pourraient à l'avenir être reliés.

Pour Nadir Bentouta, chargé des relations institutionnelles à la Société du Grand Paris (SGP), le projet n'est pas loin d'être exemplaire : "Il est au croisement de trois priorités majeures : le développement économique, la construction de logements et le développement durable" estime-t-il.

L'implantation de la gare supposerait plusieurs aménagements : la création d'un nouveau rond-point pour y accéder, avec une voie supplémentaire afin de permettre l'accès rapide aux entreprises des zones d'activités.

Cette visite a aussi été l'occasion de rassurer. L'hypothèse d'un métro aérien a fait frémir plusieurs élus de la ville, qui redoutent une nouvelle "fracture" entre quartiers nord et sud. "Je ne veux pas m'avancer, mais si la ville n'en veut pas, le projet tombera aux oubliettes", assure Nadir Bentouta. Ce dernier garde l'œil rivé sur le calendrier. Le 31 mai, le conseil de surveillance de la SGP approuvera un "schéma d'ensemble" pour la future ligne de transports. Il faut donc avancer : "Nous allons mettre en place le comité de pilotage autour de cette gare au mois d'avril, pour commencer à travailler sur les études du tracé, les futurs services à implanter autour de la gare."

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du 31/03/2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 31 Mars 2011

Décidemment, en matière électorale, Aulnay libre ! vous en donne vraiment plus !

 

A Aulnay, nous avons plusieurs types de fractures : géographiques, sociales, urbanistiques que nous souhaitons tous réduire Mais il en est une qui semble s’accroitre : c’est la fracture électorale !

 

Cantonales-2011

 

C’est ce qui ressort d’une analyse très précise de l’évolution de 2004 à nos jours des  rapports de force entre « gauche » et « droite » selon que l’on se situe dans les quartiers situés au nord du canton (pour l’essentiel à habitat collectif) ou au sud du canton (pour l’essentiel à habitat pavillonnaire) c’est-à-dire ceux situés au centre de la ville.

 

Car ceux qui figurent dans le canton sud de la ville ne font bien évidemment pas partie des limites de l’épure…

 

Maintenant, j’espère que c’est clair pour tout le monde, alors allons-y !

 

Pour les quartiers nord du canton nord de la ville, nous avons l’évolution suivante  (en % au 2°tour) :

 

 

           Années                                     Gauche         Droite

 

           2004  (cantonales)                    66                   34

 

           2008  (municipales)                 70                   30

 

           2010  (régionales)                    78                   22       

 

           2011  (cantonales)                   78                   22

 

 

On note donc pour les quartiers nord, un glissement de 4 points entre 2004 et 2008 et surtout de 8 points entre 2008 et 2010 ou 2011, ce qui représente un glissement de 12 points entre les deux élections cantonales.

 

Comment peut-on expliquer un tel glissement ?

 

Le score de 2004 n’est pas anormal si l’on considère une analyse sociologique des quartiers (revenus globalement plus faibles, cadre de vie dégradé).

 

Le score de 2008 reste compréhensible si l’on considère que le niveau de participation plus élevé a davantage profité à la gauche qu’à la droite.

 

En revanche, les décrochages de 2010 et 2011 sont plus mystérieux.

 

Au nombre des facteurs explicatifs, on pourrait retenir l’accroissement du chômage depuis 2008. Mais est-il dû à un contexte national lié à la crise ou bien à une politique de l’emploi insuffisamment performante au plan local ?

 

Quant au cadre de vie, celui-ci a  évolué favorablement par endroits (Rose des Vents, Les Etangs, boulevard urbain, début de désenclavement) et reste à améliorer dans d’autres (Gros Saule, Mitry,…) Comment tout cela a-t-il été pris en compte par les électeurs ? Quelle perception ont-ils eu sur ce qui avait déjà été fait et sur ce qui reste à faire ? Savent-ils exactement qui a fait quoi ? En fonction de quel niveau d’information ont-ils pu faire leur choix ? J’avoue que tout cela me laisse encore perplexe…

 

Pour les quartiers sud du canton nord (ou quartiers centraux de la ville), nous notons l’évolution suivante  (en % au 2° tour) :

 

 

              Années                                  Gauche              Droite

 

              2004 (cantonales)                  49                        51

 

              2008 (municipales)               42                        58

 

             2010 (régionales)                   54                        46

 

             2011 (cantonales)                  40                        60

 

 

Que penser de tous ces chiffres ?

 

Le score de 2004 est à peu près équilibré entre la droite et la gauche.

 

Le score de 2008 montre une nette avancée de la droite (+7 points) au détriment de la gauche.  Il est possible que cette progression soit due à la fois à une participation plus forte des électeurs de droite et surtout à la perception d’un enjeu plus important s’agissant d’un scrutin municipal.

 

Le score de 2010, obéissant à un mode de scrutin proportionnel, montre une forte progression de la gauche (+ 12 points) dans la mesure où elle intègre le score des écologistes (12%).

 

Le score de 2011  marque une rupture profonde par rapport à 2010 puisque la gauche perd 14 points au profit de la droite qui amplifie légèrement son score de 2008 (+ 2 points).  Cette dégringolade corrobore parfaitement le mauvais report des voix écologiques sur le candidat de « gauche » et est probablement la marque d’une certaine inquiétude des habitants de ces quartiers par rapport aux réalisations ou aux projets urbanistiques de la ville.

 

Nous voyons donc bien à travers ces chiffres un effet ciseaux particulièrement significatif de 2004 à 2011 entre les différents quartiers de la ville marqué par un gain de 12 points de la gauche dans les quartiers nord et un gain de 9 points de la droite dans les quartiers du centre.

 

 

C’est la raison pour laquelle, il n’est pas superflu, je crois, de parler d’une fracture électorale amplifiée selon les quartiers de la ville.

 

Pour s’en convaincre, il suffit, d’ailleurs, de consulter ces derniers chiffres :

 

Pourcentage des voix obtenues par la gauche et la droite selon les quartiers :

 

 

                                              2OO4                                      2011

                               

                               Nord     Centre     Total         Nord      Centre      Total

 

 

Gauche                   55            45          100               71            29             100           

 

 

Droite                    38             62          100               32            68             100

 

 

Ainsi, alors que la position de la gauche était assez équilibrée en 2004, elle devient largement déséquilibrée en 2011 (plus de 70 % des voix venant du nord et moins de 30 % venant du centre).

 

Le glissement en sens inverse est moins sensible pour la droite mais il faut noter là aussi un partage proche de 40/ 60 en 2004 qui se transforme en près de 30/70 en 2011.

 

Voilà. Quelques chiffres valent souvent plus que de longs discours.

 

Je laisse le soin à chacun de méditer sur les raisons d’une telle évolution.

 

Quelles que soient ces raisons, je pense que tout cela n’est pas sain.

 

Lorsque je parlais de déséquilibre ou d’équilibre dans un billet précédent, je ne visais pas autre chose.

 

Si j’avais une responsabilité dans la conduite des affaires de la ville, je réfléchirais à deux fois  sur la signification de ces chiffres et surtout leur évolution.  En effet, sur le plan électoral, jamais la coupure de la ville n’a été aussi nette.

 

Quand certains parlent d’un discours qui divise…

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                           

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 30 Mars 2011

Aulnaylibre ! reviendra probablement dans quelques jours avec deux ou trois articles sur sa perception des dernières élections du canton nord. Mais n'en disons pas plus... (Super le teasing !)...

En attendant, le mot de la fin revient au vainqueur de la soirée, le maire et désormais conseiller général réélu Gérard Ségura.

Voici ci-dessous la vidéo de l'intégralité de son discours :

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 30 Mars 2011

Pour faire suite au rassemblement du samedi 5 mars devant le parking-square Emile Volpati, voici quelques nouvelles. Conformément à l'engagement du maire, une délégation des  membres de l'association des commerçants et habitants du quartier de la Tour Eiffel a donc été reçue à l'Hôtel de Ville. L'ambiance cordiale n'a pas empêché d'évoquer les problèmes de concertation qui ont émaillé ce dossier. En effet, même s'il est difficile d'évaluer sur une échelle temporelle le  moment idéal pour présenter à la population un projet affectant son cadre de vie, il semblerait que le ressenti actuel d'une partie des aulnaysiens est que la municipalité en place arrive le plus souvent avec des réalisations déjà ficelées.

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La conséquence est, qu'au lieu d'une co-élaboration, qui pourtant prendrait tout son sens dans un processus de démocratie participative, les projets sont imposés sous la contrainte ce qui explique à la fois la réaction des habitants qui ont un penchant naturel à s'opposer, mais aussi le climat malsain qui règne actuellement à Aulnay-sous-Bois autour des questions d'urbanisme. La tendance est plutôt à monter les quartiers les uns contre les autres plutôt qu'à tenter de les rassembler autour d'une vision commune. Cela n'empêche pas de gagner les élections évidemment ! Mais ce n'est pas une raison pour continuer dans cette voie. Il n'est pas interdit de demander à cet exécutif de s'améliorer, si c'est encore possible...

Pour en revenir au parking-square Emile  Volpati, il semblerait donc que l'on se dirige vers un square. Il est du reste actuellement en cours d'aménagement. La configuration du lieu ne permet d'ailleurs plus de créer la moindre place de parking à cet endroit. Il est à noter qu'un arbre nouvellement planté a déjà été arraché. L'association a formellement condamné cet acte, donc elle n'est absolument pas responsable.

En conclusion, il est envisagé, dans un premier temps,  de laisser le nouveau square comme un espace ouvert afin de laisser sa chance au vivre ensemble. S'il s'avérait, par la suite, que certaines nuisances de nature à perturber notablement la tranquillité du quartier  apparaissaient, il pourrait être envisagé de clôturer le square comme n'importe quel autre parc public de la ville.    

Pour être presque totalement exhaustif sur ce secteur de la ville, on peut préciser que les travaux d'aménagement de la rue Marcel Sembat sont également sous les feux de l'actualité puisqu'une réunion a lieu ce soir à 18h30 au réfectoire de l'école Paul Bert sur ce sujet. Au programme l'évocation des différents phasages de l'opération qui ne manque pas d'inquiéter les riverains et notamment les commerçants.

Aulnaylibre ! vous tiendra bien entendu au courant de la suite des événements sur ces deux dossiers...        

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 30 Mars 2011

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Source : G.B. Le Parisien du 30/03/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 29 Mars 2011

C'est l'histoire d'un groupe. En son sein un individu se trouve subitement soupçonné d'espionnage. C'est évidemment totalement faux. Il suffirait simplement de reprendre les événements dans l'ordre, à tête reposée, pour s'apercevoir de l'absurdité de la chose. Mais certains ont trop la tête dans le guidon et campent sur leurs positions. On appelle cela le syndrome Carlos Ghosn.  Cet événement sert de catalyseur ou de révélateur au supposé suspect pour quitter le groupe, auquel de toute façon il n'appartient déjà plus.

Pour boucler définitivement la boucle, l'individu en question décide de donner une petite leçon au groupe, histoire de faire comprendre au passage qu'il est toujours opportun de réfléchir avant d'accuser. Profitant d'avoir encore une toute petite partie de ses accès, il attend patiemment l'instant d'un magnifique court-circuit. L'occasion se présente précisément aujourd'hui. Il la saisit sans hésiter. Voilà c'est fait ! Le groupe croit enfin tenir la preuve qu'il attendait. Il y avait bel et bien un espion parmi nous !

L'individu savoure ces quelques heures où certains du groupe ont sans doute baigné dans leur jus de certitudes et de jugements à l'emporte-pièce sans savoir que rien n'était vrai !

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Les accès sont cette fois définitivement fermés. Un chemin se termine. C'était forcement une impasse. D'autres voies s'ouvrent de tous les côtés... C'est bon d'être libre...

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Liberté

Publié le 29 Mars 2011

Aulnay libre ! Le Blog qui vous en donne plus…

 

Chers amis lecteurs, lisez un article que vous avez peu de chances de trouver dans Oxygène…

 

 

Pourquoi un tel titre ? Tout simplement pour indiquer que seulement un Aulnaysien sur cinq  a voté pour G.Ségura, lors du 2° tour des élections cantonales et qu’il s’agit là du principal enseignement de ce scrutin.

 

Nous ne reviendrons pas ici sur les chiffres bruts qui ont fait l’objet de publications tant sur notre site que sur Mon Aulnay.com .

 

Cantonales-2011

C’était avec une certaine malice, qui n’a trompé personne, mais dont il a le secret, que le conseiller général sortant nous invitait, à travers sa personne, à voter pour Aulnay ! Disparue l’image partisane….Embrassons-nous folle ville, pensait-il peut-être ?

 

C’est à croire que les Aulnaysiens n’ont guère entendu son appel, puisqu’il ne réunit sur son nom  qu’un Aulnaysien sur cinq. C’est à croire donc que quatre Aulnaysiens sur cinq ont rejoué l’arlésienne  ou une sorte de nouvelle mouture du « Cave se rebiffe » et n’ont, semble-t-il, pas été très sensibles ni à son bilan, ni à ses projets.

 

Rappelez-vous bien : si vous croisez cinq personnes au hasard dans la rue, ou sur le quai de la gare attendant le RER, une seule  a voté pour lui.

 

Pour reprendre l’expression d’A. Duhamel, fin commentateur de la vie politique française, la société civile a ainsi voulu adresser une motion de censure et de défiance à la classe politique. Qu’elle veuille bien s’en souvenir…

 

Examinons donc, au-delà de l’apparence, l’implacable réalité des chiffres et les enseignements que l’on peut en tirer :

 

1.      On ne sait par quelle voie miraculeuse (…) près d’un millier d’électeurs supplémentaires se sont déplacés pour aller voter quasi exclusivement dans les quartiers nord alors que les quartiers pavillonnaires n’ont enregistré, quant à eux, aucune avancée significative.

 

2.      Le taux de participation s’est ainsi accru de 5 points par rapport au  premier tour pour atteindre 35 %.

 

3.      Les scores du candidat sortant atteignent près de 80 % des suffrages exprimés dans les quartiers nord. De telles proportions laissent rêveurs !...Surtout s’agissant, pour certains, de quartiers réhabilités sous l’impulsion de l’Etat et de l’ancienne majorité municipale. Afin de contribuer à l’avancement de la science politique, on se plaît à souhaiter qu’un doctorant ou un chercheur réalise une étude approfondie des mécanismes qui ont pu présider à la manifestation d’un tel vote.

 

4.      A contrario, les scores du candidat sortant sont largement minoritaires dans les quartiers pavillonnaires (40 % soit deux votants sur cinq), son concurrent ayant recueilli 60 % des suffrages (soit trois votants sur cinq).

 

5.      Dans ce contexte, il est bien clair que seule une politique intelligente et équilibrée entre les différents quartiers de la ville sera de nature à apaiser les craintes liées à un risque de dégradation du cadre de vie. A cet égard, il faut cesser d’opposer le monde des pavillons dont certains sont parfois anciens et vétustes et le monde de l’habitat collectif dont la rénovation initiée et poursuivie par l’Etat entraîne une amélioration certaine du confort de l’habitat et du cadre de vie.

 

6.      Le nombre des votes blancs ou nuls a été multiplié par 2,5, exprimant le sens civique de ceux qui sont allés voter, bien que ne se reconnaissant dans  aucun des candidats en présence. Une bonne partie de ceux-ci semblent provenir des votes de sensibilité écologique du  premier tour, par delà les manœuvres d’appareils qui ont ponctué la campagne entre les deux tours.

 

7.      Les votes obtenus par le candidat d’opposition sont allés au-delà d’un simple report de voix  UMP +FN  et englobent à la fois des électeurs de sensibilité écologiques  et d’anciens abstentionnistes  (+ de 400 voix sup.). On remarque ainsi, dans les quartiers pavillonnaires, que ce candidat progresse de plus de 200 voix alors que l’augmentation du nombre de votants est inférieure à 100. On peut donc en déduire, grâce à une analyse multi factorielle, que 30 % environ des électeurs écologistes se sont reportés dans ces quartiers sur le candidat d’opposition.

 

8.      Cette progression est toutefois insuffisante pour contrebalancer l’avancée du candidat sortant qui a bénéficié lui aussi d’un report des voix écologistes à hauteur de 35 % environ, le reste (35 % ) pouvant être porté au crédit des votes blancs ou nuls.

 

9.      Ces chiffres montrent bien la diversité des votes de sensibilité écologique dans un contexte local spécifique qui n’a pas cédé face aux pressions diverses et aux manœuvres d’appareils.

 

10. Le candidat d’opposition a, selon toute vraisemblance, pâti d’un déficit de notoriété, d’un trouble encore résiduel lié au changement de majorité municipale et d’un contexte national difficile.  A ce titre, il n’a probablement pas réuni sur son nom, un certain nombre de mécontentements locaux car ils ont pu être contrebalancés par un certain scepticisme vis à vis de la politique du gouvernement.

 

11. Il est des victoires qui, au delà d’une apparente netteté, peuvent être lourdes de phénomènes préoccupants s’ils se traduisent par des coupures trop fortes au sein de la population. Seule une politique fondée sur le mérite et l’égale considération de chacun sera de nature à prévenir de tels phénomènes en échappant ainsi à des considérations purement électorales.

 

12. L’honneur de la démocratie consiste à mettre en avant non point une somme d’intérêts catégoriels mais une vision pour l’avenir au service de l’intérêt général. Cela nous éloigne alors des petits calculs électoraux, et incite à l’adoption d’une politique intelligente et équilibrée de laquelle doivent être  bannies les considérations à courte vue et partisanes. C’est dans ce sens que l’on dit parfois qu’il faut savoir « surmonter sa victoire ». 

 

En effet, celle-ci pourrait bien n’être qu’un trompe-l’œil si les élus du Département n’arrivent pas à résoudre les redoutables défis auxquels la Seine-Saint-Denis est confrontée : budget en déséquilibre, finances à assainir, lourdeur des dépenses sociales, etc. C’est bien la raison pour laquelle un accent tout particulier doit être mis sur la revitalisation du tissu économique, l’accroissement du niveau de formation et l’amélioration du réseau de transports.

 

Ce département a vraiment besoin d’une nouvelle valeur ajoutée. Il peut être le laboratoire d’une nouvelle dynamique s’appuyant sur les nouvelles technologies au service d’un vivre ensemble synonyme d’une nouvelle « écologie humaine » . Ce n’est qu’à ce prix, qu’il pourra se défaire de son image vieillotte et problématique lourde de trop d’handicaps.

 

Ce défi n’est pas impossible à réaliser. Alors, Messieurs les élus retroussez vos manches !...

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 29 Mars 2011

Les cantonales en Seine-Saint-Denis c'est comme l'école des fans. Tout le monde a gagné ou presque... D'abord l'abstention, qui s'établit à 66,5 % au second tour, semblant démontrer de manière flagrante le désintérêt des électeurs pour ce scrutin départemental. Est-ce l'écho d'une démocratie en bien triste état ? Ensuite, les partis politiques. A en croire les déclarations des élus PS, PCF et UMP tout le monde est content et affiche de larges sourires. Sauf les écologistes qui font un peu grise mine. Sans doute  Europe Ecologie-Les Verts se rêvait-il un peu mieux placé (comme Jean-Vincent, dimanche soir sur France 3 aux côtés de Claude Bartolone) notamment à Montreuil... Récit ci-dessous de cet auto satisfecit presque général...

Stéphane Fleury

Claude Bartolone, le président socialiste sortant du conseil général, devrait être réélu sans difficulté jeudi matin à la tête de l'assemblée départementale. De ces cantonales marquées par les déchirements à gauche et des résultats en demi-teinte pour le PS et son allié Europe Ecologie-Les Verts (deux sièges gagnés, trois sièges perdus), il retient surtout le chiffre record de l'abstention (66,5 % au second tour). C'est le signe, selon lui, de la "souffrance sociale, de la désespérance dans laquelle vit une partie de la population du 93".

newconseilPour le reste, "c'était une élection piège pour les socialistes, nous avions dix sortants qui retournaient devant les urnes. Et la plupart ont bien été réélus", observe-t-il. Et de citer en exemple Stéphane Troussel, qu'on disait menacé à La Courneuve et qui l'a facilement emporté face au maire PC Gilles Poux. Il devrait en être récompensé jeudi, en devenant le 1er vice-président - Gilbert Roger renonçant à ce poste dans la perspective des élections sénatoriales. Côté satisfaction, il y a aussi la victoire de Claude Dilain sur le canton de Clichy-sous-Bois-Le Raincy, face à la droite. Les défaites, pour Claude Bartolone, sont surtout dues aux "contextes municipaux", comme à Epinay ou Aubervilliers.

Côté communiste, ce lendemain d'élections cantonales ne ressemble décidemment pas aux précédents "On se sent beaucoup mieux, plus dynamique", sourit Hervé Bramy, le patron du PC 93. Pour la première fois depuis treize ans, le groupe PC ne perd pas de siège. S'il n'a plus Sevran - passé aux écologistes - ni Villepinte - où l'UMP l'emporte -, il gagne, sur le PS et les Verts, Aubervilliers-Est et Montreuil-Ouest, perdus en 2004. Ces deux victoires sont pour Hervé Bramy "comme un soleil qui se lève en Seine-Saint-Denis. ça fait du bien au peuple communiste". Le groupe PC a bien l'intention de faire entendre "ses exigences" au sein de la majorité dès cet après-midi lors de sa réunion avec les socialistes.

A Europe Ecologie-Les Verts, on digère tant bien que mal la "grosse surprise" de Montreuil. "C'est un résultat très décevant, on espérait vraiment gagner", avoue sans ambages Lino Ferreira, le patron d'EELV dans le 93, qui veut se laisser le temps d'analyser "l'alchimie locale". Les écologistes n'ont finalement obtenu qu'un seul siège, celui qu'occupera le Sevranais Jean-François Baillon. Hier, les tractations ont débuté avec les socialistes autour de sa vice-présidence, d'ores et déjà acquise. "Notre demande vise l'économie sociale et solidaire et l'emploi pour les plus défavorisés", indique Lino Ferreira.

Côté majorité présidentielle, enfin, dès dimanche soir, le patron de l'UMP 93 marquait sa "satisfaction". "On ne s'est pas mal débrouillés", note Eric Raoult, ravi d'avoir gagné un siège. Le député-maire du Raincy ironise sur les cantons perdus par le PS : "Bartolone rêvait de battre des communistes et des UMP. ça a été plus compliqué que prévu." Reste une sérieuse épine pour Eric Raoult : la perte du canton à cheval sur sa commune et celle de Clichy-sous-Bois, remporté par le PS Claude Dilain. "Evidemment, je suis déçu", confie-t-il, tout en dénonçant, comme Ludovic Toro, le candidat déchu des "irrégularités" dans le scrutin. Les élus d'opposition désigneront, avant jeudi, le successeur de Ludovic Toro à la tête de leur groupe.

Source : Blandine Seigle et Gwenael Bourdon. Le Parisien du 29/03/2011

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 29 Mars 2011

Une crèche à moitié vide, alors que des dizaines de familles attendent d’obtenir une solution de garde pour leur enfant… La situation peut sembler ubuesque. C’est pourtant une réalité à Aulnay-sous-Bois. La crèche privée Fraise des bois, située rue des Ecoles dans le sud de la ville, n’accueille à ce jour qu’une vingtaine de bébés pour 46 berceaux.

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Une pétition, présentée comme celle « des familles d’Aulnay », a récemment circulé dans le quartier, et accuse la mairie. Car si la crèche est privée, la ville avait annoncé fin 2009 sa décision d’y réserver 20 places, le reste des berceaux étant attribués à plusieurs entreprises de la ville. « 20 places de crèche, réservées depuis un an pour des Aulnaisiens (…) sont toujours inoccupées », affirme la pétition.
 

La ville prête à réserver des berceaux si le tarif baisse

Ce qui n’est pas tout à fait exact, puisque la mairie a entre-temps changé d’avis. Elle n’a pour l’heure posé aucune option définitive sur les places en question, alors que la structure a ouvert ses portes en septembre dernier. « Nous sommes prêts à les prendre à partir du moment où la crèche nous proposera un tarif raisonnable », explique le maire PS Gérard Ségura. Pour disposer de berceaux dans une crèche privée, la ville doit payer la moitié de leur coût annuel. Et le tarif proposé par le prestataire People & Baby lui paraît trop élevé : « je ne vois pas pourquoi il faudrait payer le tarif d'une crèche publique, alors que le niveau d'encadrement est inférieur.  »

Du côté de People & Baby, on affirme que le tarif proposé est « standard » et pratiqué dans une cinquantaine de collectivités. « Nous sommes aujourd’hui dans une situation délicate, s’inquiète un responsable. Sans l’engagement de la ville à réserver la moitié des places, nous ne serions pas venus dans ce quartier. Nous n’utilisons aujourd’hui que la moitié de nos capacités, c’est absurde. »
Selon Gérard Ségura, deux cents familles aulnaisiennes environ sont dans l’attente d’une place en crèche. La ville a elle-même œuvré à l’ouverture de deux micro-crèches de 18 places ces dernières années, et le chantier d’un nouvel établissement, public celui-là, vient de débuter rue de Toulouse. Il devrait s’achever d’ici quatorze mois.

Source : Gwenael Bourdon Le Parisien du 24 mars 2011

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 28 Mars 2011

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Après ces quelques semaines de relative tension autour des élections cantonales, le Centre de danse du Galion nous propose de prendre un peu de hauteur pour un voyage... là-haut.

Là-haut traite de la mort et de l'absence. Le spectacle ne porte pas pour autant un regard triste et pessimiste sur le sujet puisque l'accent est mis sur l'apprentissage d'une existence plus forte face à cette épreuve. Ainsi, sans ignorer ni minimiser l'importance et la violence de la mort, il s'agit de sublimer, transformer et recréer l'absence.

Par le biais de la danse et de la manipulation d'objets, la chorégraphe Magali Duclos sonde les différentes façons de combler l'espace vide, d'exprimer et de rendre physiquement concret l'être disparu devenu invisible.

"Cette pièce s'adresse aussi aux enfants. En effet, dés le plus jeune âge, nous sommes tous confrontés à une perte et à l'absence qui s'ensuit. C'est pourquoi il me semble si important d'aborder ces thèmes sous un angle poétique et ludique, notamment grâce aux objets manipulés qui intriguent et renforcent l'imaginaire des plus jeunes" nous dit  Magali Duclos.

C'est donc ce mercredi 30 mars 2011 à 15hoo au Centre de danse du Galion, Galerie Surcouf. Entrée libre. Réservation souhaitée. Renseignements au 01 48 68 80 65

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Culture

Publié le 28 Mars 2011

L'UMP a perdu son chef de file au conseil général de Seine-Saint-Denis, Ludovic Toro, le sortant du canton du Raincy-Clichy battu par le socialiste Claude Dilain (51,2 % des voix). Pour autant, la droite a réussi à grignoter un siège à la majorité de gauche puisque, avec 62,7 % des voix, Hervé Chevreau, le maire d'Epinay-sur-Seine (DVD) a mis au tapis le sortant Serge Mery (app. PS), tandis que l'ex-maire UMP de Villepinte, Martine Valleton (51,8 %), ravit son poste à Nelly Roland (DVG).

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Au sein de la majorité PS-PC, les équilibres ne sont pas fondamentalement remis en cause, même si les quatre duels fratricides (à Saint-Denis, Montreuil, Romainville et Aubervilliers) ont majoritairement été favorables au PC. Ce second tour marque ainsi un léger regain des communistes par rapport aux quatre dernières élections cantonales où le PS était en constante progression, jusqu'à s'emparer de la présidence du conseil général en 2008.

Le PC a reconquis deux de ses anciens fiefs : à Aubervilliers-Est, l'ex-maire Pascal Beaudet bat de 69 voix la sortante socialiste Evelyne Yonnet, tandis qu'à Montreuil-Ouest, le jeune candidat Belaïde Bedreddine s'impose face à l'écologiste Catherine Pilon, qui était soutenue par le PS. Et à Saint-Denis, la sortante PC Florence Haye n'a finalement pas été inquiétée par le candidate EELV-PS, Fatima Laronde, qu'elle bat par 52,1 % des voix contre 47,9 %. Seule Corinne Valls (DVG), la maire et conseillère sortante de Romainville, bat à plate couture (57,8 %) la communiste Sofia Dauvergne.

Les premières victimes de ces duels sont les écologistes. Malgré l'accord conclu avec le PS, ils n'obtiennent qu'un seul siège, à Sevran, où Jean-François Baillon, solidement implanté dans sa ville l'emporte avec 67,5 % des voix face au candidat FN Pierre-Antoine Lebeault (32,5 %). Comme au premier tour, c'est dans ce canton que le Front national réalise son meilleur score.

A noter que la participation a très légèrement augmenté pour ce second tour, passant de 32,7 % à 33,4 % alors même que sur deux cantons (Pierrefitte-Villetaneuse et La Courneuve), il y avait un candidat unique.

Source : Véronique Maribon-Ferret avec Blandine Seigle. Le Parisien du 28 mars 2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 28 Mars 2011

L'association Aulnay Environnement nous transmet une motion approuvée lors de son assemblée générale. Elle a trait au Plan Local d'Urbanisme et au grand débat sur la ville de demain. Elle est assez explicite en soi. Il n'est donc pas besoin d'ajouter quelque chose de particulier. Vous pouvez en prendre connaissance ci-dessous :     

 

 

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Il y a un an le maire annonçait dans Oxygène, la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme).
Depuis, une nouvelle modification a été votée sans qu’un véritable débat public sur l’avenir de la ville n’ait eu lieu et ce malgré l’engagement pris dans le programme de l’actuelle majorité de réviser le PLU avec la population.
Cela a amené les associations réunies dans le collectif PLU, à mobiliser les citoyens le  5  juin 2010.

 

Malgré nos demandes, le calendrier municipal continue, sans tenir compte du point de vue des associations.

 

Le diagnostic « agenda 21 » sous-traité à une entreprise qui n’a pas consulté les associations, a de plus été rendu public après les réunions de lancement. Depuis la réunion de juin 2010 avec la municipalité qui nous faisait espérer une table ronde des acteurs pour définir le processus de grand débat sur la ville, nous assistons à une pseudo- concertation et au découragement des citoyens.


Le débat sur l’agenda 21, pour être concret, devrait être conçu en liaison avec la révision du PLU, tant sur les objectifs d’un PADD[1] que sur les moyens du futur règlement du PLU.
Il doit traiter en profondeur les sujets principaux de la demande sociale : le logement, le transport et les économies ou les alternatives en matière d’énergie, avec des perspectives concrètes actées dans le futur PLU.

Concernant l’énergie, un réseau de chauffage urbain doit être développé sur la ville , des économies d’énergies doivent être réalisées, dans le parc public en particulier. Les études doivent reprendre sur la géothermie, abandonnée à tort par l’ancienne municipalité, et sur les nouvelles énergies renouvelables.

 

Concernant le transport, le dossier du pôle gare revu à la baisse a été réalisé sans concertation avec la population.

Sur le PLU, nos demandes au maire et aux élus de négocier la délibération de révision sont essentielles car cela détermine les objectifs de la révision et le processus de concertation.

A ce jour, deux mois après, notre courrier est sans réponse.

 

Devant une telle absence de concertation, il nous faudra mobiliser les citoyens pour obtenir un vrai débat public sur cette ville. Une participation aux conseils municipaux à partir du mois d’Avril[2] serait un acte fort pour espérer une délibération de révision négociée. Sans délai, il faut réunir les acteurs, préfigurer la commission municipale du Débat Public qui seule pourra donner des garanties citoyennes pour organiser le grand débat de ville que nous attendons depuis 25 ans.

 

                                                                                              Aulnay Mars 2011



[1] PADD Projet d'aménagement et de développement durable

les conseils municipaux sont prévus les 7 avril, 5 mai, 9 juin et 7 juillet

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 28 Mars 2011

Nombre d'inscrits : 26 520

Votants : 9 344

Taux de participation : 35,23 %

Abstention : 17 176

Taux d'abstention : 64,77 %

Bulletins nuls : 451

Gérard Ségura (PS): 5 425 voix soit 61,00% (et 20,5% des inscrits)

Frank Cannarozzo (UMP) : 3 468 voix 39,00%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 27 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 61,00%

Frank Cannarozzo (UMP) : 38,99 %

Gérard Ségura semble être réélu au poste de Conseiller Général.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 27 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 52,62%

Frank Cannarozzo (UMP) : 47,37%

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 27 Mars 2011

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Voici les taux de participation du second tour des élections cantonales Aulnay-Nord.

11h00 : 6,38 %

16h00 : 23,47 %

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 27 Mars 2011

La CRIIRAD vous connaissez ? Derrière ce sigle se cache la commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité. Organisme indépendant des exploitants du nucléaire et de l'Etat, sa mission consiste notamment à contrôler la radioactivité dans l'environnement et informer la population sur les risques éventuels de contamination. Elle a été créée en 1986. Cette année là un accident nucléaire provoqua la catastrophe de Tchernobyl, centrale située en Ukraine.

Un panache radioactif se dirigea alors vers la France. Pour ceux qui s'en souviennent, on expliqua à l'époque, dans un premier temps, qu'il ne représentait aucun danger et qu'il allait s'arrêter aux portes de notre pays. Pour convaincre le public, Antenne 2 ( maintenant France 2) alla même jusqu'à bidonner un bulletin météo avec un énorme panneau stop apparaissant à la frontière nord-est comme si un mur invisible devait miraculeusement protéger la France... C'était évidemment totalement faux...

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Aujourd'hui l'histoire se répète. Plus loin de nous certes, au Japon, mais l'impact des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi semble incertain malgré les messages rassurants des médias. Pour preuve, la CRIIRAD enchaîne les communiqués exprimant sa colère et son indignation devant le fait que tous les résultats d'analyse de la radioactivité de l'air ne soient pas rendus publics. Pourquoi ? Y'aurait-il quelque chose à cacher ? Sans vouloir sombrer dans la paranoïa il est troublant que toutes les données ne soient pas accessibles...

Ceux qui nous gouvernent sont-ils si peu soucieux de notre santé qu'ils ne jugent même pas utile de fournir aux citoyens une information fiable, claire, précise et indépendante permettant à chacun de connaitre les risques potentiels afin de pouvoir le cas échéant s'y préparer dans une relative sérénité plutôt que sous le coup de la panique ? Faut-il déjà songer à stocker des comprimés d'iodure de potassium tout en se mettant à l'abri pour protéger efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d'iode radioactifs qui pourraient intervenir ?

Je n'en sais rien et c'est bien le problème. Je n'ose croire qu'on nous sacrifie parce que la machine économique doit continuer à tourner coûte que coûte. En attendant cette loi du silence est totalement intolérable et franchement pas très rassurante...

Vous trouverez les différents communiqués de la CRIIRAD en cliquant ici

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 26 Mars 2011

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Source : Déplacementspros.com

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 26 Mars 2011

 

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Source : Le Parisien du 26 mars 2011

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 25 Mars 2011

Lorsqu’on regarde le budget du Conseil général de la Seine-Saint-Denis on est frappé d’une chose : du social, mais très peu d’économie ! Vous me direz : c’est normal. C’est la vocation du département. Mais cela n’est pas aussi simple. Car il y a social et social…

 

Un social qui n’accapare pas tout le budget et permet de financer des investissements utiles et nécessaires pour l’avenir ou un social qui asphyxie les ressources du département. Un social qui résulte de la santé de l’économie ou un social qui, au contraire, procède d’une claire insuffisance de l’économie. Or la Seine-Saint-Denis appartient, sans conteste, à la deuxième catégorie : tel est son drame !

 

Nous avons donc en Seine-Saint-Denis un social beaucoup plus structurel que conjoncturel ; un social qui s’installe et se développe alors qu’il ne devrait être qu’un outil d’accompagnement. Et donc, au total, un social qui se révèle très coûteux.

 

Parce que le tissu économique est trop faible et le chômage trop fort. Parce que l’éducation en déshérence de certains enfants ou adolescents coûte fort cher à la collectivité. Parce que le territoire concentre en son sein des handicaps multiples : défaut de formation et donc salaires trop faibles, mauvaise image de marque, insécurité, absentéisme, assistanat, etc.

 

Or à partir d’un même constat, vous pouvez adopter deux politiques très différentes. Une qui prend le problème à la racine et une autre qui panse les plaies.

 

Une qui crée les conditions d’un cercle vertueux :

 

-   Investissements économiques, formation professionnelle, niveau d’éducation, emploi, qualification, revenus et pouvoir d’achat plus élevés, recettes fiscales et donc financement sain d’une politique sociale pour les plus faibles, les anciens ou les accidentés de la vie.

 

Une autre qui essaie de compenser, mais sans succès, les effets d’un cercle vicieux :

 

- Faiblesse des investissements, absence de formation professionnelle, chômage prolongé, qualifications, revenus et pouvoir d’achat plus faibles, difficultés familiales, etc. De cela résulte une assiette fiscale plus faible rendant plus difficile le financement très coûteux d’une politique sociale essayant - mais sans jamais y parvenir vraiment - de colmater les brèches dues aux difficultés énumérées plus haut.

 

Alors, laquelle de ces deux politiques choisirez-vous ?

 

Personnellement, j’ai fait mon choix !

 

Comment vous l’appelez, vous ? Moi, je l’appelle le choix du bon sens.

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 25 Mars 2011

Dans un de mes billets précédents j’ai eu l’occasion de m’interroger sur les notions de droite ou de gauche. Qu’en est-il maintenant de l’Ecologie ?

 

Il n’y a pas si longtemps, nous avions des Verts quasi inexistants dans le paysage politique français. Souvenons-nous des derniers résultats de Dominique Voynet quand elle se présenta à l’élection présidentielle. Je n’aurai pas la cruauté de les rappeler.

 

Nous n’avions,à ce moment là, qu’un groupuscule politicien qui se chamaillait sans cesse fort de multiples courants alors….Pour sûr, il étaient de gauche, mais si peu nombreux…

 

Puis vinrent les élections présidentielles de 2007 et ce fameux pacte écologique de Nicolas Hulot, auquel succéda le Grenelle de l’Environnement ! Tout le monde écolo ! Mais jamais on n’a autant avancé dans le domaine de l’écologie….Rappelons-nous d’ailleurs, à quel point,  Dominique Voynet fut bridée lorsqu’elle était ministre de l’environnement de Lionel Jospin !

 

Bref, même sous un gouvernement de gauche, les écolos n’étaient pas à la fête, et d’ailleurs l’écologie n’était pas encore à la mode. Alors à quoi bon s’en préoccuper ? Si peu d’électeurs !

 

Puis vinrent les élections européennes et le phénomène Europe Ecologie. Un discours clair. Une campagne uniquement tournée vers des thématiques européennes et le succès que l’on sait, puisque dans l’intervalle il y eut quelques prises de conscience sur le réchauffement climatique, l’épuisement des énergies fossiles, etc. Et alors, là, ô divine surprise, Europe Ecologie finit par presque égaler nos amis socialistes !

 

Comment cela a-t-il été possible ?

 

1.      D’abord il s’agissait d’élections à la proportionnelle.  Dés lors le poids des appareils ou des petits « arrangements entre amis » n’était plus aussi indispensable ou  nécessaire.

 

2.      Ensuite l’autorité de Daniel Cohn-Bendit a fait taire toutes ces petites querelles intestines d’autant qu’il ne s’agissait pas d’un enjeu strictement national.

 

3.      Enfin, il est bien évident que les électeurs qui ont voté Europe Ecologie allaient bien au-delà de l’étiage traditionnel de la gauche écolo, qui, rappelons-le était fort bas.

 

Puis vinrent les élections régionales qui marquèrent un certain tassement, bien que le score fût encore honorable.

 

Tout ça, pour dire quoi ?

 

1.      Qu’on ne peut pas laisser l’écologie à des politiciens qui n’ont pour seul souci que de ratisser des électeurs

 

2.      Que beaucoup des solutions écologiques, comme on pourra le voir lors des prochaines élections présidentielles échappent largement aux schémas binaires gauche-droite. Ainsi, qui peut dire lequel est le plus écolo de Jean-Louis Borloo ou de Dominique Strauss-Khan ?

 

3.      Que le seul qui pourrait, peut-être, porter les écolos à un score honorable lors de l’élection présidentielle serait Nicolas Hulot (car on voit bien que la candidature d’Eva Joly ne prend pas). 

 

4.     Qu’il est de notoriété publique que la « culture » de N. Hulot n’a rien à voir avec celle d’un J.V. Placé (vert tendance sénateur) et que N.Hulot ne s’est jamais défini comme un homme de « gauche », si l’on entend par là la culture des caciques nationaux ou départementaux du Parti socialiste.

 

5.     Que la pêche aux voix n’autorise pas tout.

 

Alors l’écologie ?

 

A gauche ?  Peut-être oui, mais laquelle ? A posteriori pas celle qui a cours à Aulnay-sous-Bois si l’on en croit les multiples incidents et fâcheries qui ont émaillé des fiançailles vite interrompues. D’ailleurs le programme Agenda 21 n’a-t-il pas été retardé, car les écolos n’ont pas pu avoir les coudées franches sur ce dossier ?

 

A droite ? Cela dépend là aussi. Je crois qu’il faut juger au cas par cas. Ce que je sais en revanche c’est que tous les travaux préparatoires à un Agenda 21 étaient déjà largement formalisés du temps de la « droite » et que la réalisation de la Maison de l’Environnement est à porter au crédit de la « droite ».

 

Ailleurs ?  Sûrement, s’il s’agit d’une autre façon de « faire de la politique ». Mais dans ce cas là, je suis sûr que ce Monsieur Placé n’a pas sa place au sein d’un tel mouvement.

 

Cela étant, Aulnay libre ! ne fait qu’apporter des éléments d’information et de réflexion.

 

Mais, ici nous faisons confiance aux lecteurs comme aux électeurs.

 

Alors, faîtes-vous votre propre opinion.  Loin des mots d’ordre simplistes…

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 25 Mars 2011

La vie est amusante… Il y a encore des gens pour s’imaginer qu’ils sont propriétaires des voix de leurs électeurs !...

 

Tout cela montre bien au fond, le mépris qu’ils ont envers eux. Comme si les gens n’étaient pas capables de se déterminer par eux-mêmes…Surtout les écolos !

 

Oyez amis écolos d’Aulnay, vous ne le saviez pas, mais vous avez un ami qui, est, paraît-il,  secrétaire national adjoint d ‘ « Europe Ecologie Les Verts »…

 

Ce Monsieur, personne ne le connaît ou presque…Mais il trouve quand même le temps de venir se faire photographier à Aulnay avec notre candidat-maire. Clic clac Kodak…Trois petits tours et puis s’en va. 

 

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Nous avions déjà été gratifiés sur le document de campagne du candidat socialiste des « people » du Parti socialiste qui sont tous à peu près rivaux et se détestent cordialement. Voilà t-y –pas qu’on nous sort de derrière les fagots un « people » vert !

 

Notre candidat confond peut-être les « people » avec le peuple…

 

On ne sait pas s’il est bien placé, là où il est, ce Monsieur Placé. Mais ce que l’on sait, c’est qu’il veut devenir sénateur…Et donc se faire bien voir de ses amis socialistes.

 

Alors peu importe les positions que vous avez prises sur le plan local. Ce Monsieur n’a pas l’air d’être très au courant de la vie aulnaysienne. Il n’a pas l’air non plus d’avoir un grand respect pour la démocratie locale et les adhérents d’Aulnay Ecologie.

 

Car, devinez un peu… contrairement au candidat de sensibilité écologique à Aulnay, ce Monsieur appelle à voter pour le candidat socialiste ! Et comme ça, au débotté, à la dernière minute…Etrange façon de faire, vous ne trouvez pas ?

 

Et pour vous montrer où va la perfidie, dans son tract, il fait figurer son nom en tout petit (c’est sûr, personne ne le connaît), mais en gros sa fonction, chez les Verts.

 

Mais de qui se moque-t-on ? Des électeurs écolos assurément.

 

Car, il est dit dans ce tract : « Conformément aux décisions de la fédération départementale d’Europe Ecologie Les Verts, et soucieux du rassemblement de la Gauche, des Ecologistes et des Verts à Aulnay-sous-Bois, j’appelle… »

 

Mais pour qui se prend ce Monsieur ?

 

1.      Si la fédération départementale d’Europe Ecologie Les Verts avait voulu publier un communiqué, nous pensons qu’elle l’aurait fait de sa propre initiative, sans avoir besoin du concours de ce Monsieur.

 

2.      Si ce Monsieur est si soucieux du rassemblement de la Gauche, des Ecologistes et des Verts à Aulnay-sous-Bois la moindre des choses aurait été de prendre langue avec les écolos d’Aulnay, pour savoir de quoi il retourne précisément à Aulnay et de s’enquérir des raisons pour lesquelles précisément, il n’y a pas de rassemblement.

 

3.      Si ce Monsieur avait quelque influence dans son parti, il aurait dû se soucier de la chose, avant que précisément la rupture ente socialistes et écologistes n’éclate sur Aulnay.

 

De toutes façons cela n’est qu’un épisode peu glorieux de plus, de la part de gens qui s’imaginent qu’avec des manœuvres d’appareils ils vont conquérir le cœur et la raison d’électeurs qui sont bien assez grands pour savoir ce qu’ils ont à faire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 25 Mars 2011

Ce soir, bien placé au fond de la boite aux lettres, je suis tombé sur un tract d'Europe-Ecologie-Les Verts. Avec une chouette photo devant la gare dis-donc. Gérard Ségura, le candidat-maire au second tour des élections cantonales,  avec à ses côtés Jean-Vincent Placé, le bien nommé justement.

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Et que dit-il Jean-Vincent Placé qui, d'après Wikipedia, est membre du bureau exécutif d'Europe Ecologie et deuxième Vice-président de la région Ile-de-France, chargé des transports et des mobilités ? Et bien ni plus ni moins qu'il faut voter Gérard Ségura et Leila Abdellaoui au second tour des cantonales !

Avouez que c'est comique quand même ! Oui à Aulnay-sous-Bois, la ville où les représentants locaux d'Europe-Ecologie-Les Verts ont démissionné avec fracas en dénonçant les pratiques inacceptables de l'actuelle majorité en place et en particulier celles du maire !

De quoi déboussoler n'importe quel électeur d'Europe-Ecologie-Les Verts qui doit se demander ce soir à quel saint se vouer ! Comment au sein d'un même parti deux approches totalement antagonistes peuvent-elles s'exprimer ? Y'aurait-il de la friture sur la ligne, enfin je veux dire des problèmes de communication dans cette formation politique ?

En tout cas, ce dont je suis sûr, c'est qu'il y en a un qui doit bien se marrer ce soir. Parce que non seulement avec ce tract il va probablement récupérer une bonne partie des voix écologistes et qu'en plus il envoie par la même un joli camouflet à François Siebecke et à tous les représentants locaux d'Aulnay Ecologie-Les Verts !

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 25 Mars 2011

Le 24 janvier dernier, le taux d'intérêt sur un prêt de 10 millions d'euros consenti à la Seine-Saint-Denis est passé de 1,42 % à 24 %. La bombe à retardement des emprunts toxiques s'est enclenchée  et menace le département d'énormes pertes potentielles.

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L'Etat mal à l'aise sur la question

L'Etat, enfin, n'est pas épargné pour sa mollesse sur ce front. Peut-être parce que, comme l'indiquait le gouvernement en réponse aux critiques de la Cour des comptes sur ce sujet dans son rapport général 2009, l'endettement local est "largement disséminé" et ne représente qu'un "risque globalement diffus" et en tout cas pas "systématique". "Nous suivons cette question avec beaucoup d'attention", insiste Philippe Richert, le ministre des Collectivités territoriales, mais les ministères se retranchent vite derrière la "libre administration" accordée par la loi de décentralisation de 1982, et le respect de contrats d'ordre "privé". Même des professionnels de la finance s'étonnent que l'Autorité des marchés financiers (AMF) ne se soit jamais autosaisie de la question. "Actionnaire important de Dexia, l'Etat a longtemps fait le choix de fermer les yeux. Mais, après 2008, cela n'était plus possible", souligne-t-on du côté de l'Association des maires de grandes villes de France.

Les Finances et l'Intérieur ont donc confié à l'inspecteur général des Finances, Eric Gissler, la mise au point d'une charte de bonne conduite entre banques et collectivités territoriales, publiée en décembre 2009, et une circulaire de juin 2010 impose désormais davantage de transparence sur ces opérations. "C'est un peu tard, ironisent les élus, car ce n'est plus le sujet : ce modèle économique s'est écroulé !" Pour tous, le problème est le stock de dettes. Le Parti Socialiste a monté un groupe de travail sur une société de défaisance, à l'américaine, pour y isoler ces dettes toxiques, à laquelle l'Etat apporterait évidemment son financement. Mais pour le moment, du côté de Bercy, "c'est silence radio !". Ces emprunts sont décidément toxiques pour tout le monde.    

Source : Daniel Bastien Les Echos du 21/02/2010

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales